(a) Le même
Auteur a traduit
tous les
Quvragesd’A-
rifiote dans la
même langue.
2 A n a l y s e d e s O u v r a g e s , I. P a r i t é .
» fon Françoife les noms Latins tout entiers, fans les bigarrer
>>& changer pour leur donner une cadence F rançoife. Il veut
» de plus que les Hiftoriens confervent le nom des Hommes
» tels qu’ils font : car en les métamorphofant pour les garber
» â la G recque ou à la Rom a in e , nous ne fçavons où nous en:
» fommes & en perdons la connoiflance.
L e plus ancien A u teu r qui ait traité de l’H iftoire Naturelle-
eft A R IS T O T E . L ’ordre chronologique obfervé dans ce tte
analyfe demande que l’on commence par ce Difciple de Platon
, qui fu t ch e f des Péripatéticiens 8c P récepteur d’A le x an dre
le Grand; ce Prince lui envoya des fommes immenfes pour
fournir à la dépenfe de fes recherches, 8c pour avoir une hiftoi-
re exaéte de tous les animaux. I l l’a écrite en l’an 384 avant J.
C . èn dix liv re s , que Théod ore (a) G aza , G rec de nation, a le
premier traduits en latin. L g premier livre traite de la diveriité
des Animaux ; le fécond de la convenance qu’ils qnt entr’e u x
8c de leurs différences ; le troifième des parties qui fervent à la
génération on trouve dans le quatrième livre les genres
d’Animaux qui n’on t point de fa n g , où il eft parlé dans le s
fix premiers Chapitres des Coquillages teftacés , cruftacés,
ainfi que des Poiffons mous.: L e cinquième 8c le lixième livre
traitent de la génération de tous les A nim au x ; le feptième des
marques de la Puberté des garçons Sc des filles »; il parle dans
le huitième livre de la différence des a ¿lions Se des alimens
propres à tous les Animaux , de leurs maladies , de leurs remèdes;
8c dans le neuvième , de leurs.inclinations naturelles,
de leur adreffe , 8c des eaufes des inimitiés perpétuelles
qu’ils ont les uns contre les autres. L e dixième L iv re eft le
plus court, 8c il e ft regardé comme le fupplément du feptième.
Outre ces dix Livres ,,il y en a quatre autres qui examinent
les diverfes parties des Animaux Se les.raifons qu’on en peut
donner ; 8c cinq Livres de leur génération , où A riftote traite
des différens oeufs des Animaux , de leur manière de les
couver , de leur reffemblancé , du tems de mettre bas leurs
petits , de leurs différentes fenfations, de leurs p o ils , de leurs
couleurs , de ceux qui ont des dents 8c dés Animaux qui ont:
du lait.. Ariftote y reprend Démoerite ,. Empedocle 8c les-
autres Philofophes, de n’avoir pas bien jugé de la génération;
du mâle 8c de la femelle. Il y a encore un L iv re de la démarche
ordinaire, des A n im au x , 8c un autre de leur mouvement.
C e détail n’eft point ici hors de propos , puifqu’îi n ’y a pas.
u n féul de ces Livres où il ne foifc parlé des PoifTons mous ,
ftes Coquillages teftaees 8c des cruftacés qu’il fuit dans leuÎ
fo rm a tion , leur génération , leurs habitudès , 8c leurs nrin-
c ip ak s sciions. Parmi le grand nombre d ’Ouvràges de ce Phi
lo fo p h e , nous avon^ quatre livres des Météores ,- où il parle
a la fin du dernftr dès M in é rau x , des M é tau x , des Pierres
k m & au f r S CS * r " 1 3t r lb Y !a ,génération à (a ) la cha- (*) E* h;s
leu r & au froid , ainfi qu au fec 8c à l’humide» On n’v trouve ?““ “ pcr
1 1 . f i H !es A n im au x , en rapportant dans le même Cha- corpus omne
pitre leur génération | leuts a v io n s , 8c leur nourriture, diffé- !? T m e*
remment de § que l ’on fait aujourd’hui dans un O ™ K t '
Animal Onel Pardculier I v o i r e de chaque « B p *
Animal. Quelques erreurs qu’on attribue à Ariftote , on né
peut lui refufer 1 honneur d’avoir le premier entamé une fî
grande matière; on commence même à le goûter 8c à le fuivre
plus que jamais» 5 U1
d’Z S m ? P f IR A f T E ’ Pbj lofoPbe G re c - difciple de P laton &
fui v i n S B B i ,dans la 1*4 O lym p iad e , a compofé,
vant D iogene Laerce, b eaucoup d’ouvrages, parmi lefquels
011 remarque une hiftoire des Plantes divifée en «hx Livre s; elle
a e tc traduite en latin par plufieurs Auteurs. L e dixième livre
n e fe trouve pas dans toutes les éditions , 8c il eft divifé en
S t a u x 6 o ù k d r traitC du g ° Ût i , emmPrtnctpum fap&o rdise e ij,lo, daemuarr duèms Voddo“-
ü p j ,euX » g ce § ran<a homme qui a fi bien parlé
k n r é nnteS ’ ” “ “ L* aucune defeription , de maniéré que
V fÊ t S i préfent à la connoiffance
d e p n t d habiles gens qui l’ont commencé. On ne doit pas
“ t é t r a d S 9 1 qU1 " lanqTUC à f? n £raké deS^ PierresI qw a H k f V
d’abord I j - r 111/ Ü 1 L a ë t,d ’Anvers ; il y expofe '"'««¿’A«
d abord la différence de leur matière 8c de celle des Métaux » M
dont il attribua ainfi nn’Afîft«* i r • , , ’ Franfots,d’a*
au frnirl r ^ A ,r ' “ .o t e M formation au chaud 8c frhUTr*d*-
m,i L. U Al s P )erres font diftinguees en fondantes, en celles
qui le b rû lent, qui fe g ra v en t, qui fe tou rn en t, dont les unes Z wa,‘W
W a c i l e s à fendre , telsque les Pyrites 8c les F k o r s , â f f i i
fe parle enfuite des Marbres *
des A lb â tre s , des pierres de co u le u r , parmi lefqu e lks il nomme
1 Em e rau d e , la S ardoine, l’E fca rb o u c le , 8c le Saphir ; des
c é a S & s k n f la ’ qUJ ^ 9 * ^ f e f é parerenmorceaux
8c s enflamment comme des charbons.On trouve enfuite