514 O r y c t o l o g i e , I I I . P a r t i e .
lz) Ferrante racines , fans pieds.. L a matière en dehors eft fillonneufe Sc
Imferate affu- pleine de rides ; l’intérieure eft pleine 8c reticulaire , remplie
i g i g l i ! de petits vafes ronds [ 8c de cellules couvertes d’un fuc blan-
Pemetjam châtre , qui devient enfuite roux 8c rougeâtre : ce iont les
fon hipire du ce llules des polypes qui travaillent à former le C o r a il; c e f t
d u C e Z l lZ par le moyen dé leurs oeufs qui font blancs , 8c q u i , com-
Wormmt, me de petits grains mous 8c imperceptibles , lortent du po-
damfen un- , & s’attachent à des corps durs fur lefquels ils tom b en t,
f^ëdé'dTc"- y forment de nouveaux polypes , 8c delà ¿accroît le Corail
rail noir, pag. ^ pes branches. Res adhnc fubjudice. On attendra que des expériences
réitérées confirment ce que cet A uteur vient d a—
(b) Rienneft \v
ancer
d'avoir du Co- L e Corail appelle Lithodcnîron par les Anciens > & en
rail de toutes £*n ç uraiium Coralium , Coralium, eft tantôt rouge , tantôt
lOnmetdaCe- blanc , quelquefois de couleur de chair ; il y en a meme
railrougedans de (¿*) n o ir , nommé par Pline Antifhates, qui elt tres-rare-
i - ' f ic * Comme le Corail parvient par différens degrés au beau rou-
% cm Hanche ge , que Tournefort appelle RubicisndiJJïmum , on connoit.
que Fon fait 5 qu’il a pu. palier du, blanc par tous ces degresi
v li't'ie ttfi jufqu’au rouge. L e Corail, va d’abord du blanc au blanc-
de cuîffon, il cendré j il devient enfuite jaune : enfin il pâlie par neut dit*-
devient cou- teintes de rouge , jufqu’au rouge parfait,
couleur M»»« I l eft à préfumer que la plupart des Coraux crament blancs*
fonce-, couleur au fond de la mer ,. 8c qu’ils (é) rougiffent enfuite. Deux
t T t i r t t r preuves■ é tablirent cette conjecture ; la première eft qu’on-
le noir ; mais tire du Corail blanc de la mer , quoique plus rarement que
on n’ a fü en j r o u „ e ;
faîumetunoir L a fécondé preuve eft prife d’un rocher (d) , fur lequel a
ni de blanc. c r û du Corail blanc y qui eft un des plus beaux morceaux
(c) Rhofnei qu’on puiffe voir en ce .genre. Il a n eu f pouces de haut fur
dit Hem fon 7 c pOUCes de large. Ce, C orail fort rameux imite un vieux
tien, que le chêne rabougri ; il eft tout blanc 8c un peu ocute. On le voit
corail ne rou- fortir du haut d’un. rocher, charge de differens morceaux de
^ttii^ii^dÀns Corail en pltifieurs endroits marques A A A > avec des»
/a perfeftion vermilleaux B B >. des coquilles C , & même d& l eponge D ?.
& dapfa ma- acJbérens & répandus de tous, côtés. , . ,
Dans l’intérieur des rameaux blan cs , & à leurs extrémités y
JLÎ71Z on vo it le Corail rougir en fept endroits différens U |
Rocher dam fon écorce e ft reftée .blanche , 8c le rouge qui en. fort n elt
faCoileaion. pas au(j[ v j f que , celui des autres branches y ce qui prouve-
PtAH. ï ,. que le Corail a différentes nuances de rouge , jufqu’à ce qu’il
R o c lie r de Corail B l anc
P r é s id e n t- H o n o ra ir e au. P a rlem en t-d e Paris ■