xij D i S. c o u r s P r é l i m i n a i r e
terre , divifés en trois clafles j fçavoir , les Terres , les Pierres
fous le nom de Litholog ie , tiré des deux mors Grecs ,
AiUos, La f i s , & xàyas rfermo, partagées en quatre genres , dont
on trouvera le détail dans le Difcours Préliminaire fur les
Pierres. Enfin les S e ls , les Soufres, les Métaux & les Minéraux
terminent cette fécondé partie.
Les Folïïles étrangers à la terre fout expofés dans la troi-
fième p a r tie , partagée en quatre clafles : la première con-
(a) On les tient les (a) vraies parties des. Animaux pétrifiées > la fecon-
nppeiie les ¿ e . célles: des V é g é tau x ', la troifième , *vraies parties . c , . , & , r ' \ les Pierres poreui fes
¡¡es Animaux, lormees dans la meroC amenees lur la terre : on trouve dans
pam pse ce Ja quatrième clafle les Pierres qui çroiffent naturellement
Us * Animaux î* *# ^es Animaux , les Vég é tau x & les Minéraux.
même pétrtfi és, j Qn a rapporté , autant qu’on a pû , au fujet des Foflîles u t
£»*, llomcnc^acure ¿es Auteurs-cités en marge j la fingularité de
msPiemsqui ces noms , traduits & accompagnés d’une petite defeription ,
n’en fine que auroit pû fans cela les faire paroître fuppofés.
i empreinte. Lecteu r trouvera à la fin de, cette partie un catalogue
des Foflîles répandus dans, toutes les Provinces de France*
(S) Enume- c ’eft la traduction d’un petit (b) livre Latin , que l’A uteur a
ranoms Foilî- en 17 c i . en faveur des Etrangers. On doit être indullium,
quæin 1 \ r • > -r i> a
omnibus Gai- gent pour les fautes qui peuvent s y trou v e r , puiique lA u -
hæ Pxovmcus teur eft le premier François qui ait donné une Hiftoire géné-
tenamb”1 ’ raie des Foflîles de.fon pays. De nouvelles recherches dans
m s°.parijiis. les P ro vin ces, d’excellens,Mémoires fournis par les Sçavans
17P' qui réfident dans ces. cantons, l’ont mis en état de l'augmenter
çonfidérablement., & de le faire reparaître plus digne dei
l ’attention du Leéteur.
On n’a pû fe difpenfer d’inférer dans ce-, volume ce qui
avoit déjà é té imprimé dans la Conchyliologie au fujet des
Pie rres, avec les, quatre Planches qui les. accompagnent.
C e tte matière encore plus étendue que la C on ch y lio lo g ie ,
y étoit très-refferrée ; pour contenir tout ce qui la Concerne ,
elle eût formé un trop gros volume : il fallut donc -remettre
à.en parler plus: amplement dans la fuite. Plufieurs Sçavans
étrangers en écrivirent même à l’A u t e u r , & fe plaignirent
que cette partie ne fût pas auifi étendue ni auflî méthodique
que la Conchyliologie : ces raifons jointes à l’engagement
pris avec le Publie , demandoient beaucoup de recher;
ch e s , pour répondre au favorable accueil qu’il avoit bien
voulu faire à la Conchyliologie,
s u r l’ O r ï c ï o l o o i b . xilî
Il y a plus de dix ans que ce volume étoit annoncé dans le
premier, & il eut paru p lu tô t , fi l’on étoit sûr aujourd’hui
de la marche qu’on doit tenir dans la Phyfique. Lés opinions
nouvelles font douter de ce qui paroi-flbit le mieux établi
jufqu’à préfent. Enfin tout change de forme & prefque de
nature fous la plumé hardie & aéeifiye de nos Phyfiçiens
modernes : il femble qu’on s’ennuye' de raifonner toujours
lur le m e t » ton -, on cherche à fe fingülarifer, & les Sciences
, ainfi que-les h ab its , font fôumifes à l’empire de la mo-
i 6 u t c^ans ce Fccie lumineux que du nouveau , dût-
il effrayer la ra ifo li, Se fapper lés fondemens les plus refpé&a-
bles de la Religion. L ’A u teu r très-éloigné de ces fentimens,
paraîtra peut-être trop attaché à celui des bons Phyfiçiens,
tels que Boerhaave & B o y le : il ne laiife pas cependant de
confulter 1 e xp erien ee , & d^adhérer aux lumières qu’elle peut
îepandre fur plufieurs doutes ; il ne craint, pas moins de tomber
dans les nouveaux fyftemes , qui font fi füjets aux variations,
que les corps Académiques évitent fa'gement de prendre
aucun parti dans ces fortes de matières. Les Bélemnites,
par exemple , dont l’origine partage encore tous nos S çavans,
font a la veille de changer de nature •. on leur a trouvé une
îacine au pied j ce qui pourroit bien les faire croire des plan*
t e s , aulieu de quelque partie d’animal. Il en eft de même du
.Corail, que des Phyfiçiens doivent aller de nouveau examiner
dans les lieux où on le pêche. Q u ’on ne foit donc point étonné,
fi l A uteur fur ces fortes de fyftêmes né paraît prendre aucun
parti 5 ileftime allez fes Leéteurs pour ne point décider, il veut
leur referver ce plaifir : au furplus ces difputes littéraires ne
peuvent produire qu’un très-bon effet ; elles nourriffent l’émulation
, & l’on fçait que c ’eft elle qui a fart naître les A r t s .
qui nous eng ag ea étudier les principes des S çience s, 8e.qui
nous aide a les développer.
C e volume eft orné de vingt-deux Planches , fans y comprendre
les quatre qui étoient dans la Lithologie ; ellcs re-
prelentent les morceaux les plus intéreffans de l’Hiftoire Na%
tu re lle , & tout ce que les Foflîles ont pû fournir de curieux
dans chaque genre. L ’A u teu r ,fa n s les avoir copiés dans aucun
livre des Naturaliftes , à l’exception de deux ou trois
morceaux introuvables, lesachoifis dans les plus beaux C a binets
de Paris j fa Collection mênîe qui eft: uombréufe en a
iourni la plus grande partie.
ci i j