i f i O u r c T o i o G i E , II. P a r t i e .
Mead , les deux plus fameux Médecins de ce tems. Vous n’a.
v e z rien à craindre, me dirent-ils ; ce charbon plein de Sou-
fre 'e ft très-balfamique pour la poitrine : raifon peu goûtée
par un homme qui la fentoit alors très-oppreflee. Quelques
promenades hors de la v ille , l’eftomac bien cou v e r t, beaucoup
d’exercice , beaucoup de T h é chailerent en moins de
huit jours ce mauvais air.
T R O I S I EM E GENRELES
M É T A U X
E T L È S M I N É R A U X *
I E s Métaux & les Minéraux ont les mêmes principes,
& l’on peut dire que les Métaux font des Minéraux épurés.
C e ne font point des corps organiques, mais des corps
terreftres , foffiles , mixtes , durs, fufibles, duétiles , malléables
, & qu’on peut fondre , étendre & forger fur l’enclume »
en quoi ils diffèrent des Minéraux , qui n’ont qu’une partie
de ces propriétés : ils ont cependant quelque chofe de commun
avec les Métaux; c ’eft le brillant & la pefanteur : cet
éclat vient de ce que leurs parties qui font maffives , réiîftent
à l’action de la lumière & la réfléchiflènt.
De tous les corps , les Métaux font les plus lourds ; leurs
parties font fi intimément liées les unes aux autre s, que la
grande aétivité du feu peut feule les diffoudre. (a )U b .} .
Il y a des Métaux du r s , comme l’O r , l’A rg e n t , le Cuivre m Pemnt.
& le F e r ; d’autres font mois, tels que l’Etain & le Plomb : ImPer- chai ‘
un feul eft , pour ainfi d ir e , liquide , c ’eft le Vif-Argent. ' 3‘
(a) Céfalpin d i t , que les matières métalliques font toutes 1 lc],Malî rf
r t t ». a I • * r ^ l exbertence de
aqueules. Un autre (é) A uteur les croit vaporeufes : en effet M.Humfort,
on ne fond au feu que les matières humides congelées par m,
le froid , Si l’on ne peut mettre fous le marteau que des ma- JJfh
tieres d’une nature douce , qui proviennent fûrement d’une m<>yen d'un
qualité humide. Une preuve que les Métaux viennent d’ex- ^ “ r l‘ ‘.
halaifons , c ’eft que dans un grand feu ils fe diffipent la plû- ’v ‘r “l'm ‘
part en vapeurs ; l’expérience du V if-A rg e n t, & même celle crP ûit
de [c] l’O r , expofé au miroir a rd ent, en ont convaincu les '¿“»rmmvts
plus habiles Obfervateurs. en même nu-
Plufieurs penfent que le Soufre Si les matières mercuriel- u",^‘,m“vo,r
les font les principes immédiats des Minéraux : ce n’eft point
a l’eau feule , félon Agricola , qu’eft due leur nature , mais tiàum ¡fa
a l’eau coagulée & mêlée de différentes matières. Ils ne fe ï^rVMul-
reduifent point en eau quand on les fond ; on n’y trouve quer> DoSteur
qu une humeur mixte qui coule Si s’évapore. *? fë||||ijji j
■Les Métaux font rarement purs; quelquefois l’Or Sc l’Ar- ^¡sciences. ’
M m i i j