d’abord orbictdaires , planes, bordées, fort petites, et a moitié
enfoncées dans la croûte, ensuite protubérantes, convexes, irrégulières
et sans rebord.
958. Patellaire couleur Patellaria sulfurea.
de soufre.
Lichen sulfurcus. Hoffm. Enum. t. 4. f. ï. Ach. Lich. 58. —
Verrucaria sulfurea. Hoffm. pl. Lich. t. 11. f. 3.
Sa croûte est épaisse , inégale , bosselée , fendillee , d’un jaune
de soufre ; elle porte des scutelles irrégulières , convexes, d un
noir bleuâtre, entourées d’unebordure peu apparente analogue
à la croûte, souvent recouverte d’une poussière dun jaune
bleuâtre. Trouvée à Senlis, par le C. Dufour, sur des roches
sablonneuses.
q5q. Patellaire jaunâtre. Patellaria lutescens.
Lichen lutescens. Ach. Lieh. 9. - Lepra lutescens. Hoffm. pl.
Lich. t. a3. f. 1. a. — Verrucaria lutescens. Hoffm. Germ. 2.
Sa croûte est mince , inégale , étendue, pulvérulente , adhérente
, d ’un jaune pâle tirant sur le verd ; ses scutelles sont
éparses , arrondies , d’abord planes , puis convexes , à-peu-pres
de la couleur de la croûte dans leur jeunesse , ensuite tendant
au roux et au brun , entourées d’un rebord peu apparent semblable
à la croûte : elle est commune sur l’écorce des vieux
arbres, mais il,est rare de la trouver en fructification. Elle m a
été communiquée , dans cet état, par le C. Dufour.
g, III. Scutelles plus ou moins charnues, de couleur
rose y rouge, orangée ou jaune.
o6o. Patellaire venteuse. Patellaria <ventosa.
Lichen ventosus. Linn. Syst. 957. Ach. Lich. 46- ~~ Lichen
rubinus. Lam. Dict. 3. p. 476. n. 32. non V ill. — Verrucaria
■ ventosa. Hoffm. pl.Lich. t.2 7. f . 1. — Lichen cruentus. W eh.
Spic. 184. t. 1. — Lichen flavescens. Jactj. Mise. 2. p. 79*
t. g. f. 1.
Sa croûte est épaisse, jaunâtre, bosselee et comme composée
d’une multitude de petites folioles soudées ensemble; elle
aune consistance crustacée et non pulvérulente; ses scutelles
sont éparses, d’abord concaves , ensuite planes et un peu convexes
, arrondies ou le plus souvent irrégulières, d’un rouge
brun, entourées d’une mince bordure blanchâtre ou jaunâtre :
elle croît sur les rochers battus des vents, dans les Alpes.
961 .Patellaire à fruit rouge. Patellaria hoematomma.
Lichen hoematomma. Ach. Lich. 46- — Lichen coccineus. Dicks.
Crypt. i. p. 8. t. 2. f. r ,
/?. Verrucaria porphyria. Hoffm. pl. Lich. t. 5i.
y . Verrucaria frondosa. Hoffm. pl. Lich. t. 49- f. I.
Sa croûte est d’un jaune plus ou moins pâle, d’une consistance
absolument pulvérulente, et étendue irrégulièrement sur les
murs et les pierres; les scutelles sont éparses, distinctes , enfoncées
à moitié dans la croûte, un peu convexes , d’un rouge
sanguin trè s -v if, et entourées d’une bordure analogue à la
croûte; à la fin de leur vie elles deviennent irrégulièrement
bosselées. Elle croît sur les rochers dé pierres calcaires ou de
grès , à Fontainebleau, etc.
96a. Patellaire frangée. Patellaria craspedia.
Patellaria arenaria. Hoffm. pl. Lich. t. 58. f. 1 ? — Lichen
craspedius. Ach. Lich. 45?
La croûte de cette espèce est grenue, un peu inégale , blanchâtre
ou grise lorsqu’elle est sèche , tirant promptement sur
le verd foncé lorsqu’on l’humecte; les scutelles sont d’un rouge
sanguin , d’abord légèrement concaves , puis planes ou un peu
convexes , ' entourées d’une légère bordure grenue, formée par
la croûte, et d’un rebord peu saillant plus pâle que le disque,
et qui s’oblitère avec l’âge. Cette plante a été trouvée à Fontainebleau,
sur de la brique , par le C. Lasalle.
963. Patellaire rose. Patellaria rosella.
Lichen rosellus. Pers. Ann. Bot. 7. p. 25. Ach. Lich. S2 -—
Lichen alboincarnatus. W u lf. Jacq. Coll. 3. t. 2. f. 3 _,
Verrucaria rosella. Hoffm. Germ. 2. p. 176.
La croûte est d’un gris verdâtre, grenue, peu épaisse et
souvent à peine apparente ; les scutelles sont assez nombreuses,
proéminentes, d’un roux qui tire sur la couleur de chair, entourées
d’un rebord blanchâtre , d’abord orbicuîaires et en
forme de coupe, à cause de la proéminence du rebord , ensuite
un peu irrégulières, planes ou légèrement convexes, etû rebord
plane. Cette espèce croît sur l’écorce des arbres : elle a été
trouvée à Saint-Pierre-le-Moutier, par le C. Simonnet : elle a
quelque analogie avec les béomycès sessiles. *
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