de grappe rameuse, et termine la tige , qui est, dès sa naissance
, très-distinguée de la feuille 3 les petites verrues qui la
composent, sont situées sur la partie antérieure des rameaux ,
et disposées sur deux rangs, en quoi cette plante diffère sensiblement
des osmondes et des autres vraies fougères qui portent
leur fructification sur le dos des véritables feuilles, T£r. On trouve
cette plante dans les prés secs et montagneux 3 elle est vulnéraire
et astringente.
ï** Capsules sans anneau élastique ; plantes non roulées en
crosse à leur naissance.
CXLIII. OPHIOGLOSSE. OPHIOGLOSSUM.
Ophioglossum. Bern. Sw. Cav. Mirb. — Ophioglossi sp. Linn.
C a r . Les capsules sont bivalves , sessiles, disposées sur deux
rangs le long d’un épi simple, et qui ne se roule point en crosse
à sa naissance.
O b s . Hedwig pense que l’épi de l’ophioglosse renferme les organes
des deux sexes 3 cet épi observé dans sa jeunesse, lui a offert
des verrues éparses , fugaces, d’abord jaunes, puis brunes , qu’il
regarde comme les organes mâles , et des bourrelets roussâtres
et transversaux qui jouent, selon lui ,1e rôle de stigmates (Theor.
relr. p. g i. t. 4 - f- 4- 7 -)• Les espèces exotiques à tige grimpante
, réunies à ce genre par Linné, forment maintenant,
avec raison, un genre particulier ( Ugena Cav. 3 Ramondia
Mirb. 3 Lygodium Sw. 3 Ctesium Michaux 3 Odontopteris et
Gisopteris? Bern. 3 Hydroglossum Wild. )
i 438. Ophioglosse Ophioglossum vulgatum.
vulgaire.
Ophioglossum vulgatum. Linn. spec. i 5i 8. Lam. Dict. 4- p.
56i.Illustr. t. 864.f. 1. Boit. Fil. t. 3.Sw . Journ. Schrad. 2..
p. 112,
Sa racine est composée de plusieurs fibres ramassées en faisceau
, et pousse une tige grêle, simple et haute de 1 décim^
celte tige est garnie, à 4-5 centim. de sa racine , d’une feuille
ovale , amplexicaule, très-entière, glabre et sans nervure: l’épi
est distique, pointu , long presque de 5 centim., et termine la
tige qui s’élève beaucoup au-dessus de la feuille. On trouve cette
plante dans les prés humides, les marais , 7fc. 3 elle est vulnéraire.
Onia nomme vulgairement langue de serpent, herbe sans
couture.
HUITIÈME FAMILLE.
L Y C O P O D IE N N E S . L Y C O P O D I A C E Æ .
Lycopodiacece. Richard. — Lycopodia. Mirb.— Biv alvium gen.
Holïhi. — Muscorum gen. Linn. Juss. — Selaginea. Batsch.
L es lycopodiennes diffèrent de toutes les monocotylédones
cryptogames , parce que leurs fructifications sont placées à l’aisselle
des feuilles 3 mais leur port varie beaucoup d’espèce à espèce
, et leur structure est très-mal connue 3 leur tige est tantôt
alongée et rameuse, tantôt simple, tantôt réduite à un bourrelet
radical 3 leurs feuilles sont entières ou légèrement dentelées
lorsqu’elles servent de bractées, disposées en spirale , ou dé-
jetées sur deux rangs ou en faisceau presque radical dans
l’isote : leurs fructifications sont placées à l’aisselle des feuilles
qui quelquefois deviennent alors courtes et serrées, ensorte que
les fruits semblent disposés en épi : ces fructifications se présentent
sous diverses formes 3 le plus souvent elles offrent une
coque à deux valves, remplie d’une poussière sphérique 3 quelquefois
une coque à trois ou quatre valves qui renferment des
globules sphériques chagrinés et marqués en dessous de trois
cotes rayonnantes 3 quelquefois , enfin, ces coques ne s’ouvrent
point d’elles-mêmes. Ces deux classes d’organes , savoir ceux à
poussière et ceux à globules , se trouvent séparés dans quelques
espèces et réunis dans d’autres, en sorte qu’il est probable que
l’un d’eux est l’organe mâle , et l’autre l ’organe femelle 3 mais
on n’a pu encore déterminer leur usage avec précision.
C X L I Y . L Y C O P Q D E , L Y C O P O D I U M .
Lycopodium. Linn. — Plananthus, Lepidoüs , Stachygynan-
drum et Didiclis. Beanv,
Car. Les lycopodes ont des coques un peu crustacées qui
s’ouvrent d’elles-mêmes à la maturité, en deux, trois qu quatre
valves.
O bs. Ils sont tous munis d’une tige alongée, souvent rameuse
garnie de feuilles disposées sur deux rangs ou eu spirale , tantôt
planes et minces, tantôt courbées, épaisses et semblables àde&
écailles. Ce genre a quelque analogie avec les opliioglogses , »
mus© de ses coques bivalves 3, mais çes coques sont peut-êtr®