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P L A N E R A . PLANERA.
<rapparencc, elles suiit rckmies plusieurs ensemble en petits paquets globuleux,
sessiles ou presque sessiles le long des raiiicaus. Elles paraissent de très-bonne
heure au printeins et avant le développement des fonillcs. Ses graines sont trèsfines
, contenues dans de petites capsules ovales, renûe'cs, inégales en leur surface
et groupées plusieurs ensemble en une sorte de léte.
Cet arbre croit dans les contre'es méridionales des États-Unis d'Amc'riquci MM.
MICHAUX, père et fils, Tout observe sur les rives du Mississipi, dans la Louisiane, et
sur les bords de la rivière Savenali, en Géorgie, où il croit panai les autres arbres
qui couvrent les grands marais qui bordent cette rivière.
2 PLANERA Eichardi. PLA]M':RA de Rlrliard.
P. foUis subsessilibus, ohlovgo-ovalihus, P. à feuilles presque sessifes, oblongites-ovales
crenuto-dentatis, biisi emarginatis; cap- crcnclées, dentées, cchaiicrées ii leur basu;
sulis loevibus. à capsules lisses.
PLANERA Richardi. Micii. Fl. Borca!. AMEE. 2. p. 248. PERS. Synop. i. p. 291.
Ulmus polygama. RICHAHII. Dissert, di; uîmo.
Rhanmus carpinifoUus. PALL. 1"1. RUSS. I. t. 60.
Le Planera de RICHARD, connu sous le nom vulgaire d'Orme de Sibérie, croit
dans le nord de l'Asie et sur les bords de la mer Caspienne.
Le Planèra à feuilles d'Orme est peu abondant, selon M. MICHAUX, même dans
son pays natal, comparativenient avec les autres arbres avec lesquels il croît. Sou
bois n'est employé à aucun usage, quoiqu'il paraisse avoir de la dureté et de la force.
On le cultive eu France depuis quelques années; mais il est probable qu'on le multipliera
peu hors des jardins de botanique et de ceux de qucl([ues amateurs.
Le Planèra de RICHARD mérite davantage d'être recomuiaiulé à l'attention des
cultivateurs et des forestiers. M. Miciiitx fils dit, d'après le rapport de son père,
que le bois de cette espèce était très-estinié sur les bords de la mer Caspienne, à
cause de sa force cl de son élasticité. L'arbre parvient dans ces climats a une hauteur
et un diamètre bien supérieurs à l'espèce d'Améri<jue. Le Planèra de RICHARD a
fleuri pour la première fois, dans le jardin de Trianon, au mois d'avril 1779, on il
était déjà cultivé depuis plusieurs années, sans qu'on connût à cette époque le pays
dont il était indigène
Le Planèra d'Amérique réussit très-bien en pleine terre dans le nord de la
France, quoiqu'originaire d'un climat plus chaud. Sa culture n'exige aucun soin
partirulier. Ou le multiplie de graines venues de son pays natal, ou, comme il est
encore rare, on le greffe sur l'Orme champêtre, sur lequel il réussit très-bien.
Quaud il est franc de pieds, il préféré un terrain humide à tout aulre.
EXPLICATION DE LA PLANCHE 21.
L'n rameau du Planèra à feuilles d'Orme.
CIÏRUS. CITRONIER I
CITRUS. LISK. Classe XVIII. PoljaddpUe, Ordre ![. Icosamh-ic.
CITRUS. JDSS. Classe XIII. Vicalylédones poly/ji-lalus. Ktamines
hyitugynes.
CALICE.
C O R O L L E .
ÉTA5I1KES.
Ordre X. LES OR.VNGERS.
G E i N R E .
I\Ionophyllc, persistant, à cinq divisions obtuses et concaves.
PISTIL.
PÉRICARPE
SEMEXCES.
Composée de quatre à neuf pétales ellypliquc.s, concaves, ouverts.
Au nombre de vingt à soixante, ayant leurs filaniens comprimés,
réunis inférieure ment en plusieurs faisceaux, libres dans le reste de
leur longueur, et portant à leur éxtrémitédes antlièresoblongues.
Ovaire supérieur, arrondi, surmonté d'un style filiforme, et terminé
par un stigmate en tête.
Baie charnue, recouverte d'une écorce tendre, ridée, parsemée
de petites glandes, et renfermant une pulpe cclluleuse, remplie
de suc, partagée par plusieurs cloisons membraneuses et perpendiculaires.
Ovoïdes ou oblongues, recouvertes d'une peau cartilagineuse.
CARACTERE ESSLXTIEI.. Calicc pctit, quinquéfidc. Ciuq pétales ouverts. Vingt à
soixante étamines à fdamens disposés circula ire meut en cylindre,
reunis, par leur base, en plusieurs corps, cl libres daus leur partie
supérieure. Stigraale en tète. Raie charnue, multiloculaire.
RAPPORTS NATURELS. Avec les genres Cookia et Limonia.
ËTYMOT.OGir. est dérivé du grec K.Vf;», Citronier, ctloV.., Citron; mais les
Grecs et les Latins appliquaient ces dénominations à
nous ne connaissons pas aujourd'hui.
E S P È C E S .
I. CITRUS Medica.
C. foliis ovalis, acutis ; petiolis liitearibus ;
Jlorihus purpureis y fructu plenimquè
o^-oideoi cortice ruffoso, crasso; carne
arbre que
acidd.
CITRUS Medica. var.
MALUS Medica. KM
CRIRIA Malus. BLAC
. Pin.
vv. llcrb. t.
CITRO.XIER (le Mc^ie.
C. a feiiilles ovales, aigiu's, ])orlées sur des
pcliolcs linéaires à Ociirs purpurines; à fruit
1<; plus snuvcuL ovoïde, recouvert d'une
j.cjui ('paisse, rugueuse et renfermant une
clisir acide.
D. Sp. 3. p. LA.M. Dict. Enc.
"^a tige de cette espèce s'élève en arbre J. lu haulcnr <Ie douze à quinze pieds
(0 M. ETIZSKE MICH,..L,
coinmuoicalion <li£f.5r^.ns nu'inoires tiès-coi
misloiie DU genre CITHOMIÏH , el NE vouhinl
i'.® n.rticle, pl ju iiy réj., àro nr.ipproprier leur ouvrsgf, je i]i«c/are nue ii
'S obscrviitiOBs sa
Savuns clijlingcL's h,-,Gil«ns le.L>l.,)rul ,1e le M<'.d..er,am"
médicmaux. VJi.ingcr.e, leu. ul.lué H p,op,.éié les arl^. comme leurs ui.ises domesli^cs el
n-Remo, qui, ji
.1 biui voulu me faire pan ,1
complais.
prospdrilé dt ( (1111 H fit pas tiriiigci- JU plan de hnbilej o
KM L ilKHrl iB des pi-intipdes sources lie