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les bois d’A z y , L im on , la Garde , près de Saint-Pieire-lè-
Moutier, M e z iè re s , V illa t e , les bois de Dcjnzy 8c des Pivo-
tins, Carcaut 8c Saint-Lazare.
On compte pour principales forg e s , fituées pour la plu part
fur les bords de la rivière de Nièvre , la forge de M é e ,
celle deDomp ierre , Beaumont-la-Ferrière, les deux forges
8c la fonderie dépendantes de la terre de Sauvage , manufacture
d’Ancres pour les vaiffeaux du Roi ,8c ceux de la Compagnie
des Indes. L a forge de G u e rin y , Prémery 8c fon fourneau.
Celui de Ch aillant, la B e lou ze , P o ifeu x , G u e rign y ,
Demeure , le fourneau de Chantemerle , celui du Sauvage.
L a forge du Gué-d’HeuilJon, celle du Pont Saintours, la Forge
neuve.
Sur la rivière de L o ir e , où fe joint la N iéu re , font les forges
8c le fourneau de Charbonnière, la fenderie de Thiaut 8c
autres.
Sur les petites rivières de L y x e u re , d’Acolin , l’A u b o is ,
Cramain, Paranches, Beuron , T alle van n e , l’A co lâ tre , Au-
tra in , font fituées les forges d’Im’phy ; celles de V a llo t te , la
groife forge de Briffàut, à trois lieuës de Dé cize , la forge
n eu v e , celles de P e rra y , la grande forge de Corbelins 8c fon
fourneau, celle de S au za y , de l’Epau , l’Eminence, de V e r gers
, le fourneau de C h an d o u x , les deux forges de Saint-
V in c e n t , les trois de Ravaux » 8c le fourneau du même nom.
Dans les carrières du Vernay 8c de C h a lh u y , à une lieuë
de N e ve rs , iont des Pierres très-folides, qui renferment une
grande quantité de coquilles pétrifiées.
L a carrière de C ôn e-lu r-L oire , 8c celle du Prieuré de Saint-
R eve rien , à fept lieuës de Nevers , donnent un Grès très-dur,
qui fert à ce qu’on appelle l’ouvrage du fourneau, qui eft le
plus expofé à l’a&ivite du feu.
Sur les coteaux de Pouilly. on ne trouve que des Pierres
à fu fil; maisà deux lieuës de D é c iz e , près d’un hameau qu’on
appelle Mortiers, fur les bords de la L o ir e , il y a une carrière
de Sablon b lan c , qui fournit aux Manufactures de Nevers
la matière principale du vernis de leur fayence.
On voit fur les bords de l’A ilie r , à une lieuë de Saint-
Pierre-le-Moutier , une carrière de fable d’une qualité bien
fupérieure, fervant au même ufage ; on le tranfporte à Paris
8c à Rouen pour les Manufactures de fayencç.
L a carrière de Plâtre blanc, veiné d’un rouge couleur de
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ro fe , à une demi-lieuë de la ville de D é c iz e , à quelque diff
tance de la L o ir e , eft très-remarquable.
On trouve du charbon de terre dans la Paroiffe de Thian-
g e s , à deux lieuës de cette ville ; rien n’eft fi recherché par les
Taillandiers 8c les Affineurs d’Orléans. Les morceaux paroiffe
nt couverts d’une feuille d’Or ou ¿ 'A r g e n t , qui au fourneau
ne donne que du Soufre.
Il y a de pareil charbon c la ir , 8c reffemblant au J a y e t ,
dans les environs de la v ille de Nevers. On y trouve auffi des
Ourfins en forme de Cceur, des Moules 8c des Boucardes pétrifiés.
Les Bélemnites creufes ne font pas rares fur les bords de
l ’Ailie r,.v ers le chemin qui conduit à S. Pierre-le-Moutier.
O n trouve dans le Morvand, à demi-lieuë de la Roche-Mi-
la y , un Marbre blanc veiné de noir , avec des efpèces de
morceaux détachés qui paroilTent incruftés, 8c qui font un
très-bel effet. C e Marbre difficile à travailler coûte le double
du plus beau Marbre. On y voit auffi des Pierres un peu
raboteufes , parfemçes de veines brillantes, à peu près comme
celles qui font dans l’Antimoine.
Dans la Paroiffe de C h am v e r ,à une lieuë de D é c iz e , eft
fituée une mine de charbon de terre très-abondante, qui
fert à toutes les forges du Nivernois.
On trouve des Cailloux allez curieux fur un côteau qui
e ft ‘à Château-Neuf.
A u V a l de Bargis, 8c à fix lieuës de Ne ve rs , les Coquillages
foffiles , tels que lesOurfins, les Boucardes, les Pe ign es,
y font en abondance.
L A B O U R G O G N E E T L A B R E S S E .
ON prétend qu’il y » des mines d’Or 8c d’Argent près de
Châlons-fur-Saône , dans les lieux dits Prety 8C Sens.
Saint-Léger de F ou che re t, & AlizéSaint-Renne , qui font
deux villages du Diocèfe d’A u tu n , poiledent quelques parties
de ces Minéraux; mais on n’en fait aucun ufage.
A un quart de lieuë de la ville de Montcenis, à fix lieuës
d’Autun , on exploite avec fuccès une mine de charbon de
terre, qui n’eft qu’à vingt pieds de bas.
Q q q ï i j