
Fig. 4- Vertèbres cervicales d’une autre espèce de dauphin.
Les deux premières vertèbres sont soudées ensemble , comme dans le sujet
précédent j aussi l’apophyse supérieure manque à la troisième, dont la partie
annulaire n’est pas fermée.
Les mêmes caractères indiquant les parties correspondantes, on pourra
recourir à l’explication de la fig. 3.
Fig. 5. Ce sont les vertèbres cervicales d’un dauphin marsouin presque adulte. Ici
les apophyses supérieures des trois premières vertèbres sont soudées. L’atlas
a son corps séparé de l’axis par un défaut de continuité visible à l’intérieur
du canal médullaire y. v. et £. , comme à l’extérieur jusqu’en ç et S-. Cette
séparation , qu’on observe dès la naissance, ne paraît jamais s’oblitérer.
Nous renvoyons, pour l’explication des caractères , à la fig. 3.
P L A N C H E X L I i .
Les premières figures de cette planche donnent les contours des vertèbres
cervicales du marsouin nouveau-né et de quelques grands cétacés.
Fig. i et 2. Ces deux figures donnent la confirmation de ce qui a ete remarqué
touchant la structure des vertèbres cervicales du marsouin, fig. 5 , pl. 4 X*
Ce sont les trois premières cervicales encore cartilagineuses , mais soudees ,
comme on en voit le profil dans la fig. 2.
a. b. c. d. La partie annulaire.
Les apophyses supérieures n’étaient pas développées. L’ossification était à
peine commencée dans les fosses condyliennes, en k. m.
o .p . n. Rudiment osseux qui doit former le corps des trois vertèbres déjà
soudées dans ce très-jeune sujet.
k. I. La séparation de l’atlas et de l’axis.
Fig. 3. Vertèbre cervicale d’un grand cétacé du Musée britannique, dessiné par
l’auteur en 1785.
N. B. Comme l ’axis n’y tient pas , il est à présumer qu’elle appartient au
genre des baleines.
La distance entre les apophyses transverses de F en E est d’un pied et
demi, ou un peu moins de cinq décimètres. Ces apophyses sont terminées
en pointe.
La largeur des fosses condyliennes de C en B est à peu près de 3 déci?
mètres et demi ( i 3 pouces).
G. L’apophyse supérieure.
II. D. Le canal médullaire.
JK. I. Trou pour l ’artère vertébrale.
Fig. 4* Cette vertèbre, conservée dans le Musée As tsmoïéen d’Oxford , est
réduite à la moitié de sa grandeur naturelle.
A. La partie antérieure.
E. F. Les sommités de la partie annulaire étant restées ouverles, il faut présumer
que c’est une troisième, vertèbre cervicale d’un grand cétacé de la
famille des baleines , à moins qu’étant encore cartilagineuse , cette partie
n’ait été perd 11 é après la mort.
Fig. 5. On voit ici les neuvième, dixième et onzième vertèbres de la région dorsale
d’ un dauphin vulgaire.
K. A. G. T. — R. C. H. — W. E. I. Les apophyses transverses qui reçoivent
les extrémités supérieures des côtes en A. G. C. H. et E. I.
M. N. S. À. et Z . ©. Les apophyses supérieures.
L. P. Y. Les apophyses, correspondantes aux articulaires inférieures.
Il faut observer que les dernières côtes sont articulées sur les apophyses
transverses des vertèbres, au moyen d’un simple tubercule.
Fig. 6. C’est une vertèbre lombaire, qui semble être la huitième dé cette région.
Ses apophyses transverses sont plus allongées , et dirigées en avant.
a. b. c. d. Lé corps de la vertèbre.
a. I, b. L ’apophyse supérieure,
a. g", e. Le .canal médullaire.
g. h. 1. et k. Les pointes des apophyses obliques supérieures.
Fig. 7. Ce sont les troisième, quatrième et cinquième vertèbres de là région sacrée.
Elles se distinguent des précédentes par les apophyses inférieures , et par la
direction horizontale des apophyses transverses.
p . q. r. s. V. et X . sont des apophyses inférieures. Il se trouve à la bifurcation
de leur base un canal ouvert pour les nerfs et les vaisseaux. Ces apophyses
s’introduisent, par leurs angles supérieurs, entre les corps des vertèbres .
à l’endroit de leur jonction.
Fig. 8. On a représenté les dernières vertèbres de la région coccygienne. Elles
n’ont point d’apophyses transverses. Les apophyses supérieures , moins développées
, sont inclinées en arrière 5 les inférieures aussi ont diminué de
yolume.
P L A N C H E X L I I I .
Cette planche donne la myologie de l’extrémité pectorale dû dauphin
vulgaire, ainsi que l’ostéologie de l’humérüs et du bras d’un cachalot.
Fig. 1. C’est l’épaule gauche d’un jeune dauphin du cap de B 0 nu e-Espé r a 11 ce ^
de grandeur naturelle.