P ierres fact
ices.
(a) L'Art
de laperrerie,
par Neri Florentin
j avec
les notes de
tÇunkelChy-
mijîe de Lou-
venjlren.
L e nouvel
Art de la Ver-
riere , 1 7 j z .
pag. 178.
182 O r y c t o i »o g i s , ï ï . P a r t i e .
e au, qui vaudra 1200 liv. parce qu'ayant plus d’étendue ,-ii
paroît davantage.
Quand une couleur ja u n e , v e r t e , b le u ë , couleur de rofe
e ft généralement répandue dans un Diam an t, elle l’augmen-
të confidérablement de prix j çes Pierres ainfi colorées font
extrêmement rares.
Il n’eft pas difficile de diftinguer les Pierres'fines d’avec
les faufles j leur,poids feul 8c la dureté font de fûrs garans-
qu’elles font véritables. Quelque habile que foit un Lapidaire,
il ne peut jamais concilier le poids d 'une Pierre avec fa couleur
qu’il imite allez bien. Ordinairement e ’eft à la pefanteur 8c
à la lime qui ne mord point fur les Pierres fine s, qu'an les
diftihgue des faufles. L e s habiles gens les connoifient à la
feule infpeétion , fàns les déchâflér. On connoît encore la
dureté d’une Pierre au po limen t, 8c en la préfentant fur la
rouë.
L e s Pierres fa ilic e s , ou faufles , font les Pierres de.compo-
fltion , comme le S tra s , 8c celles que l ’on vend au T em p le ,
qui ne Je cèdent qu’en dureté aux Pierres fines.
V o ic i la manière d é fa ire les Pierres de-compofltion, donc-
les procédés varient fuivant l’habileté de l’ouvrier.
A y e e du fable blanc 8c g ra v e leu x , en y ajoutant des couleurs
, on fait toutes les faufles Pierres.
Du Verre 8c du Criftal mis, en poudre , avec un p eu de
Minium, donne les-Emeraudes.
(a) K un ke l donne les compofitions fuivantes : l’une eft
une poudre de Pierre à * fu fil, noire , c a lc in é e , ou du Sable
avec du S a lpê tre , du Borax8c de l’A r fe n ic ; l’autre confifte
â prendre 8 onces de Criftal de V e n i f e , 6 livres de Sel de
R o q u e tte , 1 livres de S e l , pu Sucre de S a tu rn e , en faire
une pâte ou fritte , 8c y mettre des couleurs.
On fâit {’Emeraude 8c le Béril avec de l’écaille de C u iv r e ,
la T opa z e aveç du Saffre , le Saphir 8c le Grenat avec le
Saffre 8ç la Magalaife. Une livre de Cailloux fort b lan c s , ou
d u Criftal de ro c h e , 8 onces de N i t r e , 4 onces de Borax ,
2 onces d'Arfenic blanc 5 le tout mis en fufion à un feu fort
v i f , vous donnera un Criftal qui fervira de bafe aux autres
Pierres.
Faites fondre à un feu très-violent fix onces de C r ifta l,
une once de Safran de V e n u s , deux grains d O r fulminant,
vous aurez un Rubis. L ’Orpiment cuit avec du Verre faic
14. A » R Y C T O L O G I 6 , II. PARTI E. i 8i
femême effet. Quatre onces de ce C r ifta l, dèuxoncesde M i-
ntum, un fcrupule de Safran de Mars , donneront une C h r l
folite. Les Emeraudes demandent ub m élange du même Crif-
9 1 >s d “ . Cu lvre ; du Safran de Mars | ou de la
Chaux ¿ a r g e n t , 8c dix grains de Verd-de-gris.
A v e c de la diflblution d’argent dans l ’efprit de N it r e , j'ai
forme dos v e in e s , des taches 8c dès figures de différêutes eoU
leurs fur le Marbre , le C r ifta l, lé Jafpe 8c l’A gathe II faut
auparavant expoler la Pierre au Soleil pendant quelques heu!
M b J B « v em en t. L'efnrit de V in , l’huile de
même effe fu i H I H H i I B meme effet fur les Agathes. P o u r les C§oormn amlien eGs,u toten ffûe nfte lret
de Colcothar ou Vitriol calciné , dont on fait fécher la poudre
q u o n delaie avec de l’eau gommée , pour en d e E
k fîgu re au pmcean fur la Pierre. O n ia laiffe enfuite fécher“ HBfliBi ^ 1BB fous la s o u f f le : on la re- H M fl MI9 B B I cra'nte que le feu ne cafle
hla Mnature ne ltromlpuel Hperfon|ne.d. e couleUF I ™ais M M de,
Les Pierres fines, opaques, qui font la 2= efpèce des Pier
n o u r T d ’ M B H M I comparables aux précédentes opaques
pour la dureté H l ’é c la t ,. le j e u ,, la variété , le brillant - on
& celles 1 ' I BU 5 ceiles qui p re n n e n t le p o li , EISMBI M M É ^ S ! Le. premier article corna
Ò l i . E spèce..
i ■ P ^ L u . v a n t e s , laT u rq u o ife , la Malachite, le
PierrVnlnÎ I S l d e sAm a zo n e s ,d e Lapis L a z u li, la
Marbres P que I le Granlt ’ 1e Porphyre-, l ’A lbâtre , 8c les,
i c r . A r t ic l e , .
B M M d* Perfe Sc. dé Turquie tiré fur le bleu ■ 9 t u r .
Et H 7 BMM; Pline la nomme Lapis aïrix-ufa., quod airi QOOise.
? ' 7a aU-en rapporte des chofês hors .de toutè cro.yan-
I 9 M 9 H 9 9 M M I pâlit au doigt d’un,mort
M H M quand elle eft: portée par S
nouvelle 9 9 ,n c?n imee Par plufieurs, (*) Auteurs.. L a M M. Car
k i t rerhe A 6 f.nCj lc verdit en peu de tems.j, ce qui. u°‘-
lefte Ht f cclle de: 1 ^ c ien n e roche , dont le bleu c é -
quiv^en/yiu ^u cu n .meiang e- C n appelle Tnrquine , celle
mines d e T ° 11, a d«c °uvert en L an g u ed o c d e s
urquojfes blanches & jaunâtres , qui ne devien—