auquel elle adhère par sa surface stérile, ou par son bord :
elle est mince, membraneuse, blanche, de 6-10 millim. de
diamètre , arrondie , un peu ridée à la surface : elle croît ordinairement
par grouppes.
376. Auriculaire papiracée. Thelephora papyrina.
Auricularia papyrina. Bull. Champ, p. 279. t. 402. — Corticium
loevs. Pers. Disp. metjb. p .3o ?.— Thelephora loevis. Pers. Syn.
P . 5 , 5 ?
«. Alba. Bull. var. r. t. 4<>3.
J8. Rubra. Bull. var. 2.
y . Cinerea. Bull. var. 3.
Elle est annuelle , mince , mollasse , zonée et velue à sa surface
supérieure j elle se distingue à sa surface inférieure d’abord
unie, ensuite zonée et creusée de pores de diverses grandeurs,
à-peu-près comme un bolet; elle commence par former une
croûte sur les vieux troncs, et se renverse ensuite ; sa forme et
ses dimensions varient beaucoup. La première variété est blanche;
en dessus, d’un jaune rougeâtre ou fauve en dessous ; la deuxième
est d’un rouge tendre en dessus, et roussâtre en dessous; la
troisième est plus épaisse , cendrée en dessus, et d’un gris bistré
en dessous : elle doit peut-être former une espèce distincte.
377. Auriculaire corticale. Thelephora corticalis.
Auricularia corticalis. Bull. Champ, p. 285. t. 436. f. r. —
Thelephora quercina. Pers. Syn. p. 5y3. — Thelephora car-
nea. Gmel. Syst. p. 1441 ■
Elle est vivace, coriace, mince et glabre, attachée par la
surface supérieure ; l’inférieure d’abord d’un blanc roussâtre , puis
d’un rouge tendre, prend , à la longue , une teinte rembrunie
et même noirâtre sur les bords : elle croît à la surface inférieur©
des branches d’arbres mortes et tombées à terre.
378. Auriculaire em- Thelephora phylac-
brassante. teris.
Auricularia phylacteris^ËviW. Champ, p. 286. t. 436. f. 2.
C’est la plus grande des espèces de ce genre ; elle est bisannuelle
, membraneuse, glabre et toujours plisséeàsa base; elle
commence par être d’un blanc jaunâtre , ensuite elle brunit et finit
par devenir noirâtre ; sa surface est parsemée de globules disposés
quatre à quatre, qui sont probablement ses semences î
elle croît en terre et y adhère par sa base; mais si dans son
voisinage il se trouve une pierre ou un tronc , elle s eleve en
s’y appliquant.
279. A u r icu la ir e bleue. Thelephora coerulea.
Bissus coerulea. Lam. F l. franc. 1. p. to3. — Thelephora coerulea.
Schrad, «x Schleich. crypt. exs.
Cette plante n’offre, au premier coup-d’oeil, qu’une plaque
d’un beau bleu d’outremer, irrégulièrement étalée sur le bois
ou l’écorce des arbres à demi-pourris; en l’examinant de près ,
on rémarque que cette plaque est une véritable auriculaire ,
dont la surface stérile, quoique implantée en un seul point,
est cependant tellement appliquée contre l’arbre , qu’on ne peut
la distinguer; la surface fructifère est ridée, étalée , couverte
d’un duvet bleu excessivement court, visible sur-tout sur les
bords; à la fin de la vie de la plante , cette surface devient
brune comme l’autre.
280. Auriculaire de Per- Thelephora Persoonii.
soon.
Thelephora ferruginea. Pers. Syn. 5?8. — Corticium ferrugi-
neum. Pers. Obs. Myc. 2. p. 18.
Elle est mince, coriace , arrondie ou oblongue, appliquée sur
les troncs par sa surface stérile presque entière; sa couleur est
d’un brun de rouille qui tire sur la couleur du tabac ; la surface
exposée à l’air est garnie de quelques papilles peu sensibles ,
et a un aspect légèrement pulvérulent : elle croît sur les fissures
des vieux troncs.
X X V . H Y D N E . H Y D N V M.
Hydnum. Linn. Bull. — Systotrema , Eydnum, O d o n lia ,H e -
ricium. Pers.
Car. Les hydnes ont la surface inferieure, ou quelquefois la
supérieure, hérissée de pointes ordinairement dirigées vers la
terré; les graines sont situées vers l’extrémité de ces pointes;
quelquefois dans les temps pluvieux, les pointes des hydnes se
renflent à leur extrémité ; ces pointes sont ordinairement cylindriques,
quelquefois lamelleuses.
Obs. Us sont charnus ou coriaces , croissent sur la terre ou les
troncs d’arbres.