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dessous de fibrilles radicales ; les scutelles, qui ne sont attachées
que par leur centre , sont placées a la suiface supencuie
des feuilles.
5 . Ier. Feuilles hérissées en dessous et divisées en
lobes linéaires.
j 046. Embricaire bleuâtre. Imbricaria cæsia.
Lichen coesius. Hoffm. Emrni. p. 65. t. 12. f. 1. Ach. Lich. 107.
Lam. Dict. 3. p. 485. n. 67. — Psora cæsia. Hoffm. pi. Lich.
t. 8. f. 1. — Lichen pulchellus. W-ulf. Jacq. Coll. 2. p. 199.
t. 16. f- 2.
La feuille de ce lichen est membraneuse, adhérente , presque
crustacée , d’un blanc cendré en dessus, hérissée de poils noirs
en dessous, divisée en fo'ioles linéaires découpées , qui portent
cà et là sur leurs bords des paquets de poussière grenue, compacte
et bleuâtre ; les scutelles sont éparses sur le dos des
feuilles, d’un noir tirant sur le glauque, avec le bord blanchâtre.
Cette espèce croît sur les pierres, sur les mousses et les
écorces à moitié décomposées.
1047. Embricaire ë toile e. Imbricaria stellaris.
Lichen stellaris. Linn. spec. i6 n . Ach. Lich. 111. Lam. Dict.
3. p. 480. n.48. Hoffm. Enum. t. i 3. f. 1. 2. — Dill. Musc,
t. 24. f. 70.
Sa feuille est membraneuse, embriquée, d’un gris cendré
à la surface supérieure, blanchâtre et hérissée en dessous de
fibrilles grises ou noirâtres, disposée en rosette orbiculaire ,
divisée en folioleslinéaires , découpées , planes ou ordinairement
convexes ; les scutelles sont nombreuses au centre de la rosette ,
placées sur le dos des folioles, orbiculaires-, planes , d abord
brunâtres et couvertes d’une poussière glauque , noires et sans
poussière dans un âge avancé , entourées d’une bordure entière ,
proéminente , analogue à la feuille. Cette espèce est commune
sur les troncs d’arbres.
1048. Embricaire barbe Imbricaria aipolia.
de chèvre.
Lichen aipolius. Ehrh, Crypt. exs. Ach. Lich. T12.
Cette espèce est intermédiaire entre l’ernbricaire pulvérulente
et l’embricaire étoilée; elle se rapproche de la première par la
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largeur de ses feuilles et la couleur de ses scutelles, et de la
seconde par la couleur de ses feuilles; elle forme une rosette
assez large , peu régulière , composée de folioles nombreuses ,
découpées , élargies et arrondies vers le sommet, un pen crépues
sur les bords, couvertes en dessous d’un duvet noir fort
«pais; la surface supérieure est d’un gris cendré*et ne change
pas sensiblement de couleur quand on Hiumecte; les scutelles
sont grisâtres , couvertes d’une poussière glauque, entourées
d’une bordure saillante , analogue à la feuille , fortement crénelée
dans la vieillesse : elle croît sur le tronc des vieux arbres.
2 ° 49- Embricaire pub- Imbricaria pulveru-
vérulente. lenta.
Lichen pulverulentus. Schreb. Spie. Ti23. Ach. Lich. 112. —
Lobaria pulverulenta. Hoffm. pl. Lich. t. 8. f. 2. — Lichen,
omphalodes. WuiK. Jacq. Coll. 2. p. 196. t. i5 . f. 2,
5 a feuille est membraneuse, embriquée, chargée en dessous
d un duvet noir, divisée en folioles découpées, planes ou souvent
déprimées vers le milieu , obtuses , ordinairement élargies
Vers le sommet ; dans 1 état de siccité la surface supérieure est
d ’un gris roux et paroît chargée de petits grains blancs et pro-
tubérans ; dès qu’on l’humecte elle prend une couleur d’un
verd gai ; les, scutelles sont nombreuses, brunes, couvertes
d une poussière glauque , entourée,? d’une bordure analogue à
la feuille, d’abord entière, ensuite crénelée. Cette espèce croît
sur les troncs d’arbres.
ï o5o. Embricaire grise. Imbricaria grisea.
Lichengryseus. Lam. Dict. 3. p. 480. n. 46.
Mur a lis.
Cette espèce de lichen forme une rosette arrondie, plus ou
moins régulière , d’un gris cendré; sa feuille, qui rayonne du
centre , est membraneuse , embriquée , divisée en folioles découpées
, obtuses, déprimées, crépues, relevées et pulvérulentes
sur les bords ; la surface supérieure vue à la Jonpe,
paroît couverte de petites protubérances; l’inférieure , qui est
blanchati e , emet quelques fibrilles radicales, blanches ou noirâtres;
le centre de la rosette .est quelquefois absolument pulvérulent,
et alors on n’y trouve point de scutelles; celles-ci,
qui ont etc decouvertes par le C. Dufour, sont planes, d’un
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