DISCOURS PRÉLIMINAIRE
S V R
L’ORYCTOLOGIE
iivct icuib principes aemeurent ca-
chees dans la (à) Majefté de la Nature , félon („) Natuf*
quelques Philoiophes j jufqt^a. ce que la ré- , mot
flexion ou le hazard les découvre & les met- Tu^dlmU
te au grand jour. Combien fommes-nous donc Préface du
redevables à ceux dont les travaux tendent à 37e- Lhrc.
dévoiler les tnifteres de la nature ! C ’effc le feul moyen d’afler-
mir la certitude des connoiflances humaines, & d’en reculer
en quelque forte les limites.
Bans le nombre infini d’objets qui compofent cet Univers,
on découvre une variété furprenante. L ’homme fans {b) com- \i) M L
prendre ces merveilles éleve fon efprit vers chacun de ççÿ exteri inda-
objets , invente des divifions , des rapports , des combinai-
fo n s , & tache de raflembler fous certaines efpèces , des cho- nuo. neTi'-
les qui lui parodient fi oppofées entr’elles. Enfin par une pit
chaîne de connofffances qu’il s’eft rendues propres, il com- mémif "îv,*.
parc toutes les branches de cet U n iv e rs , quoiqu’il en ignore Hiji.Nai.libl
les caufes immédiates, & range par une gradation ré fléch ie , 1-
chaque chofe dans la place qui lui femble la plus convenable.
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L a Phylîque & l’Hiiloire Naturelle qui ont des rapports
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