croît au bord des ruisseaux et des rivières, adhérente aux pierres
et aux pieux} elle fleurit toute l’année»
i 588.Hypne ondulé. Hypnum undulatum.
Hypnum undulatum. Linn. spec. i 58g. excl. syn. Hall. Hedw. Spec.'
343. Brid. Mascol. 3. p. ia 5. Lam. Dict. 3. p. i65. — Hypnum
crispum, var. y. Lam. F l. fr. 1. p. 53. — Dill. Musc. t. 36.
f. 11. — Moris. Hist. 3. s. i 5. t. 6. f. 33.
Cette mousse ressemble beaucoup à la neckère crispée j sa
tige est couchée, peu rameuse, longue de 7 -12 centim., garnie
de feuilles embriquées sur deux rangs applatis , pliées en deux ,
marquées de rides transversales, ovales , acérées, sans nervure
(1), d’un verd clair, jaunâtres dans leur vieillesse} les
pédicelles naissent sur la tige, vers l’origine des rameaux } ils
sont un peu tortueux, rougeâtres, et portent une capsule penchée
, ovale-oblongue j la coiffe , selon Dillen, estmarquée d’un
point brun au sommet. Tff. Elle croît au pied des arbres et dans les
lieux couverts des forêts} dans les montagnes voisines du Lé-
rnan(Hall.)} dans les Vosges} près Dax}en Dauphiné (V ill.? ) j
en Piémont (Ail.)} dans les Alpes maritimes (Brid.).
i 38g. Hypne des bois. Hypnum sylvatîcum.
Hypnum sylvaticum. Linn. Mant. 3. p. 3io ? Brid. Mnscol. 3.
p. 5i. t. 1. f. 5. Sw. Musc. suec. 53. Lam. Dict. 3. p. 164.—
Dill. Musc. t. 34. f. 6 ?— Vaill. Bot. t. 28. f» 4.
Cette mousse , que je décris d’après les échantillons conservés
dans l’herbier de Vaillant, est distincte del’hypne dentelé parce
que ses jets se divisent quelquefois en trois ou quatre branches ,
et sur-tout parce que son opercule est convexe à sa base, surmonté
par un bec fin, aigu, et atteint presque la longueur de
la capsule. Elle croît dans les bois aux environs de Paris, et probablement
dans toute la France.
(1) La mousse d’Ame'rique, décrite par Swartz dans son Prodromus,
diffère de celle d’Europe parce qu’elle a les feuilles munies d’ une nervure
longitudinale, plus e'troites, plus crépues et quelquefois ciliées} elle doit
constituer une espèce particulière.
*390. H y p n e d en te lé . Hypnum denticulalum.
Hypnum denticulatum. Linn. spec. i 588. Hcdw. spec. u3y. St.
Cr. 4- p- 81. t. 3i. Lara. Dict. 3. p. i 63. — Dill. Musc. t. 34.
f. 5. — Vaill. Bot. t. 29. f. 8.
Ses tiges ne se ramifient que par le pied} elles émettent des
jets simples , garnis de feuilles disposées sur deux rangs applatis
, rapprochées à.leur base, divergentes à leur sommet , d»
sorte que le rameau paroît dentelé} ces feuilles sont entières ,
sans nervure, lancéolées, aiguës, unj>eu obliques, luisantes et,
d’un verd clair} les pédicelles naissent du bas des rameaux : ils
sont droits, rougeâtres, longs de trois centim.} la capsule est
oblongue, inclinée ou courbée} l’opercule conique et pointu.
Cette mousse croît dans les bois., dans les lieux ombragés, sur
la terre et les troncs d’arbres.: on la trouve près de Paris} dans
les Alpes , etc.
C X X V I I . N E C K È R E . N E C K E R A .
Neckera. Hedw. — Hypni sp. Hoffm.— Hypniet Fontinalis sp.
Linn.
C a r . La capsule est latérale, oblongue} lepéristome double}
l’extérieur a seize dents aiguës} l’intérieur a seize cils distincts ,
alternes avec les dents extérieures.
Obs. Las fleurs sont hermaphrodites , monoïques ou dioïques }
les mâles toujours en gemmes axillaires : la coiffe est en forme
de mitre ou d’alène, et se détache directement ou obliquement}
la capsule est quelquefois cachée dans le périchoetium, à cause
de la brièveté du pédicelle. Ce caractère rapproche ce genre
des fontinales.
§. Ier. Capsule pédonculée ; feuilles embriquées.
13 9 1 . N e c k è r e c o u r t - Neckera curtipendula.
p e n d u e .
JVeckera curtipendula. Hedw. Fnnd. 2. p. g3. Spec. 20g. Brid.
Muscat. 3. p. 16. — Hypnum curtipendulum. Linn. spec. 15o4.
Lam. Dict. 3. p. iy 5. — Dill. Musc. t. 43. f. 6g.
fi. Mas. — Hypnum montanum. Lam. Dict. 3. p. 172.
Sa tige est couchée , divisée en rameaux irrégulièrement pennes
, un peu épais, garnis de feuilles nombreuses, étalées, eru-
briquees , ovales à la base, acérées, un peu dentelées au sommet}
celles qui entourent la base du pédicelle se prolongent et
se roulent autour de lui t de manière à former une gaine pâle