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est beaucoup plus grosse que celle de nos Noyers qui
n’ont pas été cultivés. Je pen_se donc que, sous le
rapport du fruit, cet arbre mérite de fixer l’attentibn
des Européens; et qu’au moyen d’une* culture soignée,
on parviendra à en obtenir de très-beaux, surtout
si l ’on considère que notre Noyer dans l’état sauvage,.
ne donne que des noix très-inférieures à celles
du Pacanier. Il est vrai cependant que cetté heureuse
perspective est balancée par la lenteur avec
laquelle croît cet arbre, dont nous possédons plusieurs
individus en Frarxce, qui ne portent point
encore dé fruit, quoiqu’ils soient plantés depuis
plus de trente ans. Mais s’il est vrai que cet arbre
puisse être greffé sur le Noyer noir ou sur le Noyer
ordinaire , alors’ ,sa végétation sera incomparablement
plus rapide, et rien ne s’opposera à ce qu’on
s’applique à le propager en Europp.
PLANCHE III.
Feuille moitié ■ grandeur naturelle.
Fig. 1 , fruit-couvert de son brou. Fig. 2 , fruit sépare' du brou.