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I46 CITROS. CITRONIER.
continuer tout liiivcr, toutes les fois que le tcms sera beau etpoint humide; c'est
aussi le moyen de ressuyer les terres et d'endurcir les Orangers.
Si la tempcrature dcvieot trop froide, on en augmente la chaleur par le moyen
des poêles, qui doivent être en faïence ou de terre cuite, et doni. les tuyaux, de
même terre, doivent traverser la longueur de la serre; néanmoins cette chaleur artifi*
cielle, pousse'e trop loin, peut nuire aux arbres en leur donnant une transpiration
trop considérable et qui, se volatilisant, retonibeen rosee dans la serre, s'attache aux
branches et aux feuilles, ce qui peut leur occasionner la même rouille dont nous
avons parlé, qui, par suite de certaines rosées qui n'ont pas le tems d'être dissipées
, l'occasionnent aux arbres de pleine terre ( i ).
Quoique les Orangers dans les serres soient soignés de plus près que ceux en
plein air, ils n'éprouvent pas moins certaines maladies qui leur sont communes,
mais qui n'occasionnent jamais les mêmes ravages, à moins qii'on ne les calcule sur
les proportions. Les remèdes à appliquer aux uns leur sont aussi efficaces que
pour les autres.
Nous n'avons rien dit des Fourmis, qui ne laissent pas de faire des ravages sur
les Orangers eu pleine terre et en caisse; elles y sont attirées par les Gall-iusectes,
dont elles mangent les oeufs et les excrémens, et qui butinent également sur la
sève extravasc'e. Pours'cn garantir, du moins en grande partie, on pourrait disposer
autour du pied plusieurs rangs d'épis de bled barbu, la pointe en bas ; cela
empêche l'animal de parvenir an sommet. Pour en affranchir les arbres en caisse,
il est bien de mettre des terrines d'eau h leurs pieds ; les fourmis ne peuvent alors
y arriver. Ce moyen a un double avantage, celui <!e préserver la tète de l'arbre de
leurs excursions, et celui de les empècîier d'établir leur domicile dans la terre même
de la caisse. A force d'aller et de venir, de fouiller, de creuser des galeries, elles
mettent des racines à découvert, facilitent des issues trop libres à l'eau des arroscmens;
en un mot, l'arbre est exposé à périr, si on ne détruit cette cause du mal.
Nous avons dit, en traitant des Orangers de pleine terre, que les jeunes plants
destinés à voyager doivent être greffés dans la pépinière. Les Génois et les Provençaux
sont eu u^age de les transporter tels dans le nord de la France et plus loin
encore. Il n'est pas inutile, en finissant ce traité, de donner quelques idées nécessaires
sur le chois du plant qne l'on achète et la manière d'en assurer la reprise.
Ces plants sont envoyés ordinairement dans des caisses • les uns sont enveloppés de
terre, d'autres avec de la mousse, et d'autres à racines nues. On ne peut assii.-er
qne tous soient susceptibles de résister aux inconvéuiens qui les entourent; il est
donc nécessaire de connaître les moyens pour être exposé le moins possible au
danger des mauvais choix , et nous supposons que le sujet offert ou achète' est
tel qu'il est aimoncé. (^clui qui le premier a l'oeil sur les jeunes plants doit choisir
de préférence ceux qui sont a racines découvertes, quoique ce ne soitpas l'opinion
générale, parce que les plants enveloppés dans des mottes, qui souvent nième
( . )Pour sugtn(-Dlfr, dnn, I,., ,
•s échaiiffi r par le moyen des poeles
e difF^r^nte, de fair
>1 C(UÙDQ Uolé5.1
?ur être nécessaire el retarder d'aiilant le
l« bdtioiens qu'on destine À recevoir ce»
on pourrai! aiiemdre à ce bui, »i, au lieu
n fare du midi, que les feaétiM fussent
liaque vilraga. On jjoiirrail aussi disposer
nioDlées sur des diasds vitrés, dn-isi^s en d^iix ou trois 1 . .
par le moyen de corde» et de poulies, à I aide de bobines el d'une maûivelle à cliaque vilrage. On jjoii
les vrtrsges dani des coulisws tiori«onuli-s ei uoiisser les r.hajsis, monté» sur de peins Touleam iiiférn-ur
kur usage. Ce qui me séduit ie i>lii», en somn^ttunt celle idée «ax amateur», ce seraïKjue le toit, ouc
élevé du cotédu midi, ([uil eut sa pi-nle du colé do nord, et qu'il format UD angle de 46 degrés, Par.
que les raj^on» du loleil porteraient di.us la serre, laiil que cet astreserailsurl'I.orizoni et toutes le»cai
biearajt, et ,1 n'y aurait d ombre que celle de» murs ou de» châssis. Si la température restait fruidc,
qui faciUleraienl
! moyen, jecr
trages avec des pRiUassom, e accoutumée, s MICHEL
CITRUS. CITROKIER.
r^s",!',,";,"' • P f " ™ ' " » ' ' - e ' c a r l é e s , ol «Ire CMou.
en achetant de tcb s„|et.,,on es „ „„„ jn '„en„ „a perçoit pas les délhnts, et encore m.oo inns ss ,
ael,„ s, on a v„ a rae.ne a deeouvert. Dans le cl.oi. qne l'on lait, ,1 fant préférer
!.. p.eds qu, ont den. bons éeossons, attendu qne cenx q„i n'en on q„'o, forme,"
rarement!,ne tete regnlière. Les tiges doivent être bien droites, lesbrall.eslvir.s
« raneher celles q„, sont sèches, rompues ou meurtries, rafraîchir celle q ";
sames ; oter tout le chevelu q„, .loit être desséché. On doit laisser ces jenue, p a t",
se rcssn,er avant de les tuettre eu terre, frotter les tijes avec nne brôsse S e t
avec morceau de drap plus doux, enfin couper les branches à si, pouces environ
mdique plus haut ; on plongera ces pots dans une couche de l'année, d'une chaleur
modérée, ou arrosera I^Semcnt pour afferuur la terre autour des ra i . l o pï
S, dans le mois de juin ce jeune plant a poussé des rejetons vigonreu, il faudra IT T, r pZi ns ddees vveeun t., Tfrdodid ». Irl est a propos de les rentre' r ' dSe b"on"ne' h! eure dan«s l'orangerie,
de es placer dans l'endroit le plus chaud , du coté des fenêtres où le L cil
donne le plus. Ou arroser, mais bien légèrement, ou ne discontinuera ces arrose
mens que dans les tems humides et pendant celui des gelées
Par .ont ce qne nous avons dit sur les arbres intéressans du genre Citronier
on peut se convaincre de la vérité et de l'exactitude de ce qu'a di^M. D . u b e Z '
le subdelegnc, que 1 Oranger est pins aisé a u.ulliplier, i, élever et k c 2 Z r
qu'on ne 'im.sine com.nunément. Tons les jardinierf j n.'ettent beane up d m "
tcre , dit-ll; et faisant croire qu'il faut un grand art, ils préteudeut que cet a X
«ige une mfinite de préparations, de soins et de préca'ntions. Non erÔvorsïes
avoir tons indiques, car tels ont été notre plan et notre but. Les détails dan Tsq ,1 ïï
nous sommes entres peuvent être applicables à nombre d'arbres deple ne t r e
et surtout à plusieurs arbres fruitiers. ue p,e.ue terre j
E X P L I C A T I O N DES PLANCHES,
Pl. 22. HatntBu en (leurs avec fruit du Cédratier, i". t,r. de lu
Pi. 23. Fig. I et 2. Cédrat des Juifs. 2'. var.
Kfi. 3,4,5. Limon lliguciia. 6-. var.
Pl. 24. Fig. ,. Cédrat de Florence. ,ar.
Fig. 2. Limette en Poire, ou Pérette. \ar.
Fig. 3. Bigarade à mamelon [lointu. ne. var.
Fig. 4. Cédrat de Salo. var.
Fig. 5. Limette de secondes Heurs. 10'. var
Pl. 25. Hameau dnBig.radicrde la Chineenlleursetcn fruits. 8".
'•• e^PS'e. pag. 68.
1 " . csp. 69.
3.. esp. 80.
esp. 7".
2.. esp. •6.
5.. esi . io3.
"P- 69.
_2.. op. 77-
2'. esp.
A
P'.