1072. Physci'e délicate. Physcia tenella;
Lichen tenellus. W eb . Spic. 269. Ach. Lich. 172. — Lichen
hispidus. Sohreb. fj|pH§! p. 126. Lain. Dict. 3. p. 486. n. 74.
Jacq. Coll. 4-p. 246. t. 6.1. (1. — Lichenoideshispidum. Hoffm.
pl. Lich. t... 3. f. 2. 3. «— Lichen ci/iaris , var. fi. Lam*. Fl. fr.» i .
p. 80. — Vaill. Bot. Paris, t. 20. f..5_
Ce lichen tient le milieu entre le precedent et le suivant;-
sa feuille est membraneuse, d’un gris cendré, étalée à sa
base, relevee sur les bords,, divisée en lobes rameux, obtus,
relevés en voûte et garnis à leur sommet de cils alongés et peu
nombreux; les scutelles sont placées sur le bord des feuilles ,
sessiles , planes, d’un noir bleuâtre, entourées d’une bordure
blanchâtre , protubérante. Celle plante croît sur l ’écorce des
arbres; elle y forme des,touffes qui ne s’élèvent pas à 1 centiim.
de hauteur.
ioy3. P&yscie ciliée. Phys cia ciliaris.
Lichen ciliaris. Lion. spec. 1611. Ach. Licb. 173. Lam. Dict. 3
p. 486. n. 73. Jacq. Coll. 4- p. 244- t- i3. f. 1.»—* Lichenoides
cïliare. Moffm, pl. Lich. t. 3'. f. 4. — Vaill. Bot. t 20. f. 4. -
Dill. Musc-, t. 20. f. £5. — Touin. Inst. t. 325. f. G_
Sa feuille est membraneuse-, blanche en dessous,, d’un verd
glauque en dessus quand elle est humide, grisâtre lorsqu’elle est
sèche, divisée dès sa base en. lanières étroites, alongées , redressées
, rameuses , bordées, dans presque toute leur longueur ,
de cils alongés , noirâtres , ordinairement simples, quelquefois
en forme de pinceau à l’extrémité; les scutelles naissent sur le
dos des feuilles; elles sont portées sur un court pédicelle , et
paroissent souvent terminales; leur disque est plane,, noirâtre
ou brunâtre tirant sur le glauque, entouré d’un rebord
blanchâtre , proéminent, ordinairement entier , quelquefois,
rayonnant , frangé ou prolifère. Ce lichen est commun sur l ’écorce
des arbres.
1074* Physcie grenue. Physcia Jxirfuracea.
Lichen furfuraceus. Linn. spec. 1612. Ach. Lich. 17.3. Lam..
Dict. 3. p. 4^7- n. 77. — Lichenoides furfuraceum. Hoffm. pl.
Liclj. t. g. f. 2. — Lichen absinlhifolius^Lum.VL fr. 1. p. 82...
— Dill. M'use, t. 21. f. 5a.
Ses feuilles sont membraneuses, planes , légèrement courbées
tn- canal, droites ou étalées, plusieurs fois Bifurquéea eu lobes
divergens et presque obtus ; leur surface supérieure est d’un gris
cendré, couverte de petits grains globuleux, gris ou noirâtres ,
quelquefois prolongés en forme de petits rameaux; l’inférieure
est glabre , un peu réticulée, d’un violet noir, à l’exception du
sommet où elle est blanchâtre; les scutelles, qu’on voit rarement
, sont, selon Hoffmann , grandes , concaves , d’un rouge
brun, posées sur le dos des lobes les plus larges. Elle croît sur le
tronc des arbres, dans les Alpes et les Pyrénées; sa saveur est
amère:: elle teint la laine d’une couleur olivâtre.
§. II. Feuilles divisées en lanières planes et
alongées.
1075. Physcie du prunellier. Physcia prunastri.
Lichen prunastri. Linn. spec. 1614. Ach. Lich. 174. Lam. Dict.
3. p. 488. n. 79. — Dill. Musc. t. 21. f. 54 et 55. A . .— Vaill.
Bot. t. 20. f. n .
Ce lichen diffère de tous ceux de cette section, parce que sa
feuille, au lieu d’être ferme et cartilagineuse, est molle et
membraneuse ; cette feuille est ridée, bosselée irrégulièrement,
d’un blanc cendré en dessus , et d’un blanc de lait en dessous ,
irrégulièrement bifurquée et divisée en lobes planes , droits ,
linéaires , obtus ou peu pointus ; les bords de la feuille portent
ça et là quelques paquets de poussière blanche ; les scutelles ,
qu’on trouve rarement, sont brunes, latérales et concaves.
Il est commun sur les troncs d’arbres, sur les pieux et le*
parois.
1076. Physcie farineuse. Physcia farinacea.
Lichen farinaceus. Linn. spec. i 6i 3. Ach. Lich. 177. Lam.
Dict. 3 . p. 488. n. 80. — Dill. Musc. t. 2 3 . f. 6 3 . — Vaill. Bot.
t. 20. f. i 3 . 14.
Sa consistance est cartilagineuse; sa couleur d’un gris cendré,
glauque ou blanchâtre, uniforme sur les deux surfaces ; la
feuille est glabre , peu bosselée , alougée, un peu convexe , découpée
en lobes bifurqués ou rameux , élargis à l’aisselle des
bifurcations, et qui vont en s’amincissant vers le sommet; sur
le bord des lanières on remarque des paquets convexes et très-
apparens de poussière blanche ; les scutelles sont éparses ,
portées sur un court pédicule, planes, d’uu jaune pâle tirant
sur la couleur de chair.