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tinctes et qui sont très-répandues. J’ai pensé également
que Sa dénomination spécifique d’australis,
étoit préférable à celle de palustris, sous laquelle
cette espèce .est décrite parles botanistes; car cette
dernière donne une idée absolument fausse de la
nature du sol où croît cet arbre.
C’estù. peu de distance de Norfolk, dans la basse
Virginie, où commencent les landes américaines ,
Pine Barrens, que le Pinus australis commence
aussi à se , montrer , lorsqu’on va vers le midi ; car
cette espèce est en quelque sorte inhérente à cette
nature de terrain. On la retrouve ensuite sans interruption
dans la partie basse des deux Carolines,
de la Géorgie et des deux Florides, étendue de
landes tellement vastes, qu’elles, embrassent un espace
de plus de iooo kilomètres ( 25o lieues ) du
nord-est au sud-ouest, et de i 5o à 200 kilomètres
(.4,0 à 5o lieues de largeur ) à partir du bord de la
mer, dans les deux Carolines et la Géorgie. J’ai reconnu
trois points distans les uns des autres de 120
à ;i5o kilomètres ( 3o à 40 lieues), où le Pinus australis
cesse de croître ; le premier dans la Caroline
septentrionale à huit milles de la rivière Nuse, sur la
route de Louisburgh à Raleigh ; le second entre
Chester et Winesburough dans la Caroline du Sud;
et le troisième à. douze milles nord d’Augusta dans
la Géorgie. Lorsque cet arbre commence à se montrer
vers la, rivière Nuse , il se trouve réuni au Pinus
toeda et au Pinus mitis, et entremêlé de Quercus
ferrüginea et de Quercus catesboei ; mais, immém
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