8x9. Xyloma liehénoïde. X jlom a lichenoidesi
a . Roboris. — Sp hoe r iapun c tifo rm is , var. y . P e r s . S y n . 9 1 .
P- Castaneoe.— L ich en castanearius. L a m .D i c t . E n c . 3 . p . 4 - 1 . '
y . F a g i . — Xyloma fa g in eum . P e r s . S y n . 1 0 7 ?
Cette plante ressemble beaucoup à la sphérie liehénoïde; elle
forme comme elle, sur les feuilles, des taches arrondies et
blanchâtres par l ’altération du parenchyme, et offre de même
des points noirs et arrondis sur le milieu de ces taches; mais ces
points sont planes et non proéminens, et les taches sont souvent
entourées ou traversées par des raies noires et sinueuses, comme
dans quelques opégraphes et quelques patellaires. La variété et
croît à la surface supérieure des feuilles mortes du chêne ; la
variété /2 sur celle du châtaignier; la variété y naît sur celles
■ du hetre; ses points noirs sont d’uife extrême petitesse.
830. Xyloma du marceau. X jlom a salignumi
Xyloma salignum. P e r s . S y n . 10 6 .
Il est de couleur noire matte, assez petit, orbiculaire; presque
plane, large de 1—2 milhm. : on ne l’a point encore vu s’ouvrir;
il naît en grouppes nombreux à la surface supérieure des
feuilles sèches du saule-marceau ; on apperçoit en dessous des
taches obscures qui indiquent la place de chaque xyloma. •—
Commun, par le C. Dufour.
8a i . Xyloma des peupliers. X jlom a populinum.
Xyloma populinum. P e r s . S y n . 10 7 . R o u ille du peuplier
tremble. C h a n t r . C o n f . n . 3g . t . 1 7 . f . 3 9 .
Les feuilles du peuplier tremble sont souvent tachées de petites
plaques noires , arrondies ou oblongues , planes , un peu
.lisses, visibles sur l’une et l’autre surface, et dans lesquelles
on ne distingue aucune ouverture; ces taches ont quelque rapport
avec les autres xylomas, et on les regarde comme unô
espèce de ce genre, sans cependant que leur nature soit suffisamment
connue. Cette espèce m’a été communiquée par le
C. Léman.
L X I . H Y P O D E R M E . HY P O D E RMA .
Hystèrii spec. T o d e . P e r s . — F a riolarioe sp. B u l l .
C a r . Les hypodermes ont un réceptacle oblong qui s’ouvre
par une fente longitudinale , et émet uqe matière presque pul»
vérulente qui renferme les graines.
O jj s«
O b s . Ils diffèrent des xyloma par leur port et la fente ob-
longue de leur réceptacle ; ils se distinguent des hystéries, soit
parce qu’ils naissent sous l ’épiderme qu’ils déchirent en grandissant
, soit parce que leur pulpe séminifère sort d’une manière
sensible.
833. Hypoderme xyloma. Hjpoderma xjlomoides:
Xyloma histerioides. P e r s . S y n . 10 6 . I c . F u n g . 1 . 10 . f . 3 . 4 .
Il naît sur l’une et l ’autre surface de la feuille ; sa couleur
est noire; sa fdrme est ovale ou oblongue ; il s’ouvre par une
fente longitudinale comme l’histerium , et ne diffère des opégraphes
que par l’absence de la croûte liehénoïde ; sa longueur
est de 1-2 millim. Persoon l’a trouvé sur les feuilles mortes de
l ’épine blanche, le C. Thore sur celles du laurier.
835. Hypoderme des pins. Hjpoderma pinaslrL *
Hysterium pinastri. S c h r a d . J o u r n . p . 6 9 . t. 3 . f . 4 . P e r s . S y n .
x x v m .
Cet hypoderme est petit, de couleur noire et de forme ovale ;
il perce l’épiderme sans le soulever, et s’ouvre longitudinalement;
les feuilles attaquées par cette plante parasite, offrent
des lignes noires qui semblent entourer l ’hypoderine , comme
on le remarque dans certains lichens :‘ il croit sur les feuilles
mortes du pin et du sapin.
834. Hypoderme des Hjpoderma conigenum.
cônes.
Hysterium conigenum. P e r s . S y n . 10 2 . O b s . M y c . r . p . 3 o .
Cette espèce, la plus petite du genre, croît sur les écailles
des cônes de sapin ; elle y forme de petites stries noires , formées
par le renflement et la fissure de l’épiderme ; de cette
fente il sort une poussière noire. Cette plante qui, par sa petitesse
, échappe à l’observation, seroit-elle une espèce d’uredo ?
8a5. Hypoderme des Hjpoderma arundi-
roseaux. naceum.
Hysterium arundinaceum. S e h r a d . J o u r n . 2 . p . 6 8 . t . 3 . f . 3 .
P e r s . S y n . x x v m .
Il croît sur l ’écorce de la tige et sur les gaînes des feuilles du
roseau commun; y forme des boursouflures d’un gris noir, qui
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