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n
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«lonncraient lieu coiuiimcllcment à (!cs variiHcs nom elles , et ccla i
La graine du Citronier ne donne quo des CiLronicrs.
D'où viennent, dira-t-on , toutes les ^nritkcs (]uc noiis admirons dan)
Chaque climat, avaol une influence parliculièrc sur les arbres, leur a
modifications différentes ; la couleur, les dimensions, la boute des iVui
aux divers degres de température j par exemple, on a beau Irai
rOranger de Maite, on ne parviendra j;
j peut »
produit. Elles
Caire distinga
Midi de la Fr
it un goût aussi agréable et
onservent, même adleurs, a
• des autres, et établir une v
ice et les pays <{ui lï
e procurant des pl.
,s jardins?
, subir des
sont dues
nple,transplanter ailleurs
avoir des Oranges d'une ecorcc aussi
antde parfum, que celle que cette ile
; de leurs qualités naturelles, pour les
:teconstante. Si on possède, dans le
àsincnt, le nombre de variétés qu'on y cultive,
cC n'a ete qi ts ; et s i on les y a pcrjieluees, ce n'a etu que par
le moyen de la grefl'e ; tous les autres essais ont été
L'Oranger cat, avec raison , rega
•de comme le plus bel arbre d'Europe; sa taille
majestueuse, sa forme régulière, sor
vert éclatant, ses fleurs, ses fruits, fixent l'attenparé
tion de l'Observateur, et le frappent d'ctonnement ; en effet, cet arbre est touj
de son magnifique feuillage ; il étale
luxe ravissant de la fécondité.
Ancien autant q ie la végétation en Asie
plusieurs contrées. C'est de lii qu'on l'a coi
iuconaues.il est égalementiudigèiieei
sans le secours deYliomme. La Sicili
état sauvage. Là il
mis uHi([uemcntà
de tonte sa liberté
On est fondé à c
duit en Europe. Tiié
de Pomme de Pet
; pendant la saison des frimats , le
nger s'y perpétue de lui-même eu
habiter des terres qui lui étaient
Amérique, où il se multiplie en épaisses forêts,
. la Sardaigiie l'aduiireiit de même dans son
gnore les lois syniétriqucs que h
rit le Continent, et, souflroiLs
•elles de la nature, en revcndiqui
et forme des forêts très-étendue.
oire que ie Limonier a été le premier de ce genre qui a été intro-
•opbraste, et après lui IMiue, parlent d'un fruit coimu sous le nom
ou de Mi'die. La description que Tliéoplu-aste en a faite est trop
originaires, il y jouit
ipr
u- ne pas présumer que les phalanges
aient pu y connaître l'arbre et le fruit
;uc a ce qui se passe sous nos yeux, poi
euses d'Alexandre, conduites en Asie, n
dont l'histoire iious occupe. Pline nous dit qu'il existe un fruit nonuné Pomme de
Perse, ou de MtkUe,(\an\cs. Orccs appellent A'i/mw l'arbre, et Kilrion le fruit.
Les Romains en c<mnaissaient les qualités bienfaisantes; Virgile, dans ses Géorgiques,
faisant meution des heureux effets que produit l'usage de la Pomme de Médie,
s'expriiue ainsi :
Animos et olenu.i Mc-.li
Ora fovent illo, EL senibus medlcanliu- anhells. YIRG. Georg. Lib. 2.
M. DELISLE a traduit ainsi les vers de Virgile :
El son suc, du vieillai-d «jui reipivc avec peine,
RalFei-mit ies pouliuons , et paifume l'baltine.
Il est certain que le Citronier croît naturellement dans toute l'étendue de laZône-
Torride : c'est lii son ancienne patrie , c'est de là ([u'un l'a transporté dans les autres
régions.
IMACBISI, Auteur Arabe, prétend que le Citron rond, ou Orange, fut apporté de
l'Inde dans les coutrces occidentalci de l'Asie, el de lii en Lgypte, postérieurement à
l'an 3oo de l'hégire ; mais il règne beaucoup d'obscurité daus ce rapport; car , soit
que par Citrous ro,
ide le fruit di
Citronic
ou celui du Liuionier, l'un
et l'autre différente
nit de rOi
;tpar
isétjucnt, eu les confondant,
ou laisse le Lecteur
ir l'arbre •
fut appoi
à cette époque.
C I T R U S .
Cequ( LOUS avons ditsucc
l'existence en Asi.
porte naturellenie
duction en Fraucc
n'est exacte, pour
habitèrent le litto
que ces peuples,
venaient habiter.
; dès-lors les Citroniers et h
•nt eue les Romains de
-e ou de Médie , nous
1 peut rapporter son in trous
présumable, si elle
Is
uctementsui la connaissance q
: de l'arbre qu'ils ont appelé Pomme de P
!nt à rechercher l'époque à laque
2. La première qui nous fixe, et qui est ai
•rait être celle où les Phocéens fondèrent la Ville de Marseilk
.ral de la Méditerrauce. Ou peut et l'on doit au moins présui
, vernis de l'Asie, auront cherché à enrichir les différons pays ni
, des plantes et des végétaux qui croissaient spontanément chez eux, et
quedes-lorsles les Limoniersontpuètre plantés etcultivés en Provence.
Il cst aussi possible que, pendant les tems de barbarie qui ont enveloppé plusieurs
générations qui se sont succédées, cet arbre ait été négligé, et même l'espèce perdue.
On u en retrouve des traces daus aucun Auteur. Fi-auAnius et, un demi siècle après
]o>,TA>-^R,voDt décrit un Oranger planté en .200 par Saint Dominique, dans le
jardin du Couvent de Sainte-Sabine à Rome, S'il faut en croire la tradition , le pied
qui existe aujourd'hui est encore le même. Il est pourtant présutuable qu'il ait été
rajeuni, de tems à autre, parles rejetons qu'il pousse annuellement. Ses /hiits sont à
JUS aigre; ils ne différent en rien de nos Bigarades ; aussi les appelle-t-on à Ron.c
MelangoUforti. Nous nous bornons k fixer à l'époque <ies Croisades celle de l'introduction
de I Oranger en Provence. On n'ignore pas que les embarcations pour cette
guerre sainte avaient lieu au port d'Hières ; et il est k présumer que c'est de ce pays
que ces arbres se sont répandus sur toutes les parties de la côte de la Méditerranée
où il était possible de les acclimater el de les cultiver. On lit dans ABEL JOVAT qui
avait fait imprimer en 1566 le Voyage de Charles, neuvième de ce nom, alors régnant
le passage suivant : « Le roi fit son entrée daus la Ville d'Hières ; autour d'icellcN'illè
» il y a si grande abondance d'Orangers et de Palmiers et de Poivriers et autres arbres
» qui portent le Coton , qu'ils sont comme forêts «. D'où il résulte qu'à cette époque
les Orangers etaient déjà très-multipliés en Provence. Ou trouve dans l Uistoire du
Dauphiné: que le Daujdiin Humbert, revenant de Naples eu i33G, fit acheter à
Nice vingt plants d'Orangers.
Quelle que soil l'époque à laquelle on doit fixer celle de l'introduction du Citronier
en France, il est très-constant que cet arbre ne fut d'abord qu'un objet de luxe et
d'agreuient ; il dut avoirau commencement plus d'admirateurs que de culti
h cause de la rareté des plants. L'art de le multiplier n'était pas encore conni
dut rester long-tems avaut de le découvrir; cependaii
à sa constitution physique, il dut y prospérer, ce qui
le naturaliser et d'en augmenter le nombre. Chacun s
prodiguer ses soins, mats on se borna à en «ivoir très-pei
s'en procurer les placèrent au
vivait alors solitaire, ou en so
•ant de leu
é peu noml;
furent connus dans les pays éloignés, et que le <
débouché, on n'envisagea plus cet arbre COÎU
reconnut toute l'importance , et l'on
Les pépinières s'établirent de tous o
les plus fertiles et les mieux exposée
pas il le multiplier. De proche ei
augmenta les anciennes.
Les premiers arbres de ce geni
furent les plus agréables et les pli
l'observateur par leur magnificence
7-
!t l'on
t, trouvant un climat analogue
dut inspirer le dcsir ardent de
'empressa de l'avoir et de lui
Les propriétaires qui purent
habitations rustiques. L'Oranger
euse ; mais dès que ses fruits exquis
•mmerce eu facilita le transport et ]c
comuie un objet de pur agrément, on en
ien<;aàs'occupersérieusemejit de sa culture.
)n accorda à cet arbre magnifique les terres
plaines furent préférées , et l'on ne larda
:hc, on fitde nouvelles plantations et l'on
ce (jui
utiles ;
, et Vc
.jrent acclimatés et qui se niultiplièrent,
:eux-la frappèrent d'abord les regards de
:péricnce apprit aussi qu'ils étaient d'un
39
n
y