APrès la defcription de toutes les richeffes naturelles répandues
dans l’U n iv e r s , quelle fuite paroît plus convenable
, qu’un catalogue des Folfiles qui fe trouvent dans
toutes les Provinces de France ? C e t Ouvrage a ete donne
en Latin en 1 7 5 ï . fous ce titre , Enumerationis Fojftlium qux
in omnibus Gallia frovinciis reperiuntur Tcntamma. Plufieurs
perfonnes ayant fouhaité que l’A uteur eut donné ce t O u vrage
en François , il le préfente aujourdhui traduit en
cette L a n g u e , corrigé dans beaucoup d’endro its, 8c augmenté
des recherches que les Phyficiens de plufieurs Provinces
lui ont communiquées : ces additions donnent un
nouveau luftre à ce T r a i t e , 8c le rendent certainement plus
intéreflant pour le Lecteur.
Pour fe conformer au goût du f iè c le , qui eft de lire tous
les Ouvrages en François , on a été oblige de francifer plufieurs
mots Latins de Folfiles , tels que Gryphites, Gryphite >
Bucardites, Boucardesj Echinites, Echinites j Echinitesfpatagi,
Ourfins faits ?n coeur j Tubulites , Tubulites 5 Buccinites, Buc-
cinites : les exemples ne manquent pas de plufieurs Phyficiens
qui les ont ainfi traduits.
L ’A u teu r renouvellera ici la p roteftation qu’il a déjà faite
dans le Prooemium de fon Catalogue L a t in , qu’il n’eft point
garant des Mémoires qu’on lui a envoyés des différentes P/o-
vinces qu’il d é c r it , 8c qu’il n’a pû parcourir en perfonne 5
il s’e il toujours adreile aux meilleurs Phyficien s, 8c aux Naja)
On ne turaliftes les plus en réputation dans chaque pays : leurs (a )
"titem poim noms qUj vont fû iv r e , indiqueront les fources où il a p u ifé ,
’s'ilvlm’qni & doivent lui épargner la cenfure des Critiques.
ont fourni les Les Mémoires pour la Haute-Normandie ont été four-
mlTr'eTé^ti n 's Par le C a t , Docteur en Médecine , premier Chirur-
font**inféré? gien de l’Hôpital de R o u e n , des Académies de L o n d r e s ,
dons eédition de Madrid 8c de Rouen. C eu x de la BaiTe font dûs à M. Da-
1751.' le d , demeurant à V alogne. L a Bretagne vient de M. A b e ille ,
fameux A vo ca t au Parlement de B re ta gn e , 8c grand Phyfi-
cien. Les M émoires de l’Anjou proviennent de M. Paulmier,
Doéteur en M éd e c in e , Doyen de la Faculté , 8c Profeifeur
de l’U r ive rfité d’Angers. L a Touraine a été fournie par M.
Burdin , Receveur Général des Fermes du R o i , de la Société
Littéraire de Lyon 5 8c par M. Boulanger , Sous-Ingenieur
des Ponts 8c Chauffées de cette Province , tous deux habi-
O r y c t o l o g i e , I I I . P a r t i e . 389
les Phyficiens. Pour le Berry , nous le devons au R. P. Dom
Giraud , Religieux Bénédi&in à Marmoutiers ; 8c à M. A u -
douls , Do&eur en Médecine à la Châtre. L e Limoufin
eft dû à M. de Varennes , Doéleur en Médecine à Limoges.
Les recherches pour la Rochelle & le pays d’Aunis viennent
de M. de la Faille , Contrôleur ordinaire des guerres à la
Rochelle , A vo ca t au Parlement de Touloufe , & de l’A c a démie
Royale des Belles-Lettres de cette ville. Pour la Sain-
tonge & l’A n g oum o is , c ’eft M, F o re ftie r, Doéleur en Méd
e cine , & Confeiller-Médecin du Roi à Saintes. M. de Seco
n d â t, Secrétaire perpétuel de la Société Littéraire de Bordeaux
, nous a communiqué les Mémoires de la Guyenne.
L a Provence vient de M. L ieu tau d , Doétenren Médecin e,
de l ’Académie des S cience s, 8c Médecin de la Charité de
V e r fa ille s , conjointement avec M. T a i f y , Confeiller du
R oi en la Sénéchauflée générale de Provence à A ix .L e Lyon-
nois eft dû à M. Reinaud , Do&eu r .en Médecine , 8c de la
Société Littéraire de L yon . Pour les mines du même pays,
on les doit à M. Blumeflein, Concelïïonaire des mines de F o -
re ft, 8c de la Société Littéraire de Lypn. L ’A uvergne vient
de M. D o z zy , Maître Apoticaire , 8c de la Société L ittéraire
de Clermont-Ferrant : le Bourbonnois, de M. M ich e l, Do-
éleur en Médecine à M ou lin s , ainfi que de M. A rm e t, D o -
cteur en Médecine à G an n a t, même Province. L e Nivernois
eft dû aux recherches de M. l’Evêque de Nevers , 8c à ce lles
de M. L e v e rm é , de la même ville. M. Varenne de B e o f t ,
Sécretaire en ch e f des Etats de B ourgogne a fourni cette Province
, 8c l ’on doit la Champagne au R. P. Dom Sebaftien
Dieu-donné, de l’A bbaye d’Hautvillers, ainfi qu’à M. V ia lle t ,
Ingénieur du Roy. Les Mémoires de la Lorraine viennent du
R . P. Dom George , Profeifeur de Philofophie à M un fter, 8c
de M. l’A b b é C h ar ro y er, habile Phyficien. On doit ceux de
la Province du Toulois àM . le Comte de Treffan , L ieu te nant
Général des Armées du R o i , Commandant à T o u l ,
8c Membre des Académies de P a r is , de Londres 8c de Berlin.
M. G ilb e r t , Curé de S. H ila ire , 8c Doyen de Baune-Ies-
Dame s, ainfi que le R. P. Florence de Pontarlier, Capucin ,
Lecteur à P o lig n y , ont fourni les Mémoires pou: la Franche-
Ç om té .L ’Artois vient de M. Bultel, Préfident au Confeil Souverain
d’Artois j 8c de M. de G ra n v a l, Confeiller au même
.Çonfeil. L e célèbre M. Schoepflin, Hiftoriographe du R o i , 8c
C c c iij