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déplaît pas. La pulpe est divisée en sept à liait loges très-pleines d'un suc acide fort
teniperé. On y trouve rarement des pépins.
Ces fruits, passes siiiipleincnl au sucre, ibnt d'excellentes confitures. On les cueille
en juillet et août, pour soulager plus prompteinent l'arbre et lui conserver les sucs
nourriciers qui doivent servir à la Iruetilicaiion de l'année suivante; aussi les cucillet
on encore verts. Cet arbrisseau parait se plaire davantage en caisse qu'en pleine
terre. Cette variété présenté une sous-variéle qui se distingue par ses feuilles paoaclic'cs
de jaune.
On culti\e aussi à S;\n-llénio, sous le nom de Bigaradier Bignelta, une variété
dont les fruits ont la ])euu lisse, médiocrement liii.san te, une ecorce aincrc, peucfpaisse,
très-cotoniicusc, dont le jus, peu al)otKiaut, est aigrelet, legèreuienL amer; les
vesiciiles qui le coiuicinient sont bien doveluppc'es, charnues, se dctadient facilement
les unes (les autres, oL tiennent fortement k la membrane conrnmne par un filament
dur et blanchâtre.
Une autre variété se présente, dont les fruits par superfctalion sont monstrueux
probablement aussi parce qu'il naissent de lleurs semi-doubles, qui sont déjà
monstrueuses par elles-mêmes.
Var. c). Citrus Bigarradia MjrîifoUa.
C. Di^arradla Jolils parvuUs, o^ato-lanceolatis ; fnictu ndnimo, globoso ; carùce pallidè
LUU'O, tenuij carne acidiilu et suhamarà.
Oranger iiaiu, à feuilles (lu Mirtc. Fid^airementChiaoh nain. En italien, Nanino da China.
^ F£im\i\tL-s fait mention d'un Oranger à feuilles de Myrte, dont il ne donne pas la
figure; il le dit exclusivement cultivé dans la (Jhinc. Depuis que sa culture a été
introduite en Europe, on l'a beaucoup multiplié en Toscane cl dans la Li"iirie.
Désirant complolter leur collection, les inipiniérisles les multiplient pour leur
commerce des plantes. 11 y en a un bel individu cultivé au Jardin du Roi. Ce
Bigaradierne différé desescongcnères (jueparses feuilles plus pointues ettrès-])clites.
On le prendrait dcloin pour un Myrte. Son fruit est très-petit, arrondi, glabre ,
d'un jaune pâle, ayant une ccorce mince, adhérente à la pulpe intérieure qui se divisé
on plusieurs loges contenant un suc acidulé mêlé d'amertume.
Var. 10. Citnis Uigarriidia rosea. lab. 'j3. fig. 2.
C. Bigarreidia , foUis oi'nto-lunceolatis ; fructu submedio et subrotniido , panlulkin depresso ;
(ipice mamillato et slellato ; cortice subcrasso, pallidè luteo ; carne vix- amurd et siibdulci.
Aurantium roseum et stcllatuin. FEIIR. liesp. p. 3y3, tal>.
liigarradu Mula-Rosa.
CiiK] petits tubercules rangés comme les rayons d'une étoile, et qui sont les
restcsdcsdivisionsducalice,au milieu desquellcss'implantela queue de celte Bigarade,
sont le caractère qui la distinguent. Ce fruit est arrondi, légèrement comprimé,
surmonté d'un mamelon obtus, un peu élargi, formé par sept à huit petites cotes
en forme de Rose. Son écorce est assez épaisse, d'un jaune pâle, contenant une pulpe
dont 1<; jus a un peu de doucein-, ce qui rapprocherait cc fruit de l'Orange; le peu
d'amertume qui l'accompagne le place parmi les Bigarades.
Dans presque toutes les espèces du genre Citronier, ou trouve des fruits qu'on
appelle également Mêla-Rusa, dénomination qui est due sans doute à ini léger
parfum qui approche decclui de la Rose, et qu'on retrouve eu en froissant les feuilles
entre les doigts.
Var. II, Citrus Bl^arrudia aciiminata. tab. l ' j . fig. 3.
C. Bi^urradiu, frue tu siibina^'iio , oi-cto ; apicc mmnillato ; cortice aiireo, non crasso ;
carne siiccosissiiiui, subacida, iubatnarà et suhpiperutd.
Bigarade à munieloii jioitiUi.
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