i o A n a l i s i d e s O u v r a g e s , ! . P a r t i e .
tura , della qualità , grandezza , bellezza , ér virtù Loro. Ve-
netia 1565. Il parie dans le premier livre de la matière des.
mix te s , & fpécialement de celle des Pierres fines, de leur formation
, de leur couleur , de leurs figu re s , de leur tranfpa-
rence 8c o p a c ité , de leur dureté & tendreté ;'enfin de leur poids.
O n trouve dans le neuvième Chapitre le m oyen de diftinguer
les vraies Pierres d’avec les fauffes. Il n’y a que fix Chapitres
dans le fécond Livre. L ’A uteur examine d’abord fi les Pierres
ont des propriétés & des vertus ca ch é e s , £c de quelle manière
elles peuvent les communiquer aux hommes. Il a raffem-
blé dans le quatrième Chapitre le nom des Sçavans (qui ont
écrit fur les Pierres, 8c dans le cinquième un alphabet de leurs
co u leu rs , par le moyen defquelles on peut parvenir à' con-
noître leurs noms. L e fixième Chapitre contient la defcription
des Pierres par ordre alphabétique 5 on y trouve leurs noms
avec leur é tymologie , leurs couleurs, leurs différentes fo r te s ,
le-moyen de connoître les m eilleures, le pays d’où elles viennent
, enfin leurs propriétés. L e troifième livre roule fur les
Graveurs des P ie r r e s , le nom de ces anciens A r t ifte s , les figures
qu’elles rep ré fen ten t, le rapport qu’elles ont avec les
Signes céleftes , leurs fym b o le s , leurs vertus 8c les induirions
qu’on en tire. Dolce a fait comme bien d’autres ; il s’eft approprié
l’ouvrage de Camille L é o n a rd , Médecin de Pefaro ,
imprimé en 15 1 1 ,fous le titre de Spéculum Lapidum 3 il l’a feulement
traduit du Latin en Italien avec très-peude changement.
F R A N Ç O I S R U E U S , Médecin de L i l le , a donné en
1565 , un traité des Pierres , intitulé degemmis aliquot, iis pra-
fertim quarum Divus Joannes Apojlolus in Jùâ Apocalypft memi-
n it, de aliis quoque , &c. libri duo. Il expofe dans le premier livre
divifé en trois chapitres, la génération des P ie rres, leurs
propriétés 8c la caufe d’où elles les tirent. Dans le fécond livre »
divifé en deux parties, on trouve dans la première treize chapitres
qui parlent de treize Pierres fines, rangées dans le même
ordre que leur a donné S. Jean dans le pénultième chapitre
de fon Apocalypfe 5 la feconde partie comprend en quatorze
chapitres les autres Pierres , comme le Diamant-, l’A gathe , 1a
Turqu oife , la Cornaline , l’Aimant 8c autres : il finit par le
moyen de diftinguer les véritables Pierres des fauifes. C e t A u teur
qui fuit l ’anciènne Ph yfiqu e , en adopte les erreurs, ainfî
que les vertus imaginaires des Pierres.
A N D R E ’ C E S A L P IN » d’A r e z z o , Médecin de Clement
A n a l y s e d e s O u v r a g e s , I. P a r t i e . n
VIII. donna en 15 8 3 , parmi plufieurs ouvrages fur la Médecine
8C fur la Ph ilofophie , un traité des Plantes divifé en
feize livres tres-eilime, quoique fans figures. Il compare les
femcnces des Plantes aux oeufs des A n im au x , 8c c ’eit le pre
mier <jui ait difpofé les Plantes par claiTes. C e Phyficien a
-donne un Ouvrage fur les M é tau x , qu’il a divifé en trois livres.
L e premier contient en trente-quatre chapitres les T erres
, les Sels , les Bitumes, les Aluns 8c autres Fofliles. Il eft
parle dans le fécond liv r e , cortipofé de foixante-cinq chapitre
s , des Pierres & des Crîilaux : il commence par les S ile x ,
les Cailloux , les Q u e u x , les Marbres , les Pierres fines, les
Criltaux ôc les Pierres trouvées dans les Animaux 3 les autres
1 lerres font mifes de fuite fans y obferver aucun ordre : il
parle de 1 e tymolôgie des noms des Pierres , 8c s’étend fur
leurs propriétés. L e troifième liv r e , partagé en vingt-cinq
chapitres , regarde les Métaux 8c tout ce qui s’en fépare. C é -
lalpin peut etre regarde comme un des meilleurs Auteurs
que nous ayons fur i’Hiftoire Naturelle.
^ ^ ^ S C O L U M N A S B *a g ran<le Famille des Colon -
nes ,8 c Médecin de l’Empereur Rodolphe II. enrichit la
République des Lettres en 1592 , d’un traité des Plantes ,
intitule tpvToQr.aa.yos , fwe Plantarum aliquot hijloria , divifé en
I chapitres avec des figures en cuivre ; on trouve à la fin
un petit traite , qui a pour titre , Pifcium aliquot Plantarumque
novarum hijloria, dans lequel il donne la defcription de quatre
Poiffons, 8c de huit Plantes rapportées par Diofcoride.
II compofa en 1606 un autre Ouvrage fous fe nom de minus
cogmtarum, rariarumque noftro ctelo orientium jlirpium Ecphrafis j
stem de Aq/uatilibus aliifque nonnullis Animalibus libellus. L e
petit traite des Animaux aquatiques 8c terreftres eft compofé
de quarante-un chapitres , où il eft parlé des Poiffons mous
, £e f l a q u e s Coquilla ge s , tels que la Tuiiée , le L ep a s ,
le B u c c in , le N a u t i l e , la Porcelaine , les Tonnes 8c C o n ques
Iphenques; on y trouve auffi plufieurs Fo'ffiles étrangers.
bon excellent traité de Purpura parut en 1 6 1 6 -, il eft di-
vile en vingt chapitres , dont le premier, qui parle de la coquille
appellee 'Pourpre, eft le plus étendu : on trouve dans
les autres quelques Plantes ra re s, Ôc les Coquillages fuivans 5
le b a b o t , le B u c c in , le L e p a s , les Limaçons , les P e ign e s ,
la coquille foffile du C o q 8c de la Poule qu’il nomme concha
rarm anomta vertice rofirato, le grand peigne convexe dans
B i j