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cela paraît comme deux feuilles disposées I'
petitesse extrême
C I T R O N I E Î l .
dessus de l'autre. Ses fleurs, d'une
sont formees que de quatre pétales, et disposces en grap])e,
l'extremile des rameaux. L'écorce du fruit est odorante, presque verte, à peine
nuancée d'une legère teinte de jaune, et recouverte par beaucoup de petits boutons
de la même forme , de la même grandeur, et disposes régulièrement. Sa chair
est graouleuse, verte et très-acide."
Cet arbre croît à Amboine.
i3. aTRUS Madurensis.
C. foUis ovatis, aculiusculis ; petioUs liiiearibns
,• Jlorihus suhsolitariis et snhtenninalibus
; fructu globoso, loevi, exigiio.
CITRONIF.R de Madiirc.
C. à feuille? ovales, iiri peu nigiics,portéessiir
des pétioles lincaiiTS ; à flcia-s presque solitaires
et presque terminales ; à IVuit globuleux,
lisse, tri'S-pclit.
ÇAJmiS Aladurensis. Loon. FL. Cocli. 5;». LAM. Dict. Eue. /|. p. 581.
Limonellus Madurensis. RC.«PH. Ilcrb. Amb. i. p. i lo. t. 3 i.
La tige de ce Citronier u'a pas plus de deux pieds de hauteur; elle se divise
en rameaux anguleux, comprimes, étales, tortueux, et très-souvent dépourvus
d'épines. Ses feuilles sont ovales, un peu aiguës, presque entières, très glabres,
portées par des pétioles linéaires et sans ailes. Les fleurs sont à cinq pétales ,
d'une odeur très-agréable, et elles naissent presque solitaires , vers l'extrémité
des rameaux. Les fruits sont lisses, globuleux, de la grosseur d'une petite Cerise,
d'un vert jaunâtre, et partagés en huit à neuf loges remplies d'une pulpe vésiculeuse
et amère.
Cette espèce croît dans la Chine et dans la Cocliinchine, où elle est cultivée
a cause de sa beauté.
L'I. CITRUS MPIS.
CITRONIER Mpis.
C. ramis apice aculeatis ; foUorum petioUs
C. à ramcauxépiupiix iileurestréniité^àpetioles
iilatis ; floribus iixiUaribus et solitariis ;
fructu g , upice mamillato et acutis-
des fi-iiillos ailés; àflc-iirs a\illaires et solitaires
; à fniit globuleux , mameloiié au
sommet, et terminé en pointetrés-aiguë.
Limonellus: Lemon N^ipis. RUMPU. Ilcrb. Amb. cap. 3ç).
La tige de cette espèce est très-petite. Ses rameaux se terminent par une pointe
aiguë qui a la forme d'une épine. Les feuilles sont portées sur un pétiole ailé. Les
fleurs sont blanches, odorantes, axiilaires et solitaires. Le fruit est jaunatre, de
la forme et de la grosseur d'un Abricot, terminé par un mamelon alongé et
très-pointu. Son écorce est très-mince, d'un parfum très-agréable, et elle couvre
une pulpe blanche , pleine d'un jus abondant et acide. Ce Citronier est commun
dans rinde, et particulièrement au Malabar et dans l'Ile d'Amboine.
i5. CITRUS luammosa. CITRONIER mamelonné.
C. foliorum petioUs linearihits ; floribus axil- C. à feuilles portées sur des péliolcs bnéaires/
laribus, subsoUtariis; fructu subconico. à llcurs axiilaires, le plus souvent solitaires;
à fruit j)rcsque conique.
Malum. Citreum : Lemon Sussu-. Lt-mon mammosus. RUMPH. Ilerl). Amb. cap. 35.
D'après les observations de Rumphius , cette espèce n'est qu'un arbuste. Elle
parait avoir quelques rapports avec le Citronier Limonier, mais elle en difl'ère
essentiellement par ses fleurs axiilaires, souvent solitaires, quelquefois au nombre
de deux ou de trois, mais jamais portées sur un pédoncule comnuin. Son fruit
est obloûg, un peu conique, recouvert d'une écorce inégale, jaunâtre, insipide,
et contenant une cliair blanchâtre et acidulé.
Ce Citronier croît dans les Indes.
CITRUS fusca.
C. foUis ovato-oblongis ; petioUs alato-cordatis;
floribus racemosis, suhterminalibus ;
fructu globoso, scabro.
CITRUS/«jcfl. LouREino. Fl.Cochin. Syi
Aurantium acidumy Lemon Itan. DUMI
Cette espèce forme un arbre qui
C I T R O N I E R , 11,
CIinOXIEH brun.
feuilles ovales^oblongucs , portce. sur
des pétioles ailés ._
presque terminale;
Ilcrb. Amb. 2. cap.
'élève , à Amboine ,
iàfleursengrajijic..,
à fruit globuleux, rude.
lu,,t a „™ri„ge, et comenan, „„„ p„,pe ei d',,,, goû, S r ^
Ceb arbre est très-commuu à la Cuclii„chi„e. ( , ) °
RECHEKCBES HISTOWQOES, CDLTDBE, USAGES ET PROPRIÉTÉS.
ital.e, en Espagne, en Porlngal, on ne lu, a,t pas encore donné le ran» distin.no oo'll
meme dans la classification des Plantes. Les vé.étanx des ré..i„„, ,?l 1"
nn son ph,s hcnren, : . peine ont-ils été d é e o n v S " n t s e t ^^^^^^^^^
L,ra„,ortelLmné,cnclassantectarI,re,n-étaUît,netn,i,esp;.ces:ai„,i maW
tons ses el,armes et les services importans nn'il rend k la société l Onîn'ë , n,
pas encore dans les Fastes de la Botanique. ' ®
Plusieurs Auteurs qui ont donné des nonrenelatorcs sans description et sans examen
, ont copte Ittleralemcnt, et par conséquent perpétué les erreurs les " L .îes
antre., ; les espèces et les variétés ont toujours été indistincte,nent e nfond es La
pretendu quelques Auteurs qui ont cru en douner le n'rotif, en l a n t i - c T " d n"
t ^ r ^ S Î ^ ^ » - o . c l . . r r i é e p a r ta Abeilles, a di. Concourir i ^ ^ t e : : S
C.tron.cr et ,1 est dé,no„tré que, si les v.,riétés .levaient leur naissance h , , ™ cU
mda,,ge leur non.brc se se,-a,t accru prodigieuse,nent et sVeroitrait tons les ^,urs
ca, le plus ou le .no„.s t k e ç ^ . T ^ o u s s i c r e s , le™ « r o u t e s con.biuaisons,
( 1 ) Ayml eu inlenlioD de coitipiéler, aulnm qu'il UQ„S sérail
fane <-onn.i;tre à uo, Lecleti.-. uon-.riileD.eiU k'i espèces el var
d<iml«.>,ri)aysn„..l.i>a..,Tide..t quP le momcW où ellespoirron
tdière et euibellir l.-s jjrdins. I.ts ÉDIIEDRS.
( i ) tsK^re M Signor AbbaOt SeSTim, siritle dalla SUilia
possible, k genre da Citronier, nous avons cru dei-oir
enFrauce,ma,ser,core«lles qui, cull.vé«
t.commek.rscoDgéi.ères, v^géier .tir celle lerre liospit
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