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l ’autre plus grande, sessile, croissant sur les troncs; la mienne
est sessile comme sa seconde variété , mais* croît sur la terre
humide comme la première, dont elle a les dimensions. Je l’ai
trouvée en été, après de longues pluies, dans les bois de Mont-
xnorency.
279*. Auriculaire couleur Thelephora cruenta.
de sang.
Thelephora cruenta. Pers. Syn. 5j 5. Schleick. eent. exsic. n. 98.
Cette espèce se distingue facilement de toutes celles qui,
comme elle, adhèrent à l’écorce par leur surface entière ; elle
a la surface exposee à l’air parfaitement glabre, un peu tuberculeuse
, d’un beau rouge couleur de sang ; elle forme des rosettes
arrondies , très-adhérentes , de 3 centim. environ de
diamètre. Elle croît dans les Alpes sur l’écorce des sapins.
56o*. Agaric à réseau Agaricus dyctiorhyzus.
radical.
Cette espèce d’agaric est très-remarquable, en ce que de sa
base partent des fibrilles radicales, cotonneuses, d’un blanc de
lait, qui s’étendent sur la terre, se ramifient, s’anastomosent
en forme de réseau ou de dentelle, et émettent çk et là de nouvelles
plantes ; le chapeau est attaché par le côté, sessile on
porté sur un très-court pédicule blanc et cotonneux, horizontal,
demi-orbiculaire , un peu plus large que long , sinué sur les
bords , d’une belle couleur blanche , et cl’une consistance frêle
et délicate ; les feuillets sont inégaux, de la même couleur que
le chapeau. Cet agaric m’a été communiqué par M. Pinson,
qui l’a trouvé dans une chambre sur de la terre glaise humide.
586*. Puccinie des vé- Puccinia veronicarum.
roniques.
Cette espèce est l’une des plus caractérisées que nous possédions
parmi les puccinies ; elle naît à la surface inférieure des
feuilles, et y forme des anneaux bruns, arrondis et réguliers ,
au milieu desquels l’épiderme de la feuille reste sain; les puccinies
qui composent ces anneaux , sont très-remarquables par
leur petitesse ; elles adhèrent fort peu au réceptable , lequel
est peu apparent, et sont portées sur un pédicelle très-court.
Ces 3 caractères semblent rapprocher cette espèce des uredo „
mais ses péricarpes sont très-certainement divisés eu 2 loges par
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une cloison transversale. Je l’ai trouvée sur la véronique de
Pona, et sur la véronique à feuilles d’ortie.
586* * . Puccinie de la statice. Puccinia limonii.
Cette puccinie attaque les 2 surfaces des feuilles, et quelquefois
la tige et les pétioles de la statice limonium ; elle soulève
l’épiderme en une pustule arrondie, convexe, blanchâtre, puis,
le rompt en 4 ou 5 lobes , et on découvre un grouppe arrondi,
quelquefois oblong, d’abord roux, ensuite brun , composé d’un
grand nombre de petites plantes, dont le pédicelle est blanc ,
grêle, articulé, deux fois plus long que la capsule; celle-ci est
d’abord en forme de mâssue , et devient ensuite ovoïde , presque
sphérique ; à cette dernière époque , elle se détache souvent
du pédicelle , et ces globules ressemblent alors à ceux des
uredo. J’ai cru y distinguer une cloison, mais l’opacité des parois
m’a empêché de distinguer si elle est réellement à une ou
à 2 loges. Cette espèce a été découverte par MM. Delaroche et
Berger , sur les côtes de la Manche, en automne.
586* * * . Puccinie de l’asperge. Puccinia asparagi.
Elle est assez commune en automne sur les tiges , les branches
et les feuilles de l’asperge officinale; elle forme des taches
ovales ou plus souvent oblongues, brunes, convexes ; l’épiderme
se fend longitudinalement; les puccinies sont insérées et
fortement fixées sur un réceptacle dur et charnu; chacune
d’elles est composée d’un pedicelle blanc qui soutient un péricarpe
oblong , .obtus , à 2 loges séparées par un étranglement
très-prononcé.
591*. Puccinie de l’épiaire. Puccinia stachydis.
Elle naît à la surface inférieure des feuilles de l’épiaire cra-
paudipe; elle y forme des tubercules orbiculaires, convexes,
persistans, d’un brun noir, non entourés par les débris de l’épiderme
, et assez écartés les uns des autres ; les petites plantes
qui composent ce tubercule ont un pédicelle court, un péricarpe
oblong, obtus, à 2 loges arrondies, séparées par un
étranglement très-distinct. — Commun, par M. Chaillet.
598*. Puccinie dupodos- Pucciniapodospermi.
perme.
Elle naît sur les feuilles et les involucres du podosperme découpé
, et attaque indifféremment les 2 surfaces de la feuille ;
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