r * '
In
plus grandrapporl. Ainsi donc, l'Oranger, le Lhnoniei-, le Citronicr, durent èlre
caltivcs de prérercnco, car 1rs cliarincs de leur vpg<kaiion , le bienfait de leur fécouditc,
sont bien propres a ciplivor l'altculioii, non-scuiemeiiL du cullivateur, mais du
simple amatear. Ce ruKionc à ces espèces que les premiers soins furent prodigues,
et cela par une raison bl'^ii naturelle, <iui est celle que les objets qui assurent improertain
duit
dépense
Pompel
après, e
espèces principales obtin
le même zèle.
Quoique l'Oranger
moins sous son nom, qi
que les arbres de ce genre exigent.
L'Art de multiplier les Or-nigcn
avoir des plants. Les Génois, dai
qui s'adonnèrent à cette multipli.
ouvrirent les yeux et s'approprièi'ei
commencèrent par inarcoter , et
plants ; ils eurent eiisuite rccoui
sout toujours recherches, de preierence à ceux qui exigent les mêmes
jcs, et ne servent communément cjua ihitter l'orgueil. Ainsi le Chinois, le
le Bergamottier, ne Curent inl roduits ilaiis nos contrces que long-tenis
les y accaeillit que pour diversilier le spoctacle des jardins. Les
.lepréférence, cl Ion conlii: i le; ultipl:
eilîei
soit qu'une espèce dans le genre Citronici
;t plus géne'ralemcnt connu, que nous désign<
était à peine connu, chacun cherchait et voulait
nos Contrées méridionales, furent les premiers
lion. Allenlil's et éclairés dans leur industrie, ils
; exclusivement cette branche do commerce. Ils
io procurèrent ainsi une iiuniensc quantité de
;ut que c'élait la
a l'infii
téthode pourifj mulliplie
ou cliargea des bàtiinens en entier
ns le-pays où le débit et le profit les a
;lc G-jnes <jue sont sortis les arbres le plu;
s sur le littoral de laMé.literranée, depuis leur transplantalio
multiplier les Orangers a cesse d'être un secret rescr\
.
Dans chaque Pays où les arbres de ce goure sont <
moyens d'augmenter sa propriété; chacun a fait des essais
.ion ; on a étudié les soins que ces arbres exigeaient,
qu
nces, et i
. Ces deux
icr de ces
envoyées d;
pépini
et acclimatés
L'Art de
Ligurienne,cherché les
de propagat
nature des
mieux, etl'
quatre lieue
dessus du ni
Dans le géoéral de la France .
pleine terre ; mais y actpiérant,
dans son pays natal, il doit m
arbres cultivés eu pleine terre e
détail, et nous ne nous dispenser
Dans les Provinces méridioi
culivé en pleine terre , ainsi qiv
de Ge'nes, le but des cullivatcii
les Génois avaient commence
s jeun
.tdep.
[islei
s plan.
ù l>i.
, pou
nPr
• eire
itdes
idti
il l'indusU-ic
és,chacun a
r les moyens
ntla localité, la
convenaient le
dtivé à plus de
tjuautc toises au
lins, l'esposition, les labours, les engrais qui
'est convaincu que l'Oranger ne pouvait guère èl
decii de la mer, et cessait d'être productif à cen
1 de la mer.
rOranger ne peut être placé au rang des arbres de
[lans quelques contrées, la mènie magnificence que
înieut occuper luie place distinguée parmi les
3, et par conséquent traité dans le plus grand
de parler des soins qu'il exige dans l'orangerie,
de
la France, où l'Oranger croit en liberté et est
is le pays connu sous la dénomination de Bmèi-e
;st d'avoir beaucoup de plants. Nous avons dit que
les multiplier par le moyen des marcotes ; nous
Franci
)nspas 1
aies dat
avons à nous occuper de leur propagation par la voie <les semis. Un des points
essentiels doit être nécessairement le choix des graines parmi les espèces qui doivent
les fournir de préférence.
Les graines de l'Oranger, proprement dit, ne sont pas absolument préférées
pour les semis; elles ne sont pourtant pas à rejeter, car elles procurent des plants
qui ne laissent pas d'avoir leurs avantages. Ce sont elles (]ui produi.-,ent l'Oranger
Sauvage, qui, parvenu au dégré où il doit porter du Iruit, charge considérablumcut.
Son fruit, qui a une écorce assez mincc , contient i.h.s de suc nue les autres • son
goAt est pus<léhcat,plus parfumé; il devance
avantages les graines du C.tromer obtiennent la préférence, parce qu'étant ; h ai!
rcment ph.s grosses et plus nourries, elles gern.cnt plutôt,'et les pîlus qui en proontpourl
ordmaire beaucoup plus vigoureux.
Les grai
c'est que si
nent, après avoi
abondantes. Leui
Bigaradier ; ils r(
la sécheresse de l'été,
l'on peut, avec le
" n i ' présentent un autre avantage pour être semées;
elles re.stcnt plus long-tems a se développer, les arbres qui en provient
- r ete grenes, étant en plein rapport, assurent des récoUes pins
fru.ts sont ph,s recherchés, plus exquis que ceux greffés sur le
>Mstent m.cux a 1 intensite du froid, souffrent moins, en général de
et vivent plus long-tems. L'Oranger Sauvage est l'espèce que
• - -- -s d mconveulent, propager hors des limites où les Citroniers
par giaaalion, a une tempcraturc infeneurc i celle du midi île la Fraucc
Les gtariiesdu Citronier étant, comme nous l'avons dil nlns ,1 . •
des semis il eonvieût de cl.oisic, aut™?'!;^:" T ^ ÏE
C,t,ons, <,n on „som délaissermuru- eoraplctemcnt sur l'arbre, dot, on ne les détache
qu au monrcu ou I ou veut eu.plojer la graine pour être u.ise en terre. Si on ne vent
pas 1., semer de sutte, on doit conserver les graines, detaehées du fruit, danlu,
endrou ou n, les vents n la chaleur ne puissent concourir à leur dessieatioL eê ™
nu ra, ou au ntoms retarderait leur vertu gernrin.tive. Quoique la graine d,'. Citro^
n.er soit pieferee pour les semis , elle ne doit pas l'être imlifféremment pour tous les
^rrains car il parait que dans ceu. de Nlee, Menton, San-Remo, La Lrdig i ra
y.n innlle, on donne la preferenec i. la graine du Bigaradier Sauvage et qu'on ni
l'y seme pas aussitôt que celle du Citronier. Les graines, retirées dufriùt n iv
sap,irl.me maturité, sont mises en tas, dans un endroit exposé ai, soleil „o
irles
laisser fermenter pendant liuitàdixiours; on les jette ensuite dans un 'réservoir
d eau ; .après quelques heures de macération, on sépare les graines, en clioisissant les
plus belles et les mien, nourries. On doit toujours snpprLer celles qui surnagent
Les graines ainsi choisies sont semées dans des pots, des caisses, on en pleine tcn-c '
dans un terrain uni, bien labouré, nouvellement fumé, et on les recouvre d'uu
peu de terre h^ere et sablouense qu'il faut arroser de tems en lems, s'il régne trop
de secheresse. Une températnrede dixà quiii.e degrés, au thermomèt're de Reaumn,'^
et une atmosphère un peu humide, sulliseut ordinairement pour faire germer les
semciiees en moins de quinze jours. Les .semis faits en terrine ou en caisse méritent
quelque prefereoee, en ee ,,ue les graines n'v sont point exposées h être détruites
c coté, ou a la facilité
lattendu
luoindrt
rasculaii
u qui exposerait le jeune plant
.-eut glacial suffirait pour les
, qu'il leur serait impossible
par les Courtilières qui attaqtient les jeunes ra
de les rentrer s'il survient quelque vent froid
k ses ravages ; ils sont alors si sensibles , que k
détruire, ou désorganiser tclleraeut le système
do végéter heurcuseniciit par la suite.
le de semer de préférence la
lits qui en provienueut sont
ii plus gros.
•ait pas inutile d'indiquer ici ans
lines d'Oranger, les précautions q
mt leurs deinaniles. Si lad
•s , dont la s.
est trop éloigu
TASAR.V cou iscill
assure que les plai
fruits eu sont auss
11 ne nous par
chez eux des
auxquelles ils "adi
graine du Citron Pomme d'Adam;
;i'el'fés avec plus de succès, et que 1.
doit demander des fruits bien
pendant le trajet; si par contrait
ateurs qui lîesirent semer
ivent exiger des personnes
n'est pas considérable, on
puisse se perfectionner
raines doivent être mises
I
i