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ËTYMOI.OGIE, Quelques auteurs foot dériver Icî mot Çiiercus du grec ,,z
exaspero, parce que Tecorce de cet arbre est rude au tonclicr j quoi qu'il <
soit, les Grecs donnaient au Chêne le nom de h"-
E S P È c i - : s .
• Feuilles très-entières.
I. QUERCUS Pl.el!os.
Q. foliis décidais, lineari-Ianceolatis, utriri'
' que altenuatii, integerrimis, glabris, h
cronatis', glunJibiis subrotundis.
CHÊNE Saule.
C. à feuilles caduques, linéaircs-!ancéoli5eb,
réHéciesà chacune de leurs extrémités, trèsendïTes,
glabres, mucronées ; à glaiiJs
arrondis.
QUEHCUS Phellos. LIN. Sp. 1412. WILLD. Sp. 4. p. ^AS. MICH. F1. Boréal, .\nier. 2. p.
197. MICH. Fil. Arb. Amer. 2. p. 7'I.. t. 12.
QUERCUS Phellos syh'atica. Mien, lli-st. des Chêne.», n^ 7. t. 12.
Cet arbre s'elève de ciiKiuante à soixante pieds de hauteur, et son Ironc, qui
acquiert vingt à vingt-quatre pouces de diamètre, est revêtu d'une écorce qui
reste unie, ou devient à peine crevassée dans 1 âge adulte. Ses feuilles sont ëtroiteslancéolees,
li.sses, luisantes, d'uu vert fonce, très-entières, longues de deux à trois
pouces, aigiu'S par les deux bouts, portées sur de très-courts pétioles. Dans les
jeunes individus elles sont souvent à trois , cinq ou sept lobes, ou au moins bordées
de dents écartées , terminées en pointe sétacée. Les fle'iirs mâles ont quatre ou
cinq étamines ; les fleurs femelles sont réunies deux ensemble sur un pédoncule
très-court; il leur succède autant de glands assez petits, arrondis, enveloppés à
leur base et prcs(]iie jusques à moitié dans «ne cupule mince.
Cet arbre croit dans les lieux humides de l'Amérique septentrionale, et surtout
dans la Virginie , les deux. Carolines et la Géorgie. Il est cultivé depuis long-tems
en l-'rance; on en voit un très-grand individu dans le jardin royal de Trianon,
près de Versailles.
QUERCUS mariiima. CHÊNE m-iritimc.
, lancéolées,
Q. foUis pereiiHiintibus, coriaceis, Itinceo- C. à feuilles
Ititis, integerrimis, g/iibris , hnsi atténua- trcis-entii cntii r
res, glabres, rétréeies par leur base,
tis , apice acutis , mucronatis ; glandibus
aigucs à leur sonunet et mucronées ; à glands
subrotundis.
arrondis.
QUKRCUS maritima. Witn. Sp. p. 424. Bosc. Mcm. sur les Chênes, p. 4r.
QUEEÎCUS Phellos maritima. Mioii. Hist. des Clu'nns. A». 7. Var. 2. t. i3. fig. 3.
QUERCUS folio Salicis nontium/uùm hieme miti mm deciduo. Clayt. 780.
Cette espèce différé de la précédente en ce que ses feuilles ne sont point caduques,
et parce (ju'elles sont plus courtes, lancéolées.
Elle croit dans les lieux maritimes delà Caroline, dans les États-Unis d'Amérique
3. QUERCUS sericea. ClilÊNE soyeux.
Q. foliis décidais, lanceolalis, integerrintis, C. ù leuilles caduques , lancéolées, très-entières,
basiobtusis, apice acumituUi.f, subtiis se- obtuses à leur base, acuniinées à leur som-
1 glands arron-
met et soj'cuses en dessous;
dis , presque sessiles.
glandibas subrolundis , subssessilihus.
QUERCUS sericea. WILLD. Sp. 4. p. ',2',.
Q. Phellos pumila. Micii. lIi^l. des Chênes. N". 7. var. 3. t. i3. fig. i et 2. Bosc. Mcm. p.
QUERCUS pumila. Micii. I il. Arb. Amc-r 2. p. 84. t. i3.
Cette espèce s'élève rarement au delà d'un pied. Ses racines tracent beaucoup
et produisent de nouvelles tiges très-rapprochées les unes des outres, de sorte que
Joui a Iro.s cent, tigfs proviennent soii.onb d'on mémo picl. Ses fcnllles «nt
oUongnes-kneeolecs ; elles paraissent glauque,mais, en les examinant .,oc attention
on yo,t qu'elles sont soyenses. Les dindons sauvages sont trcs-avides de ses
glands, de sorte qu il est rare d'en trouver à maturité parl'aitc
Cet arbrisseau croit d.,„s la Caroline et la Géorgie, où les haintans le dési-ncnt
sous le nom (le Riuung oak, Cliène traçant.
f , ™ ™ » Myrtifoli.. ^ ^ cilÉBE .', r.u.ille. de Jljrte.
Jaliis perennambm, cormcei.1, Mon^it, C. à Iciiillts iK-rsistauiea , coriaces oblon"ues
xntegerrums, glabrts, utrm<,uà acuti,. U'ùs-cuiiOres, glabr.s, aigucs à leur bj'se et
à leur sommet,
QUl'RCUS Myrtifoliu WiiLD. Sp. p.
Les rameaux de ce Chêne sont bruns, cylindri<iucs. Ses feuilles sont courtement
petiolees, de la grandeur d'un pouce ou h peine davantage, coriaces, oblon^ues
algues h leur base, très-entières et peu roulées en leurs bords, luisantes en dessus!
terues et glabres eu dessous, enfin presque semblables, pour la forme à ccHes
du Mjrtc comnmn à grandes feuilles. Jusqu'à présent on a'a point encore observé
ni ses fleurs ni ses fruits.
Celte espèce croît dans la Caroline.
5. QUERCUS virers.
Ç). foliis pHrenntintibus, coriaceis, ovatooblongis,
subtùs pubesceritibus : junioribics
dentatis, adultioribus integerrimis ; cupuloe
lurbinatoe squamulis abbreyiatis; glaiidibus
oblongis, pedunculatis,
QUERCUS
ClIÉNE verdoyant,
C. à feuilles persistantes , coriaces , ovalcsoblongues,
pubtscentes eu des.sous ; les plus
jeunes dentées , les adultes très-entières ; à
cupule Uu-binéc, ayant des écailles courtes;
à glands oLlong.s, pédoncules,
R. AIT. Ilort. Ke-w. 3. p. 356. MICH. Hisi. desCli, fi. t. LO, N.WILLD. Sp.
p. 4Q5. MICH. Fil. Arb. Amer. 2. p. 67. t. ir. Bosc. Mem I) 38
QUERCUS Phellos^.U^. Sp. i.',I2.
Le Chêne verdoyant s'élève à quarante ou quarante-cinq pieds de iiauteur, et
son tronc, qui acquiert communéineut quatre à six pieds de circonférence 'est
revêtu .l'une écorce brune ou noirâtre, peu gercée. S«s (cuillcs sont persistantes,
coriaces, courtement petiolees, ovales ou oblongues et un peu obtuses , soyeuses
dans leur jeunesse, puis d'un vert assez foncé et légèrement velues on dessous,
eniières dans les individus adultes, bordées de dents écartées, ou comme lobées'
dans les jeunes arbres. Les fleurs mâles ont quatre à cinq étamines, et les fleurs
femelles sont longuement pédonculécs. Il succède à celles-ci des glands ohlongs,
dont la cupule est turbinée, assez unie, a écailles racourcies. " '
Cet arbre croit dans l'Amérique septentrionale, depuis la Basse-Virginie jusqu'à
la Floride et la Basse-Louisiaime, dans les terrains voisins du rivage de la mer.
Il est connu dans le pays sous le nom do rjve oak, Chêne vert. Nous l'avons
vu chez M. Noisette.
6. QUERCUS einerea. ClIÉNE cendré.
<,). foliis perewianlibus, coriaceis, lanceokt- C. .i (cuilies persistâmes coriaces , lancéolées,
tis, integerrimis, niargiue rei'olutis, basi
ulturiuatis, apice obtusiusculis, mucronatis
; subtùs cinereo-pubesccntibus ; glandibus
subrotundis, subsessilibus.
•cnuères, roulées en leur bord , rétréries "
parleur base, obtuses à leur sommet, ijiucronées,
cendrées et pubescenles on dessous; à
glands .arrondis, presque sessiles.
W111.D. Sp. 4. p, ^25. Bosc. Mém.p. 14.
QUEliCUS <7wre«.MicH.IIist. des Ch. N". 8. t.
MICH. Fil. Arb, Amer. 2. p. 81. t. i
Le Chêne cendré u'acquicrt pas de fortes dimensions ; la plus grande hatUeu.r