(a) Burnet,
TVhifion,
Scheticz.\tr,
Monti,
32 A n a l y s e d e s O u v r a g e s , I. P a r t i e .
Dans la troifième ce font plufieurs opérations chymiques,
a ve c des expériences touchant ce m é ta l, fes criftallifacions, fes
précipitations. Toutes ces clafles font partagées en paragraphes
, & l’Ouvrage eft orné de beaucoup de figures en taille-
douce. L ’A u teu r promet dans la Préface du troifième volume
de parcourir de m ême tous les Métaux, les Sels , & les Pierresj
c ’eft un grand p ro je t, §c dont il paroît fort capable , à en ju ger
par la maniéré fçavante dont il a traité le Cuivre & le Fer.
L O U IS B O U R G U E T , de Nîmes , Philofophe Natu-
ralilte établi à N e u ch â te l, a donné des Ouvrages fur différentes
matières. C eu x qui regardent l’Hiiloire Naturelle font
intitules , Lettres Philofophiaucs Jur la Formation des Sels , des
Crijlaux, fiJu r la génération f i le méchanifme organique des Plantés
f i des Animaux, a l’ occafion de la Pierre Belemnite f i de la Pierre
Lenticulaire 3 avec un Mémoire fu r la Théorie de la Terre, où il
paroît s’écarter en quelques points du fyitême des autres,& fur-
tout de celui du Doéteur Woodward. Il admet trois hypothè-
fes 3 celle des A n c ie n s , qui dit que les terres ont fait autrefois
partie du baffin de la mer : la feçonde hypothèfe établit de
grands lacs d’eau fa lé e , ou d’eau de la m e r , dans les lieux où
l’on trouve les Coquillages Foifiles. C e tte opinion a été fui-
v ie en tout ou en partie par Fracaftor, Cefalpin , Colum na ,
Boccone , L é ibn itz & plufieurs autres, qui ont joint cette hypothèfe
à celle des Anciens. L e troifième fentiment eft celui
du D o fteu r Woodward , qui croit qu’au tems du Dé luge la
conftitution du globe terreftre a été diffoute & r é d u ite , pour
ainfi d ir e , en bouillie , même les Pierres & les Marbres:
opinion fuivie par quantité de ( a ) Sçavans d’A n g le te r re ,
d ’A llemagne & d’Italie. Ces trois fentimens ont été détruits
par les nouvelles expériences, ainfi que les trois formations
des Pierres dont i l parle dans fon traité des pétrifications
avec figures, qui a paru à Paris en 1742. Nous avons
encore de lui plufieurs Differtations fur l’origine des lettres ,
le Journal des Sçavans , & autres.
Nous finirons ces Extraits littéraires par un Ouvrage , dont
les d eu x premiers yolumes ont paru en 1735 , fous ce titre ;
LocupletiJJimi rerum naturalium Thefauri accurata defcnptio, f i
iconibus arfifiçiofejjimis exprejfio per univerfam Phyfices hijloriam »
opus cui in hoc rerum genere nullum par extifit. C e t Ouvrage
Latin & François eft imprimé en grand papier , & il eft dû à
A L B E R T S E B A , de la Société Royale de Londres, & Pharmacien
macien d Amfterdam. Ces deux volumes ne répondent nullement
au faftueux titre de fon livre 3 fa mort nous privera des
deux autres L e premier contient 111. figures : les fept prem
ie r s reprefentent des fquelettes de F euilles & de Fruits j les
32. lui vantes offrent des Plantes ra re s , mêlées d’In fe fte s , de
Papillons & de Sauterelles 3 dans le refte des planches, on
voit des Quadrupèdes meles aveedes Oifeàux, des Réptiles &
quelques nids de differens Animaux. L e fécond volume peut
s appeller, félon 1 Auteur,Yerpentologie. Ces Réptiles, aulfi-bien
q u e les Viperes & les Lézards, y font dans 1 14 planches toujours
meles de Quadrupèdes, d ’O ife a u x , d’Infeéles & de pluc
’e f t | CS qîiatl'e ères font remplies de Befoarts 3
H a l l theatre le plus complet que nous ayons fur les Ser-
pems&les autres Reptiles. Il feroit à fouhaiter que l'Auteur
n e u t point mele tous les Animaux enfemble , & qu’il Y eût
plus d ordre dans fon Ouvrage 3 une table e x a é te au ro k re-
medie a cette confufïon. Sebapoffédoit un très-beau cabinet,
qui lui a fourni la plupart des deffeins de fon livre. L e troi-
e volume devoir contenir les Coquillages , les Plantes
marines , les Marcaffites, les Pierres & les Foffiles 5 les Infequatrième
q qUCS R é p n le s> deV0le»t faire la matière du
U y a encore plufieurs Auteurs , outre ceux qu’on vient de
c i t e r , qui ont écrit des Pierres, des M é tau x , des Minéraux &
UT i 0T P0Utr01t,ilns entrerdans le détail de leurs
g e s ,im ' €ren trols clafles, qui pourroient fe rapi
d e E l dlffef f nte? ™ es fous lefquelles ils ont confidéré ces
c o r n e n t £Îemiere clalIe eft celle ¿es Naturaliftes, qui fe font
r é « fB SB B des Foffiles & des Pierres figu-
i B B H Pai,Ie,r des Plerres fines, de leur b e au té , & de leurs
traitantdp I CU r*11 ^.a^on du h E G > Chymifte , qui en
BBB M B i S f l B i I s'eft « e n d u fur la génération des
îerres & des Foffiles s Bernard Paliffy , qui a découvert des
B | 9 <î ue les Coquillages foffiles n’étoient point des jeu x
■ H U M l ■ B l l — 3 Jean Kent-
man, en 1565,dans deux traites, l ’un fur les Foffiles, l’autre fur
les c a lc u ls , a fait quelque mention des Pierres fines , & c . L a
fécondé claffe qui eft celle des Médecins, fe fubdivife en deux
¡■ B i ceuxvqtu n’ont parlé des Pierres qu’en paffant, fans en
pour to u t« f ’ & K Ü aUX re^ des 1 ils emploient
PremièrePanL S>Maii ^ co£flderé ûue