longueur : les écailles les plus internes sont lesplpç
grandes et de couleur rougeâtre, et elles,ne tombent
que lorsque lès feuilles ont déjà 12 à i 3 centimètres
(5 à 6 pouces] de longueur. Dansl e Juglans porcina,
les feuilles sont aussi composées, et elles varient, soit
pour la grandeur, soit pour le,nombre des folioles,
suivant que les_ arbres croissent dans un sol plus frais
et plus fertile; dans ce cas elles ont près de 48 cenr
timètres (18 pouces), et leur nombre complet dç
folioles est de s ix , plus une impaire; tandis que
dans les cas contraire , elles n’en ont que quatre
avec l’impaire. Ces folioles longues d’environ 10 à
12 centimètres ( 4 à 5 pouces) , de fotme laneéolato-
acuminée, dentées dans leur contour, et presque
sessifes, sont glabres en dessus et en dessous. Dans
les arbres vigoureux et qui croissent dans des, enT
droits ombragés, le pétiole auquel elles sont attachées,
est de couleur violacée.
Les chatons qui portent les fleurs mâles, sont
glabres, filiformes et pendans : leur longeur est
d’environ 8 centimètres ( 2 pouces), et ils offrent
du reste, la même disposition que dans les autres
espèces d’Hickery. Les fleurs femelles, verdâtres et
peu apparentes, sont situées à l’extrémité des jeunes
pousses. Il leur succède des fruits qui sont aussi
souvent réunis deux à deux, que séparés. Le brou
qui enveloppe la noix est d’un beau vert, assez
mince, et à l’époque de la maturité i l se partage
inégalement, jusque dans la moitié de sa longueur,
pour laisser échapper la noix. Celle-ci qui est fort
petite, lisse et d’une grande dureté, à cause de
l ’épaisseur de la coquille, renferme une amande
douce , mais peu fournie et très - difficile à extraire,
à cause "dès cloisons forteà et ligneuses qui
la partagent. Ces noix ne sont jamais portées au
marché et elles deviennent la pâture des cochons,
des racoons, et des nombreuses espèces d’écureuils
qui peuplent les forêts de ces contrées.
Dans le Juglans porcina, la grosseur et la forme
dés noix varient beaucoup plus que dans' les autres
Hickerys. Quelques-unes sont ovales , et lorsqu’elles
sont couvertes de leur brou , elles ressemblent
assez à une jeune figue. D’autres sont plus larges que
longues, ou même tout-à-fait rondes. Parmi celles
qui présentent ces diverses formes, ou qui en devient
plus oij moins , il s’en trouve qui sont grosses
comme le pouce, tandis que d’autres ne le sont pas
plus que l’extrémité du petit doigt. Cependant quoique
le même arbre donrie tous les ans des noix qui
offrent la même forme,*je ne puis les considérer
que comme des variétés, et cela, d’après l’examen
attentif des jeunes pousses, des bourgeons et des
chatons. Dans la nouvelle édition du Bpecies plan-
tarura, publiée par Wildeno'w, on a décrit, comme-
deux espèces différentes, les deux variétés les plus
notables. Celle à fruit oblong a été désignée sous
le nom de Juglans glabra , et celle à fruit rond
dont le brou est un peu raboteux , sons celui de
Juglans obcordata,• dinstinctions que je ne puis
admettre, malgré toute la déférence que je dois aux