
nières sont attachées au bas du corps et se dirigent obliquement
en avant. L ’espace compris entre les extrémités des apophyses
épineuses ettrarisverses, l’angle très-ouvert quelles forment
ensemble est rempli par les muscles nécessaires au mouvement.
Pour vaincre la résistance de l’eau, pour donner l’impulsion
à des corps d’un grand volume, il est inutile de remarquer
que l’énergie des puissances locomotrices y devait être portée
au maximum.
Les vertèbres coccygiennes du premier rang ou de la région
sacrée ressemblent aux vertèbres lombaires, par l’inclinaison
des apophyses épineuses; mais leurs apophyses
transverses sont horizontales et s’attachent au milieu du corps.
On observe aussi des apophyses inférieures, articulées en
chevron à l’endroit de la réunion des vertèbres. Voyez p q w x
de la fig. 7 pl. XLII.
Les dernières vertèbres coccygiennes n’ont pins d’apophyses
transverses : les apophyses épineuses commencent de
plus en plus à se raccourcir ; elles se reclinent en arrière ;
les inférieures deviennent plus petites. C’est ainsi que les
quatre faisceaux de muscles étendus sur les lombes se réunissent
en deux vers l’extrémité du corps : cette démarcation
est constante dans tous les animaux, mammifères, reptiles,
ou poissons, qui se servent de la queue comme instrument
de natation.
La colonne vertébrale de notre dauphin est composée de
sept vertèbres cervicales, de treize thoraciques, de quinze
lombaires et de vingt-cinq ou vingt-six coccygiennes, faisant
en tout soixante-neuf ou soixante-dix vertèbres. C’est parmi
les cétacés que nous connaissons celui dont l’échine est la
plus longue , car nous verrons,à l’article du marsouin, que
ses proportions sont moins longues d’un septième.
L ’épaule des cétacés diffère de celle des mammifères terrestres
par sa grandeur relative et par l’arrondissement du
bord spinal. L ’apophyse coracoïde est très-allongée : son épi*
ne, au lieu d’être implantée verticalement sur le plan de l’épaule
, est couchée de manière à couvrir une partie du
muscle surépineux, compris entre sa concavité et l’apophyse
coracoïde.
Le muscle sous-épineux est composé de deux portions ;
l’une supérieure s’attache à l’humérus., au-dessous de l'insertion
de la portion inférieure : leurs tendons se croisent en o ,
fig. i , pl. XLIIL
Le triceps est simple , les portions analogues au court ex<
tenseur et au brachial externe manquent.
L ’acromion se rapproche, dans le dauphin , beaucoup de
la partie supérieure de l’épaule. Il y était réuni par un prolongement
cartilagineux. Cette partie est relativement moins
développée dans le cachalot et reste plus éloignée de l’omoplate
; la structure de ces parties dans le marsouin est plus
analogue à celle du cachalot, comme les f igures de la pl. X L IV
en donnent les preuves : nous renvoyons nos lecteurs pour
les détails à l’explication des figures.
L’épaule du cachalot est sensiblement plus longue dans
sa direction horizontale que celle du dauphin ; le diamètre
vertical de cette dernière s’élevant presque au- double : une
seconde différence consiste dans son aplatissement : l’épaule
. du cachalot étant très-convexe s’adapte mieux à la surface
bombée du thorax.