* Réceptacles pulvérulens placés sur une croûte peu
adhérente (* ).
L X Y I. L È P R E . L E P R A .
Lepra. W ig g . — Lepraria. Ach. — Byssi sp. Linn.
C ar. Les lèpres n’offrent qu’une croûte étalée , le plus souvent
irrégulière, composée de globules pulvérulens, lichénoïdes.
Leurs réceptacles sont encore inconnus.
875. Lèpre des antiques. Lepra antiquitatis.
Byssus antiquitatis. Linn. spec. i 638. — Lichen antiquitatis.
Hoffm. Enum. t. 3. f. 5. Aeh. Lich. 5.
Cette espèce paroît, à l’oeil et à la loupe, comme une croûte
noire qui adhéré fortement aux pierres , aux statues, aux rochers
, et qui les couvre dans un espace considérable. On ignore
sa nature et son histoire.
876. Lèpre lactée. Lepra lactea.
Byssus lactea. Linn. spec. l 63(). Lam. El. fr. 1. p. i ° 4* —
Lichen lacteus. Hoffm. Enum. t. 1. f. 3. — Lichen albus. A«h»
Lich. 7.
Elle croît sur les mousses et les troncs d’arbres , qu’elle couvre
d’une croûte blanche, grenue, farineuse , assez semblable à de
la chaux. On la trouve dans toutes les saisons.
877. Lèpre verte. Lepra botrjoides.
Byssus botryoides. Linn. spec. i 63q. — Byssus viridis. Lam. EL
fr. i .p . io3. — Lichen botryoides. Hoffm. Enum. t . 1. f. a,.
Ach. Lich. 10. — Dill. Musc. t . i . f. 5.
Elle forme sur la terre, le bois et les murailles humides, des
plaques d’un verd plus ou moins foncé et plus ou moins jaunâtre
, selon le degré d’humité ; d’abord minces et pulvérulentes,
ensuite plus épaisses, de grandeur indéterminée. Persoon dit
avoir observé des scutelles dans cette plante , qui devroit en conséquence
être rangée parmi les patellaires.
( * ) Les lichens classés ici sont peut-être des espèces de la troisième division,
dont on ne connolt pas encore la fructification.
878. Lèpre odorante. Lepra odorata.
Lichen arcumatus. Ach. Lich. n . — Lichen rubens. Hoffm.
Enum. p. 4. t. 1. f. 5. -— Lichen odoratus. Roth. Germ. 1.
P -491-
Sa couleur est rouge, purpurine ou orangée quand la plante
est fraîche j elle devient d’une couleur cendrée , jaunâtre ou
verdâtre après sa dessication. La croûte que cette espèce forme
est mince, inégale, grenue à l’oeil, un peu floconneuse à la
loupe $ elle exhale , lorsqu’elle est humide, une odeur de violette
ou d’iris de Florence. Appartient-elle véritablement à ce genre
et à cette famille? Est-elle distincte du byssus jolixhus Linn. ?
87g. Lèpre indistincte. Lepra obscura.
Lepra obscura. Ehrh. Crypt. exs. — Lichen coccodes. Ach.
Lich. 10.
Cette espèce est d’un gris jaunâtre assez sale ; elle forme des
plaques irrégulières, grenues, lichénoïdes, adhérentes, plus
épaisses que les autres espèces de ce genre : elle croît sur les
écorces, les vieilles poutres, etc.
L X V I I . G O N IO C A R P E . C O N I O C A R P O N .
Car . Les coniocarpes ont une croûte à peine sensible, de
laquelle s’élèvent des tubercules en forme de lentilles , couverts
d’une poussière grenue , colorée , peu adhérente ; après la chûte
de cette poussière, il reste ordinairement sur la croûte des tubercules
convexes ou aplatis. Je dois au C. Dufour la con-*
noissance de ce genre et des espaces qui le composent.
880. Coniocarpe rouge. Coniocarpon cinnabarinum.
Sa croûte est arrondie, blanchâtre , tellement mince qu’elle
ne paroît sur l’écorce que comme une simple altération de couleur
j ses pustules sont éparses, arrondies , compactes , d’un
brun rouge, de t-2mill. de diamètre, recouvertes d’une poudre
grenue peu adhérente, d’un beau rouge de cinabre J après la
chûte de cette poudre, la pustule reste couleur de lie de vin.
Cette espèce croît sur le charme.
881. Coniocarpe olivâtre. Coniocarpon olivaceum '.
Sa croûte est blanchâtre, à peine visible -, ses pustules sont
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