Ier. Tubercules pédoncules.
919. Béomycès des landes. Boeomyces ericetorum.
Lichen ericetorum. Linn.sp. 1608. var.at . ~ Lichen ericetorum.
Lam. Dict. 3. p. 4^5. Achar. Lich. p. 81. — Lichen hoeomyces.
Hoffm. Enum. p. 35. t. 8. f. 3. — Boeomyces ros eus. Pers. Ann..
Ust. st. 7. — Dill. Musc. t. 14. f. 1.
La croûte que forme cette espèce est grenue, blanchâtre
quelquefois un peu verdâtre lorsqu’il fait humide; elle n’a pas
de forme ni de grandeur déterminées ; il en sort çà et là des
pédicelles courts, charnus, inversement coniques, qui s’évasent
en un tubercule simple , presque globuleux, fongueux, rose
©u couleur de chair, qui devient pâle en vieillissant : il croît
dans les landes, les bruyères, sur la terre argilleuse.
920. Béomycès roux. Bceomices rufa.
Lichen rufus. Ach. Lich. 82.
Cette espèce n’est peut-être qu’une variété'du béomycès des
rochers ; elle paroît en différer cependant parce que sa croûte est
plus mince et de couleur verdâtre; que les pédicelles qui portent
les réceptacles sont plus courts, et que ces réceptacles sont assez
petits et presque planes en dessus : elle croît sur la terre sablonneuse
, dans les bruyères.
921. Béomycès des rochers. Boeomyces rupestrîs.
Lichen byssoides. Linn.Mant. 133. Achar. Lich. p. 82.— Lichen
fungiformis. Scop.Carn. 2. n .i364- Lam.Dict. 3.p. 4y 5. Hoffm.
Enum. p. 38. 1. 8. f. 2. — Boeomyces rnpe.srro.Pers. Ann. Ust.
st. 7. — Dill. Musc. t. j 4. f. 4.
Sa croûte est inégale, ridée, pulvérulente, d’un glauque
verdâtre ; les pédicelles qui en sortent sont assez nombreux ,
rapprochés, cylindriques; ils portent des tubercules charnus,
d’un roux brun, presque globuleux, un peu déprimés, ordinairement
simples et solitaires, quelquefois multiples ou composés
: il croît sur les terres argilleuses et graveleuses , et dans
les fentes des rochers. On le trouve quelquefois à tubercules
presque entièrement sessiles.
s- m Tubercules sessiles.
922. Béomycès verd-de-gris. Boeomyces oeruginosa.
Lichen oeruginosus. Ach. Lich. 53. Scop. Carn. 2. n. i 368. Jacq.
F l. austr. t. 275.
et. Truncicola. — Lichen ictnadophila. Linn. F. suppl. j
(8. Spagnicola.— Lichen ericetorum, var. sessilis. Linn. spec.
1608.
y. Rupicola.
La croûte de ce lichen est mince, peu grenue, de la couleur
du verd-de-gris ; elle porte dos réceptacles fongueux, de couleur
rose, adhérons par le centre seulement, et formant une
espèce de toupie aplatie ou même concave en dessus, par la
dessication ; la partie fongueuse du réceptacle semble comme
enchâssée dans une coupe membraneuse. La variété & croît sui
les troncs pourris ; la variété $ sur les tapis de sphaigne , et la
variété y naît sur les rochers de grès.
923. Béomycès elvelle. Boeomyces elveloides.
Lichen oeruginosus , var. Ach. Lich. 53. — Lichen elveloides.
W e b . Spic. 186. Gmcl. Syst. 2. p. i 358.
Cette espèce ressemble beaucoup au béomycès verd-de-gns ,
mais sa croûte est plus grenue , plus blanchâtre , et ses réceptacles
sont adhérens par toute leur surface inferieure , toujours
convexes, d’abord unis , puis dans leur vieillesse chargés de rides
et de plis très-sensibles : elle croît sur la terre dans les montagnes
élevées et les tourbières.
L X X I X . C A L Y CI U M. C A L Y C I U M .
Calycium. Pers. Ach. — Stemonilis sp. Gmel. — Mucoris sp.
Linn.
Car. Une croûte mince porte des réceptacles subéreux, ordinairement
pédonculés , dont la surface supéneure se couvre
de poussière.
O bs. Dans presque toutes les espèces, les réceptacles et
leurs pédicelles sont noirs. Ce genre a quelque analogie avec
les hypoxylons; il en diffère parce que ses réceptacles ne sont
pas creux intérieurement. La croûte qui se trouve souvent à la
base des pédicelles des calyciums, leur appartient-elle îeellc—
ment, ou seroit-ce Gelle d’un autre lichen, sur laquelle ils au—
soient pris naissance?..
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