
OBSERVATIONS ANATOMIQUES
doit à 1 auteur célèbre des leçons d’anatomie comparée (i)
répand de grandes lumières sur les causes du développement
relatif de ces parties. Cuvier remarque encore , à l’article
de la caisse des cétacés, que l’apophyse antérieure du
tympan ne remonte pas dans le cachalot jusqu’au rocher ;
que l’extrémité antérieure de la caisse est ouverte , et
qu’ici commence la trompe membraneuse qui en montant
le long de l’apophyse ptérygoïde , et perçant l’os maxillaire
, aboutit à la partie supérieure du nez. Il conclut
de la situation de cet orifice et de la grandeur du canal
nasal que les trompes d’Eustache doivent transmettre les
sons atmosphériques aussi-bien que le méat externe.
Pour conclure, nous observons que la boite du cerveau
se trouve représentée par une ligne ponctuée y A S' ç sur
la pl. XVII, Cette cavité , ainsi que le grand trou occipital,
sont moins développés que dans les baleines.
Les vertèbres cervicales , représentées fig. i , i , de la pl,
X X V II I, sont toutes soudées, comme celles des marsouins;
et cette particularité de structure, différente dans les baleines,
rabaisse les cachalots dans une classe inférieure sur
l’échelle zoologique.
Les fosses condyliennes de l’atlas sont à peine séparées,
par un sillon , dans leur partie inférieure.
Nous rejetions la description des extrémités humérales
du cachalot à l’article du dauphin : M. Camper s’est réservé
d’y traiter en général de ce qui a rapport aux
muscles et aux os du bras dans les cétacés.
(i) Cuyier , leçon XIII, page 45i .
TROI S IÈME PARTIE.
Sur les Cétacés du troisième ordre, ayant les mâchoires
supérieures et inférieures armées de dents.
C H A P I T R E Ier,
S u r les Dauphins en, général.
N o u s avons déjà émis nos conjectures sur la réunion du
narwal avec les dauphins, à l’article de la classification des
cétacés. Plusieurs rapports de structure dans l’organisation
de ces espèces nous ont conduits à les comprendre dans
une même série ; car indépendamment des anomalies que
présente la position ou le nombre des dents, c’est la
charpente osseuse , autant que la structure et la disposition
des narines, qui confirment cette opinion.
L ’un des caractères tranchans et communs qui rapproche
les familles dont nous parlons, c’est la situation de
l’ouverture des narines qui dans tous les dauphins , d’après
l’expression d’A ristote, se trouve placée sur le fro n t,
tandis que les baleines et les cachalots ont ces narines
ouvertes beaucoup en avant des y eu x , et vers l’extrémité
du mufle.
La structure du crâne ne présente pas moins d’affinités