F lu o r s , C oug'el aJi ou s ; Pétrifications.
Couches C r is tu lis e e s a p e /lé a ? F lu o r m e ia /lty u o
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O r y c t o l o g i e , I I I . P a r t i e .
fer, de vraies pétrifications : ce n e font que des corps pierreux
formes dans les eaux de la mer par des vers appelles
Polypes. “
Ces pétrifications connues fous le nom de Madrépores
que l’on avoir placées parmi les plantes marines, telles que
Alga marina, Çotyleduni marinum, Eric a marina, But bus mari-
nus,, Sertularia,Fucus,Varec,Goémon,&c. en font aujourd’hui
feparees , & on leur attribue une autre origine. L e nombre
de tuyaux & de pores dont elles font compofées, les loges où
l’on a vu renfermés des vers & des polypes de m e r , ont fait
prefumer qu’elles étoient l’ouvrage deces Infeétes. Les obfer-
vations en ont convaincu , & ont découvert que ces cellules
etoient les loges des animaux qui y' avoient féjourné. Ainfi
on pourrait les appeller des polypiers : tels font les Madrépores,
les A c ro p o re s , Millepores, Retipores, Frondipores,
Fungipores, Corallotàes , Tubulaire s, Lithofhytesrfungites, ou
Champignons; Cerebritet, ou cerveau humain ; Mancandri-
tes, M o rille s , (S ille ts , Amaranthes, A g a r ic , Efcara , Bonnet
de N e p tu n e , & autres corps marins , dont la matière
pierreufe , oifeu fe , ou de co rn e , eft très-différente de celle
des pétrifications de terre.
L a figure 5e , par exemple , eft une pétrification marine , Plan. 14
ou un corps d u r , analogue aux champignons de mer : fa fu- Fla- s-
perfide eft toute couverte de petites lames hériflées& couchées
de champ les Unes contre les autres ; ce qui forme un
compartiment très-régulier.
On voit encore a la figure S. une efpèce de L ith o p h y te , pIÜ 6 m.
ou un Coralium nodofum, dont la partie bo ifeu fe , ou de cor-
n e , eft recouverte dans fes interftices d’une matière pierreufe
& dure ; ce qui rend ce corps de deux natures tres-diffé-
réntes, fuivant le nom qu’il porte. Ces interftices ont été
pleins de petits animaux fabricateurs qui n’exiftent plus.
Les anciennes obfervations faites fur l ’origine & la formation
du C o r a il, font les mêmes que celles du (a) Comte Mar- H
ally 5 les nouvelles faites fur les prétendues fleurs du C o ra il, f h h ““ >eu
ont détrompé les Phyficiens. C e corps pourra bien fuivre le
jort des Madrépores placées par plufieurs Naturaliftes parmi HiiWianam*
les plantes marines , & qui font reconnues aujourd’h Lli pour marina ■
être l’ouvrage des vers ou des polypes. Un ( é ) Moderne a £u’ ‘
voulu décider la queftion par de nouvelles expériences. Il viùlino d<£
définit le Corail une végétation marine , fans feu ille s , fans Venetia,
S f ij 1750•