F A M ï L L E
paroisseut sessiles sur l’écorce. Celle, espèce croît sur les parois:,,
ies troncs d’arbres, les murs et les rochers.
iq 6 x. Em b r ic a îre o livâtre., Imb riçaria o liv a c ea .
*• Lichen oliuaceus. Linn. spec. 1610. Ach.Lich. tai.Lam.DicU
3 . p. 482. n. 59. — DilJ, Musc. t. aj. f. 7g. — Vuill. Bo*.
t. 20. £. 8.,
[t. Lichen pullus. Schveb. Spic. i 3 1 ..n. 1127..
Sa feuille est membraneuse , embriquée, d’un brun olivâtre
unie ou ponctuée , plane ou ridee, divisée en lanières.lobées,
presque toujours luisantes vers le sommet ; les scutelles sont de
la meme couleur que la feuille , eparses , plus nombreuses vers
le centre de la rosette, orbiculaires concaves , munies d’un rebord
crénelé dans la variété a , entier dans la variété /g; le diamètre
de ces scutelles ne dépasse pas 8-9 millim. Cette espèce-
croît sur les troncs d’arbres et les rochers..
1062. Em b r ica îre c ib o ir e . Tmbriearkt ace ta bu lum •_
Lichen corrugatus. Ach. Lich. 122. — Lichen acetabulum. Jacq..
Coll. 3>.p. 125. t. 9. f. ï. Lam. Dict. 3 . p. 483. n. 60. —Bill..
Musc.' u 24. f. 79. — Vaill. Bout..2I.X i 3._
Sa feuille est membraneuse, glabre,, d’un verd glauque en
dessus , d un brun noir en dessous , disposée en rosette peu ré—
gulièi e , divisée en lanières, lobees, arrondies, relevées dans
leur vieillesse , et ndees sur les bords- de maniéré à, donner à la
rosette un aspect irrégulier; ses scutelles sont éparses , grandes,,
concaves , d un brun roux , entourées d’une bordure semblable
a la feuille et cienelee ou ridee-. Ce lichen croit sur l’écorce des
érables, des frênes, des chênes, des hêtres, etc.
i,o6 3 . Em b r ica îre fro n c é e . Im b riçar ia ca p e ra ta *
Lichen caperatus. Linn. spec. 1614.. Ach. Licb. 119. Lam. Dict*-
3 . g..4,8 3 .,n. 61. Wulf. Jacq. Coll. 4 - p. 280. t. 20. f. ___
Platisma. caperalum. Hoffm. pi. Lich. t. 38'. f. 1 .1. 3rf. f. 1.
i?. 42>£ r..
Sa feuille est coriace , membraneuse ,. e-mbriquée, disposée
en large rosette le plus, souvent incomplette, ridée et froncée
dans le milieu,, divisée sur les bords, en lobes arrondis, et crénelés
, noire et presque glabre en dessous,, d’un jaune pâle en
dessus, souvent couverte de poussière vers le centre de la rosette,
les scutelles. sont peu nombreuses ,. rouges, concaves ,
entourées d une bordure analogue à la feuille. Ce lichen croît
sur les arbres et les rochers.
S* IV. Feuilles glabres , divisées en lobes linéaires*
1064. Embricaîre ponctuée. Imbriçaria conspersa*
Lichen conspersus.Ac-h. Lich. 118.—Lichen centrifugus. Hoffm.
Enurn. t. 10. f. 3 .pl. Lich. t. 16. f. 2.——Lichen tiliaceus, var..
Lam. Dict. 3. p. 483. a. 62.
Ce lichen forme , sur les rochers, des rosettes assez larges et
souvent irrégulières; sa feuille est membraneuse, embriquée,
d un jaune verdâtre tirant sur le glauque , souvent marquée en
dessus de points noirs épars, d’un brun noirâtre en dessous,
divisée en lanières decoupees , sinueuses , arrondies et crénelées
au sommet; ses scutelles sont éparses , presque planes , brunes,
avec le bord analogue à la feuille. Cette espèce diffère du
lichen centrifugus de Linné, parce que sa feuille n’est pas
blanche en dessous , que ses scutelles sont plus brunes, que sa
rosette ne s’évide pas dans le centre, etc.
io65. Embricaîre percée. Imbriçaria diatrjpa.
Lichen dialrypus. Ach. Lich. 116. — Lichen physoties. Jacq.
Coll. 3. t. 8'. f: 1.—Lob aria tereb rata. Hoffm. Fl.géâm. t5 ï .
Cette espèce ressemble beaucoup à l’embricaire renflée, mais
elle en différé par un caractère singulier, c’est que ses folioles
sont percées vers le milieu de leur largeur, de trous arrondis
bien distincts; en outre la surface inférieure est ordinairement
blanche, munie de fibrilles ; les scutelles , que je n’ai jamais
rencontrées, sont, selon Acharius, petites et-rougeâtres,: elle
croît sur les arbres.
I°66. Embricaîre renflée. Imbriçaria phy sodés.
Lichen physoâes. Linn. spec. 1610. Ach. Lich. 115.- Lam. Dict. 3.
p. 485. n. 66. Wulf. Jacq. Coll. 3 . p. 122. t. 8. f. 2. 3. Hoffm.
linum. t. i 5. f. 2. — Dill. Musc. t. 20. f. 4g.
Sa fèeille est embriquée , membraneuse, glabre, d’un blanc
tirant sur le glauque en dessus, d’un brun noir en dessous, divisée
en folioles découpées , convexes, obtuses , plus ou moins
etioites , renflees à leur sommet ,. quelquefois redressées à.
I extrémité et chargées de poussière blanche disposée en paquets ;,
les scutelles, qu’on trouve rarement, sont grandes, planes,
d’un rouge brun ; la surface supérieure des feuilles est souvetAt marquée
de points noirs analogues à ceux de l’embricaire ponctuée.
Sont-ils parasites ou naturels à la plante ? Cette espèce est commune
sur les arbres, les parais et les rochers, parmi la mousse«