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Rosa Gallica i. Pom. Dict. Knc. G. p. 278.
Rosa provincialis , var. CURT. Bot. Mag. l. 407-
EOSIER à cent feuilles, Pompon.
Fleurs larges de seize h dix-huit lignes. Corolle bien double, d'un très-joli rose.
Peu ou poinl d'e'tamines. Styles longs d'une ligne ou un peu plus , serrés en un seul
groupe j quelquefois il y en a plusieurs plus longs que les autres, sdparcs du faisceau
principal et un peu divergens.
28. ROSA nana.
ïl. ramis aculeatis, pusilUs ; foîiis é quinque
foUolis ovatis, subtiis puhescentihus, simplicitcr
dentatis Liciniis caljciiiis alterné
pimiatifidis, corolhî longioribus peibinculisque
hispido-glamlulosu ; stjlis vUlosis,
subfiiscicula tis.
ROSIER nain.
R. à rameaux petits, garnis d'aiguillons; à
i'cuillcs composées de cinq foliules ovales,
pubcseeotes en dessous, simplement dentées
; à dceoupiires du caliee alternaliveniecit
pinnatifldes, plus longues que la corolle et
hispides-glaiiduleiises, ainsi que les jicdoncnles;
à styles velus et presque rcuuis eu
faisceau.
ROSA parvifalia. Elnli. BEIT». G. p. 67? WILLD. Sp. 2. p. 1078?
Ce Rosier ne nous paraît pas devoir être réuni comme simple variété au Rosier
à cent feuilles , malf-ré les i apports qu'il peut avoir avec la vingtième variété de ce
dernier. Eu effet, il différé de cclui-ci par ses tiges pour ainsi dire bisannuelles, ne
s'clcvant pas a plus de douze à vingt pouces. Sa tige est cliargéc d'aiguillons c'pars ,
assez courts, divisée souvent dès sa base en plusieurs rameaux cpii ne vivent ordinairement
qu'une année, très-rarement plus de deux, ces rameaux se dessccljaut le
plus souvent après la fleuraisou, cl élaut remplacés par de nouveaux qui sortent de
la souche. Les feuilles sont d'un vert clair, ailées, h cinq folioles ovales, longues de
cinq h six lignes, larges de trois ù quatre, finement et simplement dentées en scic,
chargées,surleur pétiole etleur surface postérieure, de petits poils courts. Les fleurs,
naissant tout du long des rameaux, forment un long et charmant bouquet ; elles sont
disposées une à une, rarement deux ensemble, sur des ramuscules qui sortent de
la place des feuilles de l'année précédente, sont garnis de quatre à cinq feuilles dans
leur partie inférieure, et nus dans l'étendue d'un pouce ou environ sous les f]enr.s.
Le calice est monopliylle, campanulé à sa base, partagé en ciuq divisions ovaleslancéolées,
lerminées par uue pointe plus longue que les pétales : deux de ces
divisions sont simples et trois sont piunatifides , ayant deux paires de piunules. Ce
calice, ses divisions et le pédondule sont chargés de petits poils nombreux, terminés
par une glande rougeâlre. La corolle a un poucc de largeur, elle est composée
de idusicurs rangs de pétales d'un rose tendre. Les étamincs sont en très-petit
nombre, le plus souvent nulles cl toutes changées en pétales : quand elles existent
elles sont de la longueur des styles. Ceux-ci sont longs d'une ligne tout au pltis,
un peu velus, et ils forment le faisceau sans adhérer les uns aux autres.
Ts'ous ignorons quelle est la patrie de cette espèce ; ou la cultive dans plusieurs
jardins, mais en général elle n'est pas très-répandue. Elle ileurit en mai et juin.
Nous ne connaissons point la plante ii fleurs simples. JNous n'avons rien trouvé de
précis sur ce Rosier dans les auteurs de Botanique et de Jardinage; nous sonpc^onnons
qu'il a été confondu parles uns avec le lîosa centifolia Pomponia, et par les autres
avec le Rosa paivijulia.
WÊÊk