§. II. Feuilles hérissées en dessous et divisées en
lobes larges et arrondis.
s o56. Embricaire à feuilles Imbricaria quercinav
de chêne.
Lichen quercinus. Vild. F l. herol. t. 7. f. i 3. Aoh. Lich. 124.
Lichen quercifolius. Jacq. Coll. 3.p . 127.1.9. f. 2. — Lichen-
tiliaceus , var. Lam. Dict. 3. p. 483. n. 62. Hoffni, Enum. ts.
16. f. 2 ?
Sa feuille appliquée sur l’écorce, forme une rosette âr-
ïondie; elle est membraneuse , un peu embriquée, glauque on
grisâtre en dessus , noire et hérissée en dessous , divisée en
lanières 'obtuses et lobées3 les scutelles sont éparses sur le doç.
des feuilles , sur-tout vers le centre de la rosette 3 elles sont
brunes , orbiculaires , d’abord concaves , puis planes, entourées
d’une bordure blanchâtre peu saillante 3 dans quelques individus,
les feuilles portent en dessus des points noirs et protubérans.
Seroit-ce dans cet état qu’il auroit reçu le nom de lichen
scorteus , Ach. Lich. 1 hj ? Cette espèce croît sur les troncs
d’arbres..
lobj . Embricaire à Imbricaria coerulescens.
duvet bleu.
Lichen coerulescens. Huds. Angl, 571. — Lichen plumbeus.
Ligbtf. Scot. 2. p. 826. t. 26. — Dill. Muse. t. 24. f. 73. xnalè.
—«Mich. Gen._ t. 43. f. r i
Sa feuille est membraneuse, étalée, adhérente ,. embriquéer
divisée en lobes divergens, arrondis , sinueux et dont les bords
sont légèrement crispés 3 la surface supérieure est d’un gris
sale 3 l’inférieure est couverte par un duvet d’un bleu noirâtre ,
qui quelquefois dépasse les bords de la feuille et s’étend sur
l ’écorce 3 les scutelles sont nombreuses au centre de la rosette
planes ou concaves, orbiculaires, entourées d’un rebord saillant
, blanchâtre et crénelé 3 leur disque est ordinairement d’un
rouge brun 3 il devient tantôt noirâtre , tantôt jaunâlré , en
veillissaut. Ce lichen croît sur les troncs d’arbres, les mousses ,.
et sur d’autres lichens : il a été trouvé à Crémens, par le
C. Dufour 3 à Nieuportpar le C. Aubert du Peiit-Thouars.
I û 5 8 . Embricaire plombée. Imbricaria plumbea.
Lichen plumbeus. Ach. Lich. 120. exel. syn.
Ce lichen se rapproche du précédent par la forme de sa
rosette , par le duvet bleuâtre qui couvre sa surface inférieure,
par la couleur d’un gris plombe de la surface supérieure, par
sa manière de croître sur les mousses, les lichens et les-troncs
d’arbres; mais il en diffère parce que ses scutelles sont de
moitié plus petites , d’abord planes , puis convexes , dépourvues
de rebord saillant, d’un rouge brun , avec le bord un peu plus
pâle dans leur jeunesse. Il a été trouve à Brassempouy , par le
C. Dufour 3 à Nieuport, par le C. Aubert du Petit-rI houars.
so5g. Embricaire farineuse. Imbricariapitjrea.
Lichen pilyreus. Ach. Lich. 124. — Lobaria pulveracea. Hoffra.
Germ. 2. p. x53. — Lichen memb ranaceus. Dicks. Crypt. 2.
p. 2-1. t. 6. f. x ?
Cette espèce naît sur les mousses , auxquelles elle adhère par
un duvet épais , laineux , d’un bleu verdâtre , qui part de la
surface inférieure des feuilles 3 celles-ci sont membraneuses ,
d’un blanc gnS ou jaunâtre en dessus, deprimees , divisées en
lobes obtus , crénelés , découpés , releves, crépus et pulvérutens
sur les bords 3 les scutelles sont encore inconnues. Seroit—ce
une monstruosité de l’embrieaire plombée?
g. III. Feuilles glabres, divisées en lobes larges
et arrondis. •
1060. Embricaire des parois. Imbricaria parie tin a.
Lichenparietinus. Linn. spec. 1610. Ach. Lich. 121. Lam. Dict.
3 . p. 479- Hoffm. Enum. t. 18. f. 1. — Dill. Musc. t. 24. f. 7G.
Ce lichen, le plus commun de tous , se fait remarquer de
loin à sa belle couleur d’un jaune doré ou jonquille; à la fin de
sa vie il tend à devenir verdâtre, et enfin d un gris cendré à
sa mort; sa feuille est membraneuse , embriquée, blanchâtre
en dessous , divisée en folioles arrondies , lobées , crépues , le
plus souvent larges et étalées, quelquefois dechiquetees et un
peu redressées 3 les scutelles sont de la meme couleur que la
feuille , entourées d’un rebord plus pale , nombreuses au centie
delà rosette; quelquefois les feuilles s’oblitèrent, et les scutelles