obtus peu saillant, d’un noir m at, glabres, libres , rapprochées en
grouppes peu serrés , ou éparses sur le bois mort; leur diamètre
est au plus d’un millimètre. Elle a été trouvée sur le chêne ,
par le C. Dufour.
802. Sphérie tachante. Sphoeria. ingu inans.
Sphoeria inquinans. Pers. Syn. 83. Texte. Mekl. 2. p. t t . t. 10.
1'. 85. — Variolariaellipsospenna. Bull. Champ, p. i 83.t 493
y4 f. 3. r y
Cette sphérie est à une seule loge ; cette loge, noire à sa
partie supérieure , blanchâtre à sa partie inférieure , et qui laisse
sur les couches corticales une empreinte très-visible, est rem-"
plie de globules noirs, luisans et elliptiques , qui sont les capsules
des grainesj à mesure que ces globules sortent de la loge,
ils se colent autour de son orifice , et y forment une tache plus
ou moins ejargie. Cette plante se trouve sur l’érable champêtre
et le faux-platane.
803. Sphérie du tilleul. Sphoeria tiliæ.
Sphoeria tilioe. Pers. S y a . 8|.
Celte espèce est de couleur noire ; ses loges sont éparses ,
globuleuses, un peu déprimées , évasées au sommet en un large
orifice circulaire, au milieu duquel on remarque un petit mamelon
qui sert d’orifice. La matière intérieure, qui est grisâtre,
forme quelquefois, ditPersoon, des prolongemens externes
analogues à ceux des némaspores. Cette plante croît sur les
couches corticales ; elle soulève l’épiderme sans le percer : elle
vit sur le chêne et le tilleul.— Comm. par le C. Dufour.
804. Sphérie en cratère. Sphoeria craterium.
Sphoeria punctiformis, var. /?. Pers. Syn. 90.
Elle croît à la surface inférieure des feuilles du lierre : elle
commence par former un disque blanc , aplati, d’un millimètre
de diamètre ; ce disque noircit, se soulève un peu , puis se
crève et devient concave au centre, ensorte qu’il ressemble à
une petite coupe ; cette coupe paroît souvent bordée par les
débris d’une membrane blanchâtre, dont j’ignore l’origine.
Cette plante appartient-elle réellement au genre dessphéries?
Seroit-ce un styctis? — Comm. par le C. Dufour. (*)
( * ) La variolaire spherosperme de Bulliard, t. 492. f. 3., appartient au
genre encore mal connu des Stilbospores.
8o5. Sphérie aplatie. Sphoeria complanata.
Sphoeria herbarum, v a r . Pers. Syn. 58.
ft. Irt veratri et gentianoe caule.
y . In aquifolii fo liis .
S. In Rus ci fo liis.
Les loges de cette sphérie sont noires, éparses sur les tiges
herbacées, solitaires, plus petites que des têtes d’épingle, d’abord
un peu convexes , puis planes et enfin concaves , avec le centre
légèrement proéminent, à cause de l’orifice de la loge. La var. $ ,
qui croît sur les tiges du vératre blanc et de la gentiane jaune ,
est plus petite , plus plane , et naît en sociétés nombreuses ; la
variété y , qui se trouve à la surface supérieure des feuilles sèches
du houx , est un peu plus grande , un peu luisante, moins foncée
en couleur dans le centre que sur les bords ; la variété S' croît
sur les deux surfaces des feuilles sèches du housset piquant; elle
y forme de petits points noirs épars qui , vus à la loupe, offrent
un anneau noir avec le centre blanc. Ces variétés seroient-elles
des espèces distinctes?
806. Sphérie en forme Sphoeria punctiformis.
de point.
et. Qu e r c u s S p hoer i a punctiformis. Pers. Syn. go. n. 175. var. «.
/3. Culmi.
Cette sphérie offre des points protubérans , noirs, épars;
ces tubercules sont très-petits , convexes, un peu ombiliqués à
leur centre, dépourvus d’orifice prononcé et distinct. La variété
a. croît sur l’une et l’autre surface des feuilles de chêne.
J’ai trouvé sur la paille de petit tubercules noirs absolument
semblables aux précédens, et que j’ai classés dans la variété $.
807. Sphérie lichénoïde. Sphoeria lichenoides.
et. Convallarice poligonati.
fi. Hederce helicis.
Je réunis sous le nom de. Sphérie lichénoïde, de petites
plantes qui croissent à la surface des feuilles mourantes de
différentes plantes ; elles ont ceci de particulier, qu’elles décolorent
la feuille à l’entour d’elles, et la privent de parenchyme;
elles offrent des points noirs proéminens sur l’un des côtés, et
quelquefois sur les deux côtés de la feuille, un peu plus petits
que des têtes d’épingle, et dépourvus d’orifice prononcé. La