gris noirâtre tirant sur le glauque, entourées d’un rebord!
proéminent, blanchâtre, crénelé ‘ et pulvérulent. Cette plante
croît communément sur les troncs d’ arbres. La variété naît
sur les murs. Cette espèce est très-voisine de l’embricaire pulvérulente
, et ne paroîl en différer que par ses fibrilles radicales ,
plus pâles et moins nombreuses.
,i o51.Embricaire orbiculaire. Imbricaria cjcloselis.
Lichen cycloselis. Ach. Lich. n 3.— Lichen orlicularis. Hoffm.
' En-um. t.-g. f. I.
Cette espèce est intermédiaire entre l’embricaire pulvérulente
et l ’embricaire à cheveux noirs ; elle diffère de la première par la
couleur plus cendrée de ses feuilles, par ses sculelles noires et
par ses lobes étroits etlinéa res ; de la seconde , parce que ses
scutelles ne sont jamais hérissées de poils en dessous, que les
bords de sa feuille ne sont pas ciliés, et que sa couleur n’est
point brune, mais cendrée. Cette espèce affecte une forme
orbiculaire assez régulière ; le bord des folioles et le centre de
la ro sette sont souvent entièrement pulvérulens , et alors les
scutelles avortent. Elle croît sur les troncs d’arbres.
1052. Embricaire à Imbricaria ulothrjx.
cheveux noirs.
Lichen ulotliryx. Ach. Lich. n 3. — Lichen ciliatus. Hoffm.
Enum. t. 14. f. 1. — Dill. Musc. t. 24. f. 72.
Sa feuille est membraneuse, rayonnante , adhérente à l’écorce
, à peine embriquée , divisée en folioles linéaires , découpées
, planes, garnies sur les bords et à la surface inférieure ,
de cils noirs; la surface supérieure est d’un gris noirâtre tirant
sur le glauque; les scutelles sont placées vers le milieu de. la
rosette, orbiculaires , planes ou concaves , noires , avec le bord
blanchâtre , entier et proéminent, munies en dessous de cils
iioirs et peu apparents quand on n’enlève pas la scutelle.
Cette espèce croît sur le tronc des ormes, des trembles , des
noyers, etc.
io55. Embricaire brune. Imbricaria aquila.
Lichen açjuilus. Ach. Licb. 109. — Lichen pullus. Lightf. Scot.
2. p. 820. — Lichen ohscurus. W ith . Brit. 4« p* 28. — Lichen
J'use ils, Hùds. Angl. 533. — Dili.Musc. t. 24. f. 69.
Ses feuilles sont cartilagineuses, embriquées, disposées ea
rosette peu régulière, glabres et d’un brun-foncé en dessus, de
couleur pâlè et souvent hérissées de poils noirs en dessous, divisées
en lobes linéaires, convexes, raineux , courbés en bas
sur leur bord et vers leur sommet ; les scutelles sent assez
grandes , noires , entourées d’un bordure dentelée , analogue à la
feuille. Ce lichen croît sur les rochers. Le C. du Petit-Thouars
l'a trouvé aux environs de Cherbourg,.
1054. Embricaire brodée. Imbricaria retiruga.
Lichen saxatilis , var. Linn. spec. 1609. Ach. Lich. i i 5. —
Lichen saxatilis. Lam. Dict. 3 . p. rajl ti. 64.' Wulf. Jaccr.
Coll. 4 - p- 281. t. 20. f. 2.— Vaill. Bôt. K 21. f. iv
Sa feuille est membraneuse, embriquée -, divisée en folioles
sinuees, découpées , arrondies à leur sommet; la surface supérieure
est d’un glauque cendré , relevée de nervures anastomosées
, et presque toujours hérissée de grains saillans , grisâtres,
qui sortent de la substance même de la feuille , et la couvre
quelquefois en entier; la surface est noire, absolument couverte
d’un duvet serré, de la même couleur; les scutelles sont
brunes, assez grandes, éparses, concaves; lèur surface inférieure
est analogue à la feuille. Cette espèce croît sur les rochers,
les parois et les troncs d’arbres.
1055. Embricaire brûlée. Imbricaria adusta.
Lichen oniphalodes, Lam, Dict. 3. p. 4^4* n* dâ. — Lobaria
adusta. Hoffm.. Germ.,2. p. 145. — Vaill. Bot. t. 20. f. 10. —
Lichen saxatilis, var. Ach. Lich. n 5..
Cette espèce diffère de la précédente parce que les lobes de ses
feuilles sont plus étroits et plus profondément découpés ; que
ses scutelles sont plus grandes; que sa feuille n’est jamais relevée
de nervures anastomosées, ni hérissée de-grains saillans;
que sa couleur , enfin, est d’un bran olivâtre en dessus. Quelques
auteurs ont cru que ces changemens sont dûs à l’âge; maisl'em-
bricaire brodée, en vieillissant, tend à se couvrir entièrement de
grains , tandis que celle-ci en est tout à fait dépourvue ; j’ai d’ailleurs
sous les yeux des échantillons de celle espèce, qui offrent
déjà sa teinte brune, quoique les scutelles commencent seulement
à .paraître. Comment enfin concilier celte dégradation
avec la différence de la forme des lobes? Cette, espèce croît sur
les rochers, et les-troncs d’arbres...
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