CITRONIER.
il y vint augmenler !c nombre des beaux arbres de ce genre , que l'on y ciillivi
sous le règQc de Trançois Premier.
Les soins ([ue ies Orangers exigent dans la serre, et lorsqn'ils en sont dehors,
se borneut à leur faire une bonne préparation de terre ; a les nicUre dans des
caisses proportionnées à leur grosseur ; a leur formerune tète régulière ; à les placer,
dans la belle saison, à une exposition lavorable ; les meUre, en hiver, ii l'abri
dans une orangerie surfisanimcnt aorce, ]i> où la gcJee ne puisse pas pénétrer;
à les arroser avec ménagement j à les rciu-aisscr au ])esoin , et à ne les pas trop
enterrer; les rétablir des maladies ou accidens qui leur surviennent ; enfin h les
garantir des insectes nuisibles.
Ou est obligé, dans les p;iys des serres on orangeries, où la terre nat»n-elle est
souvent trop froide, d'en corriger la lenteur par ime composilion qui Ini donne, ou
à-peu-près, ce que rOraiiger trouve dans des climats plus chauds. La terre iranche
lui convient assez, mais comme elle est Irès-sujetle à se refroidir, en retenant
trop les arrosemens, il est à propos de la rendre meuble , ou de l'alleger, afin
que les eaux filtrent mieux aa travers. Une terre de cbeuevière, de pre, ou
de grand chemins, en bons fonds et servant <l'égouts 'a <le bonnes terres plus elevees,
est la meilleure ; on peut néanmoins y ajouter du crotin soc de mouton, réduit eu
poudre ou en terreau; à son défaut, du tcirean de vii-illes couches bien consommé
, le terreau des feuilles pourries ( esccplé pourtant celles des Noyers ), les
balayures des rues , des marchés où séjournenl les bestiaux, quand elles ont été
mêlées, puis exposées en tas, pendant un an, sont non-scnlenicnt très-favorables
à l'Oranger
toutes sortes d'arbres et de plantes. Le mélange se fera par
moitié, et si !
le peut l'employer aussiu'it qu'il estfail, il faut le garantir delà
pluie , qui, en
oulant, en emporterait la sève et la vertu, et pour cela, le
mettre dans ni
)S5e carrée, creusée ii cet ciVet et à portée , à l'exposition du
noril lie prélëi
la recouvrir de gazon, pour y avoir recours, aux époques
des encaissen.c
•t des denu-eucaisserncns. On est en usage, en Provence
d'avoi
de pareilles fui
les cl
dans Ja l.
sont tout autant di
écoulemens d,
pratiquée ,lan
i l'e • des propriétés, qnand elles bordent surtout
•maux par ies(|ucl< les bestiaux passent journellement. Là, on place
lies paves disposés en ligne diagonale ii travers les chemins; ce
;1KS spacieuses qui reçoivent les eaux pluviales et les
terres siipéfieuies. Ces eaux viennent se réimir à une ouverture
is h) partie la plus élevée de la fosse, où elles séjournent et portent
un nouveau sel aux terres déjà préparées. Ces espèces d'échelons ont un autre
avantage, celui de concourir a la conservation des cliemins, qui souvent seraient
détruits par l'iiupétuosilé îles eaux.
M. Thouin, dont les connaissances en agrietdture sont si bien justifiées, eonseillc
de former une terre particulière p.inr les Orangers cultivés en caisse ; il la compose
d'un tiers de terre Iranche, d'un sixième de terreau de couche, d'un sixième de
fumier de vaehe , d'un douzième de (ci re depolagir, d'un sixième de terreau <îc
bruyère et d'un douzième de pou.Irette ( cxcrc^mens humains desséchés et pulvérisés
). M. Lemoine, cliargé de l'Orangerie de Versailles, a qui j'ai communiqué
mon travail, m'u dit qu'il conijiosait ses tei
Une des premières opérations que doiv
propos de dire quelque chose sur les caisses (jui
Tout le monde sait (|a'ciles doivent être d'une
i Oj-ii
oiv.nt .subir les Oraii
nplet ou un demi-enc
;etle
n sortant de
ent, il est aaii.
lenr propc
•nt. Il faut qu'elles soient solidement établies , en bois de Chè
trois I
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raljlo
;s SI dlcs so„t grandes, IJIBII garnies il'ocnien„
•lies diiiiile, à dci.i conciles ™ dedans, et mie,
doit être lait de planches fort épaisses.
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III. pou I
boaocoii]!
les a,rosi
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utaehees. La fo
s par deb
1.13
eu deliors à
goodronne'es.
les Lan
cette loi
du
(pic qn'on leur donne ordinairement est la pin
I vnc ; néanmoins il serait peut-£are pins aïantagenx tle leur donner
de largetir yie de profondeur , attendu que les racines s'étendent
lins vers le lond, on rarement elles percent la motte, parce nue
ns j pénétrent difEcileineiit , et la elialeur du soleil s'y fait peu
s que les eûtes en jonissent ainsi que du bienfait des arrosemens-
'ailleurs présente une base plus soliile et plus capable de présenetiquo
qiùl court d'être reinersc par les grands ïcnts.
Peu de teins après que les Orangers sont sortis de la serre, il faut examiner
eux qui ont besoin d'etre rencaissés, soil parce que leurs caisses sont trop petites,
n nsecS ou rompues, soit parce que la petitesse, le jaune, on la chntc des
milles, la noirceur on le dépérissement de l'estréinitc de letirs brandies, la
enaeitc et la maigreur de leurs écorces, le peu de progrès, ou la cessation de
mr»pousses, en un mot, leur laiigiienr et leur mauvais état, montrent qu'ils
lanqnent de nourriture. Cette opération doit ctre in éc(!dée , la veille par une
mpic nioiiillnrc, alin que la terre des mottes soit solide et adliéreiite aux racines
La petitesse et le maimis état ,les caisses sont les causes les pins décisives du
rencaissement. Un dcnn-encnissenient est onlinairement snllisant aui arbres qui
Jicnvent eiicoro subsister qudques années dans leurs caisses, pourvu qu'on leur
lonrnisse de la nourriture et (pi'oa renouTellc leurs provisions épuisées. Un demicncaissenient
est un rctraiieberacnt des vieilles terres et une
velles sur les côtés et le dessus des caisses , sans déran.'
touche ani racines que pour rafraîchir ccllcs qui penvont
avec l'instrument dont on s'est .servi pour retirer les terr
arrêtées , re]diécs, rebrou.ssces contre la caisse. Il vaut mie
semens moindres et les répéter souvent, dit 51. Lr. lisnniM
arbres il se dépouiller de leurs feuilles et à souffrir du rem
Les cncaissenieiis et ilcmi-encaissemcns doivent se fai
r la
la grande pousse. Cette
est une saison trop voisi
ger aurait trop i
bstitution de nonmotte,
et l'on ne
voir été endommagées
i , et celles qui se sont
X faire les denii-eiicaisis,
que d'exposer les
=inède plus que du "
au mois île mai, ,
lal.
opération ne doit jamais
e de l'hiver; par le reiieais
•, tandis qu'au mois de
favorable , les arbres nouvellement encaissés se rétablis
pendant l'été, qu'ils ne pourraient le faire dans l'orangei.e.
U, grosseur et la force des arbres indiquent l'étendue des suppressions qu'ils
doivent subir dans leurs racines. Ou doit avoir la plus grande attention i, couper
net tout ce qui est brisé ou écorché.
Les preinicres caisses dans lesquelles on met les Orangers, doiv ent avoir environ
nu pied carré, et les plus grandes ne doivent pas excéder quatre pieils, elles peuvent
être snllisantes pour contenir des arbres asse
L'opinion assez générale, parmi les Orangistc
ses racines rc.sscrrces , aliii (|ne la tête de l'a:
Ce ne devrait être que par suite d'une espéi
I pourrait avancer une .seinblahlc opinio,
it dire que l'Oranger en pleine terre
.-ov-i'c il rantonine , qu
I cette époque , l'Oran
qui est le tems le plu
Mit plutôt, étant à l'ai
il l'c
el'c
est que l'Oranger a besoin d'avoir
ese forlilie cl devienne plus hcllc.
icehieu constatée et bien assurée
rar.sidlc élaitaumoiusplansible,
serait plus mal pl.icé que dans
Apr. rctivi icîié tout ce qui était inutile , supcrllu, brisé ou écorché daus
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