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/S. Tritici. Bierk. Act. suec. 1775. p. 3a6. C lan » . Conf. n. 28.
f. 28.
y . Avenue. Tessier.Mal. des grains, p. 336. Chantr. Conf. n. 54*
f . 54.
Panici miliacei. Pers. Syn. 224.
1. Agrostis pumilce. Pers. Syn. 225.
Ç. Caricis. Pers. Syn. 325 ?
Cet uredo est composé de globules sphériques assez petits,
tm peu adhérens les uns aux autres , sur-tout dans leur jeunesse
, de couleur brune ou noirâtre ; il naît sous l’épiderme ,
détruit quelquefois la totalité du parenchyme d’un épillet ou
d’un épi entier; l’épiderme qui persiste par lambeaux, et les
fibres qui, par leur dureté , résistent à la dévastation, ont été
pris par Bulliard pour un péricarpe et des filamens propres à la
plante parasite. Cette espèce d’uredo cause de grands-ravages
dans les moissons ; elle attaque le froment, l’orge, l’avoine, le
millet, l’agrostis naine, quelques carex et probablement toutes
les graminées. Cette maladie a reçu, dans divers ouvrages
d’agriculture et dans plusieurs provinces, les noms de Charbon ,
de Carie ou de Nielle; mais peut-être on confond sous ces
dénominations plusieurs maladies distinctes.
§. II. Poussière jaune.
6x6. Uredo des champignons. Uredo mjcophila.
Uredo mycophyla. Pers. Obs. Myc. x. p. 16. Syn. 214.— Mucor
chrysospermus. Bull. Herb. t. 5o4- f. 1. et t. 467. f. 1. Champ.
P- 99-
Cet uredo naît sur divers champignons, et particulièrement
sur lebolet à tubes jaunes ; il est composé de globules nombreux ,
sphériques, diaphanes, d’abord blancs et ensuite d’un jaune doré ,
tantôt sessiles , tantôt portés , selon Bulliard , par des pédicelles
simples ou rameux. Cette poussière couvre la surface du champignon
, et en pénètre les tubes et la chair elle-même.
617. Uredo du saule. Uredo salicis.
Cette espèce ressemble beaucoup à l’uredo rouille pour la
couleur et l’apparence générale; mais lorsqu’on l ’examine au
microscope, on remarque que sa poussière est formée de capsules
non pas ovoïdes, mais en forme de poire portée sur un pédicelle
plus ou moins long; dans l’intérieur de cette capsule j’ai distingué
des grains opaques, mais je n’y ai apperçu aucune cloison :
elle croît sur le saule à trois étamines; elle attaque la sür- IVS.S.T «■ >“. >“ Pétioles, los jeunes pousse,
et les chatons femelles. Cette plante a ete decouveite p
6x8. Uredo de l’osier. Uredo vitellinoe.
Rouille du saule osier. Chan». Conf. n. 43. t. 18. f. 43. et n. 56.
^ t. 22. f. 55 et 55 A.
Cette espèce d’uredo se trouve fréquemment, en été, à la
surface inférieure des feuilles du saule-osier , et forme a la
surface supérieure des taches jaunes correspondantes; elle naît
L pustules convexes , orbiculaires , d’abord distinctes , souvent
ensuite réunies , de couleur orangée; la poussière vue au mi
croscope, est composée de capsules sphenques, pellucides1,
^ t*remplies de grains opaques. J e nn’ vy ai ïjaammaaiiss ttrroouu ve 1 animslculfi
décrit et figuré par le C. Girod-Chantrans , f. 55 B ., mais les
deux figures que j’ai citées représentent bien la forme des taches
et celle des capsules de notre uredo.
619. Uredo du tussilage. Uredo tussdagims.
Uredo tussilaginis. Pers. Syn. ai8.
Cet uredo ne présente à l’oeil que des taches d un 3aune
orangé , arrondies et pulvérulentes ; quelquefois la surface en
tière de la feuille est couverte de cette poussière qui est composée
de globules sphériques. L ’uredo du tussilage différé e
WÈÊÈÈÈ qu’on trouve sur la même plante , en ce que sa
poussière n’ est point renfermée dans un péricarpe : il croit sur
la surface inférieure des feuilles du tussilage vulgaire.
620. Uredo du séneçon. Uredo senecioms.
Cette espèce d’uredo naît à la surface inférieure des feuilles
du séneçon vulgaire, et se fait remarquer par sa vive couleur
orange ou aurore ; il naît sous l’ épiderme, le boursoufle sous
la forme d’une bulle ovale, obîongue ou- irrêguhèie, convexe-
«t déjà colorée, bientôt ces bulles se déchirent, et souvent les
fissures se réunissent les unes avec les autres; les capsules vues
au microscope sont sphériques. Les. plantes de séneçon sont
attaquées par cet uredo, à l’époque de leur floraison ; leurs fleurs
paroissent altérées, et on. y remarque en particulier un al on—
gement considérable dans les ovaires et les corolles , signe assez
fréquent de l’avortement des graines. Cette plante m’a.éiéoam-
mumquée par le C. Dufour.
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