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leurs bords, un peu piibcscentes en dessous et abondammeni chargées d'un grainl
nombre de glandes roussâtrcs qui les rendent un peu visqueuses au toucher j leur
pétiole est pubescent, glanduleux, arme de quelques petits aiguillons en dessous,
et muni à sa base de deux stipules assez larges, entières, glanduh'iises en dessous
fit en leurs bords. Les fleurs sont de grandeur niedioere, purpuriucs, solitaires à
l'extremite des rameaux ou quelquefois disposées plusieurs ensemble en une sorte
de corymbe. Leurs pédondiilcs sont toujours plus ou moins hérisses de poils roides
et glanduleux ; mais le tube des calices en est souvent tout-h-fait dépourvu, et il
varie d'ailleurs quant à la forme (jui est tantôt globuleuse, tantôt ovale. Les divisions
des calices sont un peu élargies en spatule a leur partie supérieure, et au moins
aussi longues que les pétales; trois d'entre elles sont pinnatifides. Les styles velus, ii
peine saillans, forment avec les stigmates une sorte de tète convexe.
Ce Rosier est commun dans les haies et sur les bords des bois. Ses feuilles
exhalent, surtout quand ou les froisse dans les doigts, une odeur pénétrante,
analogue h relie de la Potnnie de Reinette, mais qui est ])lus forte. 11 fleurit en
juin et juillel. Nous en avons vu , dajis les jardins de MM. 1)I;SCEMET et NOISETTE ,
trois diffi'rontes variéte's h lleur semi-double. L'une était d'une couleur purpurine
uniforme, la seconde avait sa corolle rose avec des veines d'un rose plus Ibuec,
et la troisième enfin était purpui'ine avec des taches d'un rouge fonce.
3G. ROSA scpiiiMi. Tah. ii. Fig. i
B. ramis glabris, acnleatis ; fotiis è septein
yoUoUsyovatis, ovato-laiiccolatisvc, duplicalô
serratis, margine siihtîisqii
tlulosis ; caljci/iis hiciniis alteri
tifidis; stjlis suhglubris.
ROSIER des haies. Pl. ii. Fig. 2.
R. à rameaux glabi-cs, armés d'aiguillons; à
feuilles composées de sept folioles ovales ou
; g{<in- ovales-lancéoltes, deux fois dentées, glanpinnu
duleuses en dessous et en leiu's bords; à
déconpures des cnlirps alternaiiveraent pinnalilides
; à styles presque glabres.
ROSA sepium. THCIL. F1. Par. ASA. Lois. FI. Gall. AGFI. MÉRKT. FI. Par. 103.
ROSA agreslis. Sa\'i. Fl. Pis.
«.. Pediinculis caljcumtjne tuhis glabris.
p. PeduncuUs catycumque tuhis hispidis.
Nous avions d'abord regardé cette espèce comme très-distincte de la précédente;
mais ayant examiné avec la plus grande alieution les variétés et sous-variétés nombreuses
de cette dernière, nous avons cru remarquer que (|uclques-une.s d'entre
elles approchaient tellement du Rosier des haies qu'il serait bien possible que
celui-ci ne fût qu'une variété du Rosier rouillé, dont il se distingue seulement
parses feuilles plus alongées, souvent un peu cunéiformes à leur base j et par ses
styles glabres ou presque glabres, tantôt réunis en lète, tantôt un peu divergens.
Nous avons presque toujours trouvé les fleurs blanches, quelquefois légèrement
temtes de rose, mais jamais d'un rouge vif. Leur nombre varie tellement qu'il ne
peut être donné pour caractère. Nous avons vu sur certains pieds la plupart des
fleurs être solitaires, dans d'autres être disposées de deux à cpiatre ensemble , enfin
nous avons observé la sommité de certaius rameaux vigoureux se terminant par
des corymbes sur lesquels nous avons compté vingt à trente fleurs et pins. Les tubes
des calices sont constamment ovalcs-oblongs. Dans le travail que M. DrsvAUX a
fait sur les Rosiers ( i ) , il a sagement réduit ii un certain nombre d'espèces les
variétés nombreuses que quelques autres modernes avaient voulu présenter comme
especes distinctes; mais nous croyons qu'il a encore étendu trop loin la distinction
( 0 ObservntioDb crilitiuessurles Roiiersde France, daosJe journal de Bol,, sepiembre i8i3, p. 104-110.