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5. Ier. Scutelles plus ou moins charnues, de couleur
noire.
g3o. Patellaire enfoncée. Patellaria immersa.
Lichen immersus. W eb , Spic. p. 188. Aeh, Lich. 70. Hoffm. pl.
Lich. t. 12. f. 2. 3.
Sa croûte est blanchâtre, unie, peu apparente; ses scutelles
sont orbiculaires , noires , planes , avec un rebord un peu proéminent,
quelquefois un peu protubérantes au centre ; ces scutelles
ereusent la pierre Sur laquelle elles croissent, et s’y enfoncent
un peu; elles tombent à la fin de leur v ie , et laissent la pierre
percée de petits trous. Lorsque ce lichen croît sur une pierre
fort dure, il ne peut la percer , et reste à la surface. On le
trouve d’ordinaire sur la pierre calcaire. Le C. Dufour en a
trouvé une variété dont les scutelles deviennent d’un gris
glauque par la dessication.
nSi. Patellaire exiguë. Patellaria exigua.
Lichen exiguus. Ach. Lich. 69.
Sa croûte est irrégulière , peu apparente, d’un gris cendré ;
les scutelles sont nombreuses, éparses, noires, très-petites,
d’abord un peu concaves et entourées d’une bordure blanche, crénelée
, formée par la croûte, ensuite convexe et sans bordure :
elle croît sur l’écorce des vieux chênes. — Commun, par le
C. Dufour.
g32. Patellaire en forme Patellaria puncti-
de point. formis.
Verrucaria punctiformis. Hoffm. Germ. 2. p. ig 3. — Lichen
pinîcola. Acb. Lich. 66.
Sa croûte est mince, cendrée ou verdâtre, non bordée de
noir et même un peu blanchâtre sur les bords ; ses scutellex sont
éparses, noires, très-petites , d’abord concaves et bordées de
noir , ensuite planes : elle croît sur l’écorce des arbres, e t , selon
Hoffman , sur les rochers. — Commun, par le C. Dufour.
o33. Patellaire à mille Patellaria mjriocarpa.
scutelles.
Sa croûte est mince et grise lorsqu’elle est sèche , grenue et
verdâtre quand elle est humide , non bordée de lignes noires ;
elle porte une foule de petites'scutelles, rapprochées mais non
soudées ensemble, noires, convexes et sans rebord dès leur
naissance 3 un peu ridées dans leur vieillesse, d’un demi-millimèire
de diamètre. Elle croît dans l’intérieur des saules creux;
elle a été découverte par le C. Dufour.
g 34» Patellaire à croûte Patellaria leucoplaca.
blanche.
Cette plante diffère de la patellaire distinguée, parce que
sa croûte est d’un blanc de lait, et n’est jamais entourée d’une
bordure noire ; cette croûte est mince , arrondie, à peine grenue
; les scutelles sont absolument noires, orbiculaires, un peu
concaves , entourées d’un rebord entier un peu luisant; dans
un âge plus avancé elles deviennent planes , et le rebord s’oblitère.
Cette espèce croît sur l’écorce encore lisse du peuplier
d’Italie.
g 35. Patellaire à grandes Patellaria macrocarpa.
scutelles.
Sa croûte est d’un gris tirant sur la couleur de rouille, tellement
mince qu’on ne la prend au premier aspect que comme
une simple tache; les scutelles sont éparses, éloignées, absolument
noires , d’abord hémisphériques, concaves, entourées
d’un rebord proéminent, ensuite planes et bordées , enfin, dépouillées
de rebord sensibles ; ces scutelles atteignent 4 milium
de diamètre : elle croît dans les Alpes, sur des roches micacées.
g 36. Patellaire distinguée. Patellaria parasema.
Lichen parasemus. Ach. Lich. 64. — Lichen sanguinarius. Lam.
Dicl. 3. p. 473. W u lf. Jaeq. Coll. 3. p. n ,* t, 5. f. 3. b. —
Lichen punctalus. Hoffm. Enum. t. 5. f. 3-5. — Dill. Musc,
t. 18. f. 3.
(?. L'tmilata. — Verrucaria limitât a. Hoffm. Germ. 792.
y . Rupestris,
Sa croûte est mince , blanchâtre , verdâtre ou grisâtre , adhérente
, souvent entourée d’une ligne noire; les scutelles sont
éparses , noires en dehors et en dedans, planes et bordées dans
leur jeunesse , convexes, presque hémisphériques et sans rebord
dans un âge avancé. Elle est commune sur les écorces d’arbres.
On trouve sur les rochers la variété y , qu’on doit peut-etre regarder
comme une espèce distincte.
937. Patellaire raboteuse. Patellariaglomerulosa.
Cette espèce ressemble beaucoup à la patellaire distinguée ,
mais elle en diffère constamment parce que sa croûte est plus
grenue , composée de tubercules plus distincts, que cette croûte