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rigôureiis
CITRUS.
ans tonte l'Europe, fit pcri :ur les côtes de Gènes, à Nice, a Hi^res,
^outes les plantations d'Orangers; quelques pieds, vivans encore aujourd'lini,
résistèrent pourlant à ce fléau. La mortalité ne fut pas aussi i^énérale pendant
riiiver de 1788, quoique le thermomètre fût descendu à Gcncî ii six degrés au
dessous de la glace.
Eû coutemplant les Orangers gigantesques qu'on admire dans nos régions méridionales
, il est etoimant qu'ils aient pu lutter heureusement, pendant dj;s siècles ,
contre les vicissitudes cruelles de tant d'hivers. Cela prouve (jue dès q.ue ces arbres
ont pu y résister quelques années, ils deviennent alors assez forts pour triompher
dans la suite de la rigueur des saisons ; ain^i ce n'est que In jeunesse qui
court de gramis dangers ; passé cet âge critique, ces arbres ne craignent plus rien,
le janliu .des Ilospérides est eu sûreté du côté des vents du nord, et des fortes
gelées qui en sont la suite.
Leflet du Iroid se fait sentir également sur toutes les parties de l'Oranger
les ieuilles se recoquiilent, se roulent, se dessèchent ; les branches se crevassent,
se courbent, brunissent; les fruits perdent leurs channes, changent leur goût
sucré en un goût amer, tombent eu putréfaction peu de tems après. Les froids
les plus dangereux sont ceux qui arrivent à contre-saison et qui trouvent les
arbres trop en sève.
La neige n'est pernicieuse nus Orangers que lorsque le ciel s'éelaiicit et que
le soleil paraît aussitôt après. Dans ce cas, la médiode d'établir de distance en
distance, dans les jardins, de petits tas de paille humide, auxquels on met le feu
afin d'interposer la fumée entre le;
des plus hem'cux succès;
couverte, ou seulement p:
aa dessons de zéro , on ne
1
; solaires et l'arbre, a été couronn
après la cluUe de la neige , l'atmosphère reste
.le gros nuages, quoique le thermomètre soit
i craindre ni pour les arbres ni pour les fruits,
l'intensité du froid a occasionnés aux arbres,
i vif. Par ce moyen, o!i aura des
u des bourgeons prospères, si elle
't pas ii réparer les ravages du froid,
ue sont pas toujours aussi senluontre
il faut avoir recours au fer, (
.iiper |u:
rejetons vigoureux, si on aciù
oup rla
subsiste encore, et (pu, en croi
Les désastres cpie le froid ;
; lu
sibles. Souvent le désordre
bourgeons qui, plus tendres et pli
fanent et périssent. Le nul ne s'arrête qi
les Ihiides de ractiun du froid.
La grêle endommage beaucoup les fruits ; la mei
eux est quelquefois si dangereuse, qu'elle les fait p
]a fermentation putride.
Les vents de N. O. d'O. X. O. et d'E. N. E. cr
aux Orangers. Toutes les sommités qui sont expos
diatement de.^séchées ; les pii'd.< même de quekpi
cornu, le Limonier r.ivé, se fendent longituilinah
texture de leur bois, soit par l'elfct de là dilalali,
vents du sud n'agissent tpie par leur impétuosité
L^parer les doninuigrs
organique ne
riui ne peuvent résister a leur Ibrce. Le s.
; est de couper jusqu'au vif et au dessus
.u bris<'es, afin que l(^s nouveaux bouriicon,
les plaies. J.'.ril est .s<.
que dans le sommet des
que le reste , se dessèchent, se
ù l'épaisseur de l'écorce préserve
ssure qu'elle produit su
i- , peu de tems après,
arbre;
accidc
sèches 01
cicatriser
du nord
pour s'ei.
npc
. pari
il faut
etc eparf
.uper tra
il
ausent de très-grands ravages
•es h leur courant sont immé-
:s-uns, tels que Je Bigaradier
ment, soit à cause de la con-
>11 des (hiides intérieurs. Les
ils brisent en éclats tous les
ul moyen de remédier à ces
d'iui oeil toutes les brancl.es
, qui attirent la sève, puis.sent
•yant les fruits aj)rès un vent
est pourtant pas ;
-ersalement plusieurs Oranges dans le
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juclles on voit le désordre dans le système vasculairc des loges ; ce qi prouve
ncontestablemeut que l'action du vent froid s'y est fait sentir.
Dans les années de sécheresse, les cl.aleurs trop fortes et trop absorbantes,
;piratiou, font rouler sur elles-mêmes les feuilles qui, faute
en augi ,nt la
d'humidité, tombent, à la h
C'est aux rosées trop abondantes et dissi,
soleil trop ardent, que l'on doit altribucr l'afifecti
niers d'une sorte de rouille qui n'est dangereuse
C'est encore aux fortes rosées du prinlems et au
du midi, qu'est duc la mala-lie connue , dans le
Peleca. Elle se manifeste sur les ffrriui its par une tacli
s'élargissant et finit par désorganiser la pulpe et la fii
Un terrain trop humide, dans lequel les eaux reste
aux Orangers. C'est la que des canaux d'écoulement
saires, et on doit en conseiller l'ouvertun
avec soin en connaissent les bons effets
pourriture des racines ; elle rend les tiges lai
une teinte jaunc-pàle, et les fruits ne prem
dité est encore préjudiciable aux Orangei
et la végétation des Cryptogames parasite
igue, ainsi que les fruits.
avec trop de promptitude par uii
m qui couvre les feuilles des Citro-
.fu'autant qu'elle est très-multipliée,
brouillards produits par les veuts
de Nice, sous' le nom de
oussâtre, qui rembrunit ca
e tomber en pourriture,
stagnantes, est très-inivsible
; les pr
L'hun
>onl indisp
•iétaires qi
ité trop a
ites, occn;
isablement nécesles
parce (ju'elle favorise
dont il sera question
•au froid qu'est due la 1
;s de ce genre, dont h
entretiennent
mdaute cause la
mne aux feuilles
sement. L'humic
la propagatioa
' <'i-après.
C'est à la transition subite de la cl
la Colle ( Gomma Colla. ). ( i ) Les arbi
cesse eu mouvement par l'effet d'une continuelle
a cette maladie , et pour peu que le froid ait m
pour faire refluer la matière de la trauspi
trouve alors forcée de se faire un passage
der cette espèce de gomme d'une couleur
à l'air, devient friable, prend une saveur
comporte au feu, dans l'alkool et dans l'e;
bois, au travers duquel la gomme passe, se fe
Les animaux qui nuisent aux Citroniers sont quelques petits quadrupèdes, des
oiseaux, des vers, des mollusques et pli
Parmi les quadrupèdes, le Rat campagnol et le R.it domestique attaquent le;
semis et les fruits. Les oiseaux qui vieuueut becqueter les fruits sont les Eringilles,
dadie appelée
sève est sans
ation dans la i
1 travers l'écoj
ci la.
étation, sont les plus sujets
ertaine intensité, cela suffit
e de la sève, qui se
:t de laisser transueu
se condensant
i peu anière et se
m , comme la G
[id, se dessèche et tombe par mnrc
>ont quadrupèdes
Arabique. Le
les Fauvettes, les Mésanges, les Charbonniers, etc. etc.; mais ils ne soni
véritablement nuisibles que lors<pi'ils sont en trop grande quantité.
Plusieurs nu.llusques, tels que la Limace tachetée, la Lin
Ruban et rilelicc variable, dévorent pendant la nuit les jeun
iiiers. Il serait convenable, pour les détruire, d'étendre
de jeter de la paille auprès des vases dans lesquels le
plantés; les mollusques ue manquent pas de venir s'y
l'on en fait alors facilement la recherche, et l'on parvient
e agreste, l'IIclice
plants des Citroichc
humide, ou
= pla.
jeunes Citroniers sont
acher pendant le jour,
les détruire.
C I ) M. XoQutz assaïc que l.i Comme iie sr rencontre que bien rareineni sur I
iivoii- jsuiais vu suruuvuu il'iux, innlgi-iîsca nombreuse reclieP-bcs, eicppid pouciaul
rniiB mnliiilip n'n l'i.ni dp fàclicux , puisquo l'arbre qui eu csl aileiiil coûliiiufl à végéler
l;i Gomme ; ce qui prouve Jémonslrsli veine Qt quelle ii'alTecie qu'un.
si pas d'uu smislre pixisage, cuiumci dans la plup
:9unl puiiil aiiaqni^spav
jlïlu des lloidcs.
quekiMi-s vieux Limoniers ; mais que
poiier des fruils, comme ceux qui
^ porlioa (iu parpQcliyme
Arbi es frumers, où elle
a ®