qu’on éprouve aux environs de Paris, et même qu’il
y fructifie; mais je doute qu’il puisse y prendre tout
le développement qui lui est naturel.
Le Pinus toeda fournit abondamment de la térébenthine
, mais elle est moins fluide que celle du
Pinus australis. On en a fait l’observation en soumettant
au même travail quelques-uns de ces Pins
qui se trouvent à proximité des cantons où l’on exploite
ce dernier pour en tirer les produits résineux.
Comme le Pinus toeda a beaucoup plus d’aubier,
et que c’est de cette partie de l’arbre que découle
seulement la térébenthine, on pourroit lui faire des
incisions plus profondes, et il seroit possible qu’on
obtînt même une plus grande quantité de cette
substance.
La figure qu’en a donnée Sir A. B. Lambert est
exacte, mais il est dans l’erreur lorsqu’il dit que cet
arbre ne parvient qu’à une petite hauteur « Arbor
hurnilis, etc. » ; cest, au contraire, suivant moi , de
tous les Pins des Etats-Unis , celui q u i, après le P i nus
strobus arrive à la plus grande élévation.
P L A N C H E IX.
Fig. 1 , feuille. Fig. a , graine.