420 O r t c t o l o g i î , HT . P a r t i e .
Dans celles du Château de la R o c h e , à cinq lieuës de la
même ville , on trouve des Limaçons différens, des Buccins ,
des T o n n e s , des Cornes de trois pieds de diamètre, des H uîtres
, G ryp hites , 8c beaucoup de Gloffopètres.
Il y a dans les coteaux de Grammont, vis-à-vis de T o u r s ,
des Rajlellum très-gros.
Dans les carrières de Saint-Avertin , ce font des Moules ,
des Boucardes 8c des Poulettes. On en trouve de pareilles le
lo n g du C h e r , dans un banc nommé E co rch e v e au , dont la
pierre blanche que l’on tire porte le nom.
Les M ou le s , les Arches de N o é , les Coe u r s , les Peignes
& les Tellines fe voient dans les carrières de Bouré 8c de
Mon tich ard, à dix lieuës de Tours.
; Celles de la Roche fourniiTent des Peignes d’une efpèce
iingùlière ; ils font ftriés profondément 8i fort épineux. On
y trouve aulfi des pelures d’oignons.
L e s carrières de Saint-Blancay, à quatre lieuës de T o u r s ,
donnent des olfemens 8c des vertèbres de poiifons.
Dans celles du Pont de la M o t te , à une demi - lieuë de
T o u r s , fe voient des vertèbres femblables à ceux des Morues
, qui forment une petite fallière.
Dans les carrières du Château de la Gidonièré , aux portes
de la ville de la Chartre-fur-Loir, on a vû des olfemens
femblables à céux de l’homme.
A u village de Sainte Catherine , à cinq lieuës de Tours ,
les carrières appellées P o n t-n eu f, fourniflent une Pierre qui
n ’e ll qu’un F alun folidement pétrifié, dont on a bâti plufieurs
Ponts.
On trouve dans les bois de Beaumont-la-Rance , à cinq
lieuës de T o u r s , des monceaux de mâche fe r, qui défignent
qu’on a pû tirer autrefois du fer de quelque mine vo ifin e , 8c
l’y forger.
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L’O R L É A N O I S »
Avec les Pays du Blaifois ¿r de la Beaujfe, le Char train, le
Puyfaie, la Sologne cr le Vendomois.
LA Terre dite la Source, aux portes d’Orléans, fur le bord
du L o i r e t , fournit quelquefois d’alfez beaux Cailloux
colorés 8c tranfparens,.
Dans les vignes d’O liv e t, gros Bourg proche la Source , 8c
à une lie u * d’O rlean s, ce font de petites Pierres rondes 8c
tranfparentes, qu’on fait tailler de même que les Cailloux
médoc.
Les cailloux de la terre de C h â teau -N eu f, tirés de la L o ire
, à fix lieuës d’O rléan s, étant ta illé s , font eftimés pour
leur brillant.
O n vante beaucoup des Pierres arborifées , qu’on trouve
dans la terre d’A v a ra y , proche la ville de B o iig en cy , à fix
lieuës d’Orléans.
On a découvert dans le même pays une mine qui paroît
Contenir C u iv re 8c Argent 5 mais on n’en a pas encore fait
m m
Dans une autre Terre dite Morainville , fur le chemin d’E -
tampes, on trouve des Cailloux épais, environnés d’une lar-
* e incruftation pleine de petits cailloux brillans j une crif-
iallifation très-brillante, faite en pyramide, en occupe le dedans.
Dans la plaine d’Etampes, on voit des Pierres faites par
deifus comme des macarrons : d’autres plus de re lief ont la
forme de grappes de raifin 5 il y en a qui font remplies de
Buccins rioirs 8c blancs : d’autres imitent les amandes , ou
s’élèvent en gros monceaux détachés l’un de l’autre. H y en
a qui approchent des écorces d’oranges, ou q u i, comme des
cailloux a llon gé s, forment des cavités 5 d’autres font couvertes
d’Huîtres. On y voit des gazons de terre rempli«
de Tellines , de Came s, de Peignes 8c de Pierres numifma-
les. C e font quelquefois des Cornes d’Ammon , des Nautiles
criftallifés, des Peignes , des Huîtres , des G ry fites, des
P o u le tte s , des Pelures d’oignons 8c autres fragmens de co