M A D R E P O R E S .
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O r y c t o l o g i e , I I I . P a r t i ï . 36*
Méditerranée, fur les côtes de Sicile 8c d’A fr iqu e , près le Çap
Nègre : on en pêche auffi beaucoup à S. Domingue 8c à la
Martinique.
U n A uteur ( a ) prétend que la racine ou le pied de ces la] Marfii-
corps eft o rdinairement renverfé , Sc tient au haut du rocher, h > PaS-I0»-
8c que les branches pendent ainfi que celles du Corail ; mais é ’ " 7'
ce fait lui a été contefté par d’autres Naturaliftes , 8c l’expérience
l’a détruit : iouvent ces branches ne font qu’une
m a ilè , qu une couche qui s’étend allez loin entre deux eaux.
L ’aliment s’infinue par toutes les parties latérales de la plante
, qui végète indifféremment fur toutes fortes de corps fo-
ü d e s , de manière que la racine eft la p lan te , 8c la plante eft
la racine > il eft donc certain que les branches de Corail 8c
des Madrépores peuvent venir en tout féns.
• L a tige de là Madrépore , félon D on a ti, eft compofée de i j
lames, qui traverfées par d’autres, vont à la circonférence >
lex trem ite des branches eft faite en entonnoir chargé de
ftries, qui gagnent le dedans rempli de cellules où fe logent
des Polypes extrêmement petits, qui travaillent à former ,
par le moyen de leurs oe u fs , d’autres Polypes, 8c enfin la Madrépore.
L a plus commune de toutes les Madrépores eft b lanch e , 8c
s’appelle Pfeudocorallium, ou faux Corail : eile reffemble au C o rail
blanc j 8c fes branches couvertes de plufieurs trous étoiles
, pourroient fort bien la faire nommer Corail blanc oculé.
C ’eft une fubftance pareille à celle du Marbre , légèrement
rayée dans toute la longueur de fes rameaux, 8c couverte de
petites cellules autour de fes branches , où fe logent communément
des Po lypes, avec chacun un couvercle fait comme
un verre à boire , que l’animal ouvre 8c ferme quand il veut
prendre fa nourriture. Donati remarque que les Polypes qui
habitent la cime des rameaux , n’ont point de cou v ercles ,
8c qu’ils travaillent à perfectionner leur ouvrage , ainfi que
font , les teftacés pour former leurs coquilles,
V o ic i celles qui font décrites chez les Auteurs.
Mille fore, production pierreufe, formant un buiflbn avec 7 « ^
plufieurs tige squ i partent d’une même racine , 8c garnies de *?W§
tranches percées de quantité de trous ou de points , ce qui
les rend rudes au toucher. V o y e z la fig. 6. Planche 22. - Fig. e.
Madrépore «m p u fe avec des b ran ch e s , formant un ar- ItANCHE p
pufte,
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