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de l ’Etat de Vermont, situées un peu plus avant
vers le nord. C e t ai’brè est au contraire fort commun
sur les bords du lac Érié, près de la Nouvelle-Genève,
dans le Génessée ; le long de la rivière des Mohawks;
près de Goshen, dans le nouveau Jersey, enfin sur les
rives de la Susquehannah et de la Schu ylkill, dans
la Pensylvanie. Il l ’est comparativement beaucoup
moins dans le Maryland , la Basse-Virginie, ainsi
que dans les Etats méridionaux. Dans la Caroline
du sud, un des endroits les plus rapprochés de
Charsleston où je l’ai observé , se trouve dans la
paroisse de Goose Creek, à 24 milles de cette v ille ;
on le rencontre encore dans les États de l ’ouest ;
mais il y est moins répandu que l ’espèce suivante,
avec laquelle il a beaucoup de ressemblance, ce qui
fait que les habitans les confondent et leur donnent
le même nom. A l’est des Monts-Allégbanys, le
Juglans squamosa croît exclusivement autour des
swamps ou marais, ainsi que dans les endroits très-
frais7 qui sont souvent exposés à être submergés pendant
plusieurs semaiües de suite. Dans de pareilles
situations, il se: trouve le plus ordinairement mêlé
avec le Quercus discolor , Y Acer rubrum, le Liqui-
dambar S'tyracijlua, le Nyssa et le Platanus occi-
dentalis. C’est de tous les Noyers Hickerys, Celui qui
parvient à une plus grande élévation sur un plus'
petit diamètre , car il acquiert quelquefois 20 à 25
mètres (80 à go pieds) de hauteur, sur moins de 65'
centimètres [2 pieds) d’épaisseur. Son tronc dépourvu
de branches dans les trois quarts de sa hauteur, est