la coiffe est cylindrique, hérissée çà et là de quelques poils dirigés
de bas en haut.
Obs. Les ohgotrics sont dioïques et ont leurs fleurs mâles en
disques terminaux ; la coiffe n’est hérissée que d’un petit nombre
de poils, que Hedwig attribue , comme ceux des polytries , aux
nectaires qui se soudent à la coiffe, mais qui en diffèrent sensiblement
en ce qu’ils sont attachés par la base et non par le
sommet. Ce genre est intermédiaire entre les polytries, dont il
a le péristome , et les orthotrics , dont il a la coiffe. Les oligo-
trics ont les feuilles ondulées , d’une consistance presque membraneuse.
1281. Oligotric ondulé. Oligotrichum undulatum»
Polytrichum, undulatum. Hedw. Fund. j j p. 43. t. 16. 17. f. 6.
10. 11. —— Bryiim undulatum. Linn. spèe. i 53a. I.am. FIv
fr. 2. p. 45. Fl. dan. t. 477* ■— Bryum phyllitidifolium. ]\0ck.
Musc. p. 203. — Vaill. Bot. t. 26. f. 17. — Dill. Musc. t. 46.
f . 18.
Minus. Hedw. Musc. fr. 1. p. 48. t. 17. f. 14-18.— Poly -
trichum controversum. Brid. Musc. 2. p. 93.
Sa tige est droite , simple, longue de 2—4 centim. , chargée
de feuilles rapprochées , oblongues, lancéolées , poinlues, ondulées,
dentées en scie, d’un verd clair , pellucides , crépues lorsqu’elles
sont sèches, traversées par une nervure longitudinal te
saillante ; celles des rosettes mâles diffèrent peu des autres 1 les
pédoncules sont droits, rougeâtres , longs de 5 centimètres; là'
capsule est cylindrique, d’abord droite , puis courbée et penchée;
la coiffe est cylindrique , pointue; l’opercule est convexe,,
terminé par un bec long et menu; le péristome a trente-deux
dents. O ou <ƒ- Lepolytric ondulé croît dans les forêts , les vergers,
les lieux ombragés de toute la France. La variété /3 ne
diffère de la précédente que parce qu’elle est plus petite, et a
ses feuilles plus redressées.
1282. Olîgotricde Oligotrichum Hercyninum.
la forêt Noire.
Polytrichum hercyninum. Hedw. St. Cr. 1. p. 4°. t. i 5'. Brid.
Muscol. a. p. 91. — Qrthotrichumhercyninum. Hoffin. Gcrm.
1. p. 25.
La tige est droite, presque toujours simple, rougeâtre, longue
de i -5 centim. j les. feuilles sont un peu charnues , d’un vend
D E S M O U S S E S. 495
glauque , linéaires, pointues, concaves en dessus , crépues dans
l ’etat de dessication ; dans les pieds mâles, les feuilles qui forment
la rosette, sont larges, d’un jaune rougeâtre , terminées par
une pointe due au prolongement de la nervure; dans les femelles
, les feuilles du périchoetium ne diffèrent des autres que
parce qu’elles sont dentelées : le pédicelle est droit, d’un jaune
rougeâtre, terminal, long de 2-5 centim. ; la coiffe est cylindrique;
la capsule est droite, cylindrique , un peu en godet,
brune à sa maturité; l’opercule est conique; le péristome a
trente-deux dents courtes, blanchâtres. Iff. Cette espèce a été
trouvée à Dax , dans les endroits tourbeux, par le C. Thore.
***** Jfousses a péristome double.
C X V I I . O R TH O T R I C . O R T H O T R I CHU M.
Orthotrichum. Hedw. — Orthotricisp. Hoffm, — Bryi sp. Linn.
Car. La capsule est terminale, cylindrique; le péristome
simple ou double, l’un et l’autre a huit ou seize dents ; la coiffe
est sillonnée en long , presque toujours hérissée de poils dirigé»
de bas en haut.
Obs. Les orthotrics sont monoïques ou dioïques ; leurs fleurs
mâles sont axillaires ou terminales, en gemmes ou en têtes ,
pédonculées ou sessiles; leur péristome externe a tantôt seize
dents non sillonnées, tantôt huit marquées d’un sillon longitudinal
, et il tend à s’étaler facilement; l’interne est quelquefois nul,
quelquefois composé de huit ou de seize dents. Malgré ces anomalies
, ce genre est tellement naturel, qu’on peut à peine à
l ’oeil nu distinguer les espèces ; son seul caractère est tiré de sa
coiffe , ce qui prouve que cet organe mérite quelque attention
dans la classification des mousses.
§. Ier. Péristome simple.
i283.0rthotricirrégulier. Orthotrichum anomalum.
Orthotrichum anomalum. Hedw. St. Cr. 2. p. 102. t. 37. Hoffm,
Germ. 2. p. 25. — Orthotrichum saxatile. Brid. Muscol. 3.
P- 27- Bryum striatum, var. j0. Linn. spec. i 58o. — Bryum
tectorum. Gmel. Syst. 2. p. i 335.— Vaill. Bot. t. 27. f. 10 ._
Dill. Musc, t, 55. f. 9.
Il croît en touffes larges, arrondies et d’un verd brunâtre; sa
tige est droite, rameuse; ses feuilles sont oblongues, lancéolés,
aiguës, roulées en dehors sur les bords, traversées par une