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126 CTÏRL'S. CITRONIER.
tout le chevelu prend simiiltanemcnl l'alinient ([iii est à sa portoe ; ces ilifferenles
succions arrivent à la fois, elles font que l'arbre se renforce en moins de tcnis ;
recevant dans tous les sens une abondante nourriture, il ctale les merveilles eacliantercsses
de l'accroissemeat et de la fécondité.
Apres avoir parle des differens engrais qui conviennent aux Orai
nature du terra
, il convient de nous
le véhicule des pr
aliinj-itairez , s.ir
l'c
nuls et devienncii
nuisibles ; ce dissolvant s'en
et liuileuses, s'intri
lit avec elles dans le clicvelu qi
qu'exercent les feu
transpire beaucoup
rayons du soleil lu
de physionomie, at
qu'il endiire. San;
chaleurs. Les terre
l'Oranger dans un
jaunissent avant le
rameaux. Si les ar
pertes , ses vaisseau
logiques cessent en
I>cs arroscmcns doivent
La plupart des ciihi\aleurs
erreur: tous les e^cè? sont
considérable. Pour bien ar
celle qu'il a perdue, pciuli
souffre pas jusqu'au mon
pas analyser toute l'eau , et si la chaleur ne sulfit pas pour en absorber la portion
superflue, il en résulte (|ue les scfcrotious se font mal et que cet excès empêche
les sucs propres de se former et de s'élaborer avec la dernière précision. Le même
inconvénient a lieu si l'eau séjourne sous l'Oraugcr et y est stagnante. L'arbre
se ressent alors des maux <[ue lui causent à l'intérieur des sucs indigestes et impurs ;
ceux que l'humidilé produit à l'extérieur ne sont pas moins alanuans.
Pour arroser à propos il faut avoir une exacte conn
arrosait dans tontes avec la même profusion, on cause
l'Oranger. N'épargnez point l'eau pendant les fortes
;nnentaux Orangers, suivant
des arroscmcns. L'eau étant
les meilleurs _ engrais sont
ipproprie les parties salines
i l'attire, en vertu de la force
illcs pendant la
• ; l'atmosphère
i enlèvent un
inoncer dans
s les arroseï
;5 arides , lo
état horribli
dujoar. Onr
qui l'enveloppe
Ignore pas que l'Oranger
en été, l'absorption des
grande quantité de sucs; on le voit alors changer
ses traiu les pertes <ju"il a faites et les tourmens
lens, il souffre excessivement pendant les fortes
•squc la disette de l'eau s'y lait sentir, présentent
, ses feuilles se fanent, se rccoquillent ; les.fruits
i-oisscnt plus, se dessèclieiit et se détachent des
viennent à son secours et a'aident à reparer ses
'obstruent, et à la longue ses for 5 physiola
c du sol et de l'expositic
:t naturellement arides,
les terres ar"ileuses ot tenaces
se resserre
iè remeut.
être proportionnés à la natui
croient qu'il faut arroser beaucoup et souvent ; c'est une
nuisibles à rOi-auger, le trop d'Iuiinidité lui fait un tort
roscr, il faut calculer l'eau qu'on lui donne le soir avec
mt le jour, tâcher de le désaltérer au poiut qu'il ne
icnt où on l'arrosera de nouveau. Si l'arbre ne peut
épargnez pojn
•rres sabhmeus
;iré apo
tngn
d'arroser des t(
On doit arr
moins, retiennent l'eau {)lus long-ienis
aussi les Orangers y sont moiijs cxpo-sés aux rigi
les empêche de souffrir pendant plusieurs jours,
collines aérées, oii les vents chauds emportent ;
le plus grand besoin d'être arrosés souvent, parce
y occasionne une dessiccation extraordinaire. Il
d'eau considérables et abtjndans ; la ni les insecte;
s'y placer impunément.
C'est dans les lieux bien abrités que h
saires. La chaleur extraordinaire, qui y .
les Orangers par les sucs (pi'clle leui
réduiraient à une prostration de leu)
t-ait de
clialei
; des terres. Si on
; maux irréparables
rs , quand il s'agit
s'yeflécti
rs de la ;
tout dan;
t s y m.
i les pla
lies absorbent
ie plus difficilement;
ioif; un bon arrosage
i les plaines. Sur les
uidité, les arbres ont
des rayons du soleil
nager des réservoirs
ites parasites n'osent
•osemens fr< ctc nereuxsont ncces-
•gncsans interruption, alfaiblit extrêmement
enlève et qui, sans le secours des eaux, les
forces cL les laisseraient dans uue iuaction
ciTROxXii-n. ,27
point denergic elles loitctions pliysiontant
lit (le
des nuits et
iiisi
moiiis lie
loriliiiair
, il (l<-ii„
lin et d'r
tous le..
prod'Iees
CITRUS.
tolale. Dans ces lieux priïiléjjics lli
logiques n'y sont jamais suspendues
Les Orangers plantes dans des vallons resserras ne demandent pas
d ar,-osemens ; dans ces profonds asiles les rayons du soleil n'ont la
orcc, n y testant pas aussi long-lems .[n'ailleurs. An surplus la fraicL
les rosées aboudanles y réparent les torts et les absorptions .lu jour
ration „ y étant pas aussi sensible, les Orangers souffrent moins, on
darrosemens qu'ailleurs, oi, ils sont sujets i, une transpiration e»,
estde prineipe général ,,ue, ,,nelle ,[ue soit l'exposition de l'Oran".
a ctre arrose; pour l'empêcher de souffrir, il suffit <Ie prévenir le be
eu merue tcrns les suites faelieuses d'une Immidité stagnante Du
.1 vaut mieux arroser plus souvent et peu à la fois, que rarement et avi
tusion. Les eaux destinées ii l'arroscmcnt doivent être claires, limpides et éel
par les rayons du soleil dans des réservoirs construits pour cet usa-c
Quelques auteurs, qui peuvent n'avoir vu des Orangers que dans des rapports
mexaets, prétendent qu'on voit toute l'année sur ces arbres «les fleurs <Ies IWiit.
missans, des fruits noués et des fruits mûrs. Il y a erreur, l'Oranger ne présent;
point ee ravissant tableau ; on ne l'admire que sur le Limonier et la I.imc ilonec •
eux seuls ont le privilège merveilleux de Ocurir toute l'année et d'avoir des fruits dé
tout âge. I.a végétation y est continuelle ; il semble qu'il n'y ait point d'hiver pour
eu^ et que pour eux le printcms soit éternel, car dans la saison oi. la nature
parait frappee d merue ou de mort, ces arbres enchanteurs sont parés de fleurs
en boutons, dautres qni, déjà épanouies, exhalent leur doux parfum et leurs
rameaux présentent, dans le spectacle des fruits, la suite de leurs diverseUuances
et le degré progrcssifde leur gran.leur, depuis qu'ils sont noues jusqu'il leur maturité
parfaite. Sensible et obéissant à la moindre chaleur, leur sève agit sans cesse et
le repos est inc.mnu i. ces arbres étonnans. Dans les pays voisins de la Provence
•oii le Limonier embellit les plaines et les coteaux , on y fait tous les mois la récolté
de ses fruits. Ces fleuraisons et fructificatic
s perpétuelles s
du genre Citronier
ntcai arbre
n'est au
f.:cond q
le Limonier . .
des arbres, rares i
la vérit
-Rcmo
ité, donner jusques à six ou s.qit n.ille fruits
Le Bigaradier ai,
!, que
l'Oranger ne donnent des fleurs <|„e ilans le p
circonstance qui le
intenjs.
difféi
?ncie singulièrement du Limonier et du Citronier, dont
l'un fleurit presque
toute l'année et l'autre ne fleurit que pendant l'hiver.
Il est impossible
. . . fi«r l'époque i. laquelle l'Oranger est en état de perter
du fruit, il est des contrees où il tloit fruetif.er plutôt et dans d'autres plus tard •
il est mcontestable que, pour porter des fruits, il lui faut une vigueur qu'il né
peut acquérir aussitôt partout. L
lépenddu eJ
lui dorme; .lans les pays oi. règne une ten
des soins qu'on
ratun
cultivé, il doit être plutôt en état de j
et o.'i cet arbre est mieux
ire des fr
très-estimables aient dit que l'Oranger vei
its. Quoique des auteurs
•graines u
quinzième année ou enviro.., M. Loot rz,
se montre fécond qu'à sa
nsexpri
assertion, nous dit qu'à Nice et dans'la Lis
lant sa surprise d'une pareille
oii cet i
do la fécondité, il jouitdc ce bonheur à s,
•bre étale plutôt les ch.armcs
L ' p t i i ' i u c année et quelqnef
ce dont conviennent d'un commun accor
mt; c'est
les plus habiles pépi.iiéi
la plupart des plaines sont partagées en
,tes
irdi.is. On y sait de t
qu'une plantation d'Orangers doit'chatn.e
)ar son aceroisseinent c
et produire bca..coup, et <p.e lorsque cela
qu'il y a un vice essentiel dans le sol ou
arrive pas, c'
lans la oultu
st une preuve
L à sept ans ,
ncontestable
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